' voyage

Lettres, arts et spectacles

Festival pour enfants

De l’Alberta ou du Japon, de Colombie Britannique ou de
Belgique, de l'Ontario ou d'Italie, du Québec ou de France ils
présentent tous des spectacles pour enfants. Et ils seront
rassembléspour participer a ce festival pour enfants de
Vancouver qui aura lieu du 6 au 12 mai au Parc Vanier.

Quatre troupes présenteront
leurs travaux en francais. Le
Théatre de la Marmaille, la
premiere d’entre eux, vient du
Québec et présente “L’Umiak”
(le bateau collectif). Mis en
scene par -Monique Rioux,
“L’Umiak” a pour but de faire
découvrir aux enfants et aux
adultes la culture de l’ancien

peuple du Nord, les Inuit. A

Le festival international du
film de Vancouver débutera le
10 mai prochain jusqu’au 6
juin. Trois cinémas, le
Vancouver East, le Ridge et le
Hollywood présenteront une
sélection internationale com-
prenant notamment plus
d’une dizaine de films québé-
cois et francais récents. Paral-
lélement seront organisés un
festival de cinéma pour en-
fants et un festival secret
durant lequel les spectateurs
ne sauront pas le titre du film
présenté avant l’ouverture des
rideaux.

Pour tous renseignements,
s'adresser au 738-0400, ou au
Ridge, 3131 rue Arbutus,
738-6311; au Vancouver East
Cinema, 2290 Commercial,
253-5455, al’Hollywood, 3123
ouest Broadway, 738-3211.

Le harpiste suisse Andreas
Vollenweider jouera le mer-
credi 8 mai a l’'Orpheum de
Vancouver. Musicien inventif
et talentueux, il est l’une des
plus grandes attractions du
jazz moderne.

A VOrphéum, le 8 mat.
Téléphone 280-4444.

Les Québécois se sont réunis a
leur tour pour chanter au
profit del’Ethiopie. Le titre de
ce 45 tours qui sortira la
semaine prochaine: “Les yeux
de la faim”.

Gilles Vignault, André
Gagnon, Nanette Workman et
le groupe rock Toulouse font
partie des 40 interprétes de
cette chanson dont la musique
a été composée par Jean

- Robitaille qui a produit le

disque. Quant aux paroles,
elles ont été écrites par Gil
Courtemanche reporter a
Radio-Canada, au retour d’un
impressionnant en
Ethiopie.

travers l'utilisation d’effets
lumineux, de la quadriphonie
et de diapositives, le public est
confronté a l’imaginaire col-
lectif et l'environnement phy-
sique des Inuit. Au moment
d’entrer dans la salle, chaque
spectateur se voit assigner un
réle, de parent, de grand-
parent ou d’enfant, s'impli-
quant ainsi personnellement

Basé sur les légendes et les
mythes du peuple inuit autant
que sur leur vie quotidienne,
“L’Umiak” raconte l’histoire
d’un chasseur qui doit, en
dépit d’une grosse tempéte,
quitter sa famille affamée pour
chasser le phoque. Les specta-
teurs qui, l’espace d’une piéce,
deviennent le peuple inuit,
pénétrent dans l’un des trois
igloos imaginaires, au centre
desquels brulant les tradi-
tionnelles lampes a l’huile de
phoque. Ils assistent au der-
nier repas avant le départ de
Luckasi pour la chasse puis a
toutes les aventures sur la
banquise. (Egalement présen-
té en anglais.)

Les mardi 7, mercredi 8,
jeudt 9 et vendredi 10 a 13h30
[ Galerte-atelier].

Avec “Un jour, les mains”, la
compagnie Pascal Sanvic pré-
sente un spectacle qui fait suite
au travail effectué pendant
quatre ans dans le cadre de
‘atelier sur la main”, ov
toutes les recherches sur la
marionnette passaient par une
étude approfondie des possibi-

lités d’expression de la main. —

“Un jour, les mains” raconte
Vhistoire d’une jeune femme
dont les mains décident un
jour de n’en faire qu’a leur
téte. Les deux mains de
Suzanne, l’héroine interprétée
par Martine Nicolas.cherchent
leur indépendance et l'une
d’elles va méme jusqu’a partir
pour mener sa propre vie.
L’imaginaire s’en méle et les
mains, dans leur découverte
du monde, rencontrent un
compagnon de jeu: une sou-
ris...

La main est ainsi devenue
“acteur”, ce qui a créé des
rapports étranges entre le
comédien et ses mains. Le
probléme de la distanciation
prend alors un caractére im-
prévu.

Depuis quatre ans qu'elle

Les trois coups

joue cette piéce, la compagnie
Pascal Sanvic a voulu que le
spectacle puisse étre présenté
devant tous les publics, et cela
par deux lectures différentes,
au niveau du texte et au niveau
des images: (Egalement pré-
senté en anglais.)

