Editorial Faisons notre inventaire Faire l'inventaire est une tache annuelle pour les magasins et les entreprises commerciales. Il y a un inventaire qui reste a faire, en Colombie-Britannique: celui des ressources humaines franco-colombiennes. La tache est vaste, certes, mais en répartissant le travail entre les diverses régions, entre les diverses communautés, il est certainement possible d’aboutir, en quelques mois, a un inventaire déja copieux. © Les communautés italienne et chinoise ont publié leurs annuaires téléphoniques; pourquoi pas nous? Bien sir, mais quel travail! Non seulement pour établir la liste des milliers de - francophones, mais aussi pour la maintenir 4 jour. Le coat de production d’un tel