i | : | i | ; ; } : | Information Regard sur la politique québécoise Robert Bourassa pourra-t-il étre clair ? Le Québec n'a plus que deux options constitutionnelles : la souveraineté et un fédéralisme profondément renou- velé. Mais la position de Bourassa reste trés obscure... ] aura suffi de I quelques jours pour dissiper|’illusion : non, la mort del’accord de Charlottetown ne met pas fin aux débats constitutionnels. Méme ceux de nos dirigeants politiques et financiers qui avaient Laurent Laplante vraiment trop pourqu’un quelconque Canada survive, mais je crois que le référendum a liquidé deux hypothéses de solution : d’une part, le statu quo; d’autre part, un fédéralisme renouvelé de fagonsuperficielle. Ne restent en face l’une de eu la naiveté d’enterrer ce débat et de ressusciter la question économique mettent aujourd”hui une sourdine 4 leurs propos: nous devrons continuer, comme dans les pays dignes de ce nom, 4 nous occuper 4 la fois du cadre politique et d’économie. En somme, pas de volte-face brutale, mais une correction de tir. Au Québec, la correction qui se révéle nécessaire se décrit ainsi : deux voies seulement, et non plus - trois ou quatre, demeurent ouvertes. Or, l’une de ces voies n’est qu’a moitié déblayée. La est la question. Ce que 1’on savait et que le référendum a confirmé, c’est que le fédéralisme peut encore satisfaire un fort pourcentage de la population québécoise, mais 4 la condition expresse qu’il se renouvelle en profondeur. Ce que le référendum a rejeté, du moins au Québec, c’est un fédéralisme insuffisammentmodifié. Je ne prétendrai certes pas qu’une majorité québécoise tienne mordicus au rapport Allaire, qui en demandait l’autre que deux issues : la souveraineté, que Jacques Parizeau défend toujours avec une clarté qui confine 4 |’arrogance, et le fédéralisme profondément renouvelé. Or, cette deuxiéme hypothése est présentement aussi imprécise que possible. Pire encore, elle estdéfendue par unchef politique et un parti dont personne ne parvient a prédire les gestes. Que veut, en effet, Bourassa ? Que veutson parti ? Nul ne le sait. Seule lueur d’espoir, les choses bougent al’intérieurméme de ce parti. Il faudra cependant attendre que retombe la poussiére pour savoir quel genre de renouvellement constitutionnel Bourassa et son gouvernement proposent désormais au Québec et au reste du Canada. Chose certaine, le renouvellement de |’équipe libérale est en marche. Le ministre de l’Education, Michel Pagé, qui défendait vigoureusement un fédéralisme passablement centralisé, vient de démissionner. I] a nié, bien sir, tout lien entre son départ et le résultat référendaire; sa démission enclenche quand méme le réaménagement du conseil des ministres. A peine Michel Pagé avait- il annoncé sa sortie que s’amplifiait la rumeur d’un autre départ, tout aussi significatif, celui du puissant ministre de la Santé et des Services sociaux, Marc- Yvan Coté. Quand on sait que ces deux hommes avaient Ja responsabilité d’environ la moitié du budget québécois, que l’un, Michel Pagé, dirigeait en chambre les troupes gouvernementales et que 1|’autre, Marc- Yvan Cété, contrdlait la moitié est de l’organisation libérale, on mesure]’ampleurdu virage. Car, dans les deux cas, la conviction profédérale était forte. ‘A cela s’ajoute le fait que Bourassa, fidéle 4 sa passion pour l’ambiguité, punit sans les punir tout en les punissant les vilains marginaux qu’ont été Jean Allaire et Mario Dumont. Certes, il invite les siens 4 blamer ceux des libéraux qui ont milité pour le NON, mais il veille prudemment a ne pas couper tous les ponts avec une aile nationaliste dont il peut avoir tantét besoin. Non, Bourassa ne jettera pas les marginaux dans les bras de Jacques Parizeau. En soi, le défi du premier ministre québécois n’a donc rien de dramatique. Il seraitmémeassez facile a relever pour tout autre chef politique que Bourassa. C’est, en effet, celui de Ja clarté. D’une part, le Parti québécois propose une option nette, définie et stable; d’autre part, le Parti libéral de Bourassa vient de se faire servir une rebuffadeet il doit, _ de toute évidence, se doter d’une nouvelle plate-forme constitutionnelle. Tant que cela ne sera pas fait, Bourassa sera menacé. Il ne pourra pas trancher entre son aile plus nationaliste et le courant favorable 4 un fédéralisme fort. Par ailleurs, il sait mieux que gagné des points. Enfin, Bourassa ne peut pas, tant qu’il demeure aussi imprécis, reprocher aux autres d’entretenir |’incertitude. I] se prive ainsi d’une de ses accusations préférées... Il sera fascinant de voir a quoi peut ressembler un Bourassa clair ! personne que Jacques Parizeau a APF ~~) e) WIRES, SWese Prix 92-93 MONTREAL (DORVAL/MIRABEL) a partir de 2999 AER RETOUR ] 7 OG AMER SIMPLE +Taxes ‘TORONTO a partir de 3 1 OG aurseerour 2 OG AUER SIMPLE +Taxes +Taxes : +Taxes rovaL () ATI ONAIR POUR LE PLAISIR DE VOYAGER Consultez votre agent de voyage ou "Wings of the West" au 273-7223 Ray MacNeil, gérant de la production de la Weatherhaven Resources Ltd. tenant une maquette d'un abri. UNE ENTREPRISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE QUI PLANTE SON PIQUET PARTOUT DANS LE MONDE WEATHERHAVEN RESOURCES LTD. —. LAUREATE DU PRIX D’EXCELLENCE A VLEXPORTATION CANADIENNE 1992 Si vous deviez passer la nuit A l’extérieur exposé aux vents violents, 4 un froid intense, 4 des chaleurs torrides, a des pluies torrentielles ou, encore, a de forts degrés d’humidité, vous apprécieriez sdrement le confort des abris fabriqués par une entreprise qui porte la raison sociale Weatherhaven. 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