Le lundi 6 a 10h00 et 11h30,
le mercredt 8 a 10h00 et
11h30, le jeudt 9 a 13h30, le
vendredi 10 a 10h00 et 11h30
[Auditorium].

La Compagnie Gare centrale
a amené de Belgique son
nouveau spectacle
“Petrouchka” et la. protago-
niste, Agnés Limbos est une
nouvelle venue dans le milieu
du théatre pour enfants.
Quant a la piéce, elle s’inscrit
dans une démarche mini-
maliste. :

Quelque part en Russie, une
grand-mére fabrique une ma-
rionnette pour son petit-fils.
Quand celui-ci partira a l’éco-
le, la marionnette Petrouchka
aura, elle aussi, envie de
voyager. Elle ira donc a la
découverte du monde oi elle
fera son apprentissage de la
View. 33

Petrouchka, dans les pays de
l'Est, est aussi célébre que
Guignol. Pour raconter les
mille épreuves que rencontre
sa vilaine petite marionnette,
Agnés Limbos a utilisé comme
plateau une table ronde
recouverte d’un drap noir,
créant ainsi un espace dans
lequel elle introduit ses nimus-
cules accessoires. Grace aux
extraits de Stravinsky qui
ponctuent et accompagnent le
spectacle, “Petrouchka” est
aussi une initiation au ballet
(Egalement présent€ en an-
glais) .

Le lund 6 2 10h00, 11h30 et
13h30, le mardi 7 a 11h30, le
mercredt 8 a 10h00 et 11h30,
le jeudi 9 a 11h30, le vendredi
104 10h00 et 11h30 [ Galerie -
atelier].

“Légende pour un trou”,
présentée par le Théatresur le
fil, conte les aventures d’un
petit homme en papier et de
son double (le trou laissé sur la
feuille de papier dans laquelle
le petit homme a été décou-
pé). Le monde est en noir et
blanc, aussi décident-ils de
partir a la recherche de
nouvelles couleurs. Ils voya-
gent et rencontrent pleins
d’autres personnages: un poli-
cier, un pére et une mére, un
poulet, un soldat.

Les marionnettistes, Colette

et Claude Monestier, profes-
sionnels depuis 1957, se sont
éloignés des concepts tradi-
tionnels du théatre de marion-
nettes avec la création du
Théatresur le fil en 1970. Ils
ont éliminé le décor et se sont
placés eux mémes au devant de
la scéne pour créer un nouveau
type d'interaction entre la
marionnette et son marionne-
tiste, une nouvelle relation
entre le spectacle et le public.
Leurs personnages sont tou-
jours faits a partir de ma-
tériaux simples et familiers,
carton, papier, ficelle. Le
public a la possibilité de
découvrir les trouvailles de la
piece. (Egalement présenté en
anglais) .

Le lundi 6 a 13h30, le mardi
7a 10h00 et 11h30, le vendredi
10 a 13h30 [Tente n° 1].

Durant toute la semaine, la
Troupe de la seiziéme présen-
tera son atelier dramatique
afin d’aider les enfants a
apprécier pleinement l’expé-
rience francophone de ce
festival. L’essai de 1l’année
derniére avait été si concluant
quill a été renouvelé sans
hésitation.

Ces ateliers combinent les
jeux et les exercices en vue de
développer la créativité des
enfants. Les enfants sont invi-
tés a jouer différents réles: ils
peuvent étre tour a tour statues
ou sculpteurs, détective ou
accusé. La méthode, inventée
par Monique Rioux du théatre
de la Marmaille, est basée sur
des années d’observation des
enfants. ‘

Les ateliers ont lieu tous les
jours, du lundi a vendredi a
10h00, 11h15, 12h30 et 13h45,
au Musée maritime. La parti-
cipation est limitée @ 50
enfants par atelier.

Les billets sont disponibles a
VIC CBO, Eaton’s et
Woodward’s, sur place, par
téléphone (280-4444; télé-
phone sans frais 800-
663-9311] ou par courrier.
Brochures disponibles a VTC -
CBO, dans les centres commu-
nautatres, les thédtres et les
bibliothéques.

Au C.C.C.

L’amante anglaise

Dés le début de la piéce de
Marguerite Duras, “L’Amante
anglaise”, nous savons qu'un
meurtre a été commis. I] ne
s'agit cependant pas d'une
intrigue policiére ot tout
s’élabore autour de la recher-
che du coupable. Il reste que
c’est sous le mode du suspens
que se déroule cette histoire.
Et les questions peu a peu se
multiplient: qui est Claire
Lannes, la coupable, et qui
était Marie-Thérése Bousquet
sa victime? Et le pourquoi? Et
le comment? Et la ville de
Viorne? Et Alfonso, le ba-
cheron? Et, au fond pourquoi
ces deux interviews auxquelles
on assiste?

Marguerite Duras nous a
habitués aux héroines qu’
affole l’ennui, qu’obséde l’iné-
luctable pourquoi de 1’exis-
tence, que ronge la solitude et
qui attendent obscurément
l’événement libérateur. Elle a
ainsi créé un univers que l'on
retrouve dans la plupart de ses
oeuvres. Plusieurs de ses livres
évoquent l’Indochine oi elle
est née en 1914 (“Un barrage
contre le Pacifique” (1950)
“Le vice-Consul” (1965)).
Son dernier roman,
“L’amant” luia valu en 1984
le prix Goncourt et un regain

‘de popularité.

Mais la littérature n’est pas le
seul domaine de prédilection
de M. Duras qui est tout
autant connue pour ses piéces
de théatre (‘Les viaducs de
Seine-et-Oise” en 1960 et “La
béte dela jungle” en 1962), ses
scénarios de film (pour le
célébre “Hiroshima mon
amour” d’Alain Resnais) et ses
propres films (“India Song”
avec Jeanne Moreau et “Le
camion” avec Gérard
Depardieu) .

Dans “L’amante anglaise”,
elle donne l’impression que
rien ne se passe alors qu’en fait
les ténébres grondent. At-
mosphére délicate que s'est
efforcé de développer le met-
teur en scéne John Juliani a qui
Yon doit, 4 Vancouver, la
création de “Late bloomers”,
“K2” et “White boys”, mais
aussi un long métrage, “Lati-

vendredi.

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tude 55”, et une centaine
d’émissions dramatiques a la
radio. .

La piéce est interprétée par
trois comédiens bien connus de
la scéne vancouveroise. A leur
téte, Gabriel Gauthier que l’on
a vu récemment, comme ac-
teur, dans “Le Seahorse”, mais
qui a aussi signé la mise en
scéne de plusieurs spectacles
comme “Les fées ont soif”
(1981), “La nef des sorciéres”
(1988) et ““Prévert” (1984), et
participé a la radio 4 “Un

dimanche d’Amérique”’
(1981) et “Living together”
(1983).

A ses cétés, deux comé-
diennes: Huguette Lacourse,
qu’on avait pu voir dans “M’as
dire comme on dit...” (1983),
“La voix humaine” (1984) et
“Un ouvrage de dames”
(1984), et Ruth Pilote qui a
tenu un réle dans “La nef des
sorciéres” et “Les voisins”
(1984) et plusieurs dans “Le

monde aime mieux...
Clémence Desrochers”’
(1984).

Au Centre culturel colom-
bien, 795 - 16éme Avenue
Ouest. Les 9-10-11, 16-17-18,
23-24-25 mat a 20h30. Infor-
mation et réservation au
874-9105. Places: 5$ [mem-
bres] et 7$ [non-membres]

Dans le cadre des “Mercredi
soir chez le poéte ”, a lieu le
ler mai “Ardrissoura”, specta-
cle de chansons et de poésie
corporelle avec Martine Bazar
(voix) et Jocely Boily (voix et
guitare), accompagnés de
Glen McMurray (basse),
Ernie Patzel (2e guitare) et
Reg Watt (percussions) .

AuC.C.C., mercredi ler mai
a 20h30. Membres: 2$, non-
membres: 3f.

L’exposition des travaux de
David Ip et Pernelle Sévy se
poursuit jusqu’au 6 juin au
Centre culturel colombien. Né
a Hong-Kong, Davip Ip vit
maintenant 4a Vancouver et
rend un hommage délicat a la
diversité et la beauté des
paysages de la Colombie
Britannique. Pour sa part,
Pernelle Sévy est connue, en
France, tant par ses tapisseries
et ses peintures que par ses
écrits sur l’art.

Au C.C.C.,
874-9105.

téléphone:

Francine Gravel expose ses
oeuvres récentes a la galerie
Heffel jusqu'au 8 mai. Née a
Montréal en 1944, elle a étudié
a I’Ecole des Beaux-arts de
Montréal. Elle a participé a
plus de cinquante expositions
collectives et a plus de trente
avec ses seules oeuvres.

A la galerie Kenneth G.
Heffel, 2247 Granville. Du
mardi au samedi, de 10h00 a
18h00.

Amoureux de la guitare,
préparez-vous. Dan Ar Bras
arrive de la Bretagne avec sa
fusion de musique tradition-
nelle francaise et celtique et de
sonorités rock actuelles. L’en-
semble est un étonnant cock-
tail de folk-rock unique en son
genre. Un artiste puissant que
Yon voit rarement a
Vancouver. :

Au Vancouver East Cultural
Centre, le 25 mat a 20h00.
Réservations au 254-9578. Bil-
lets: 8$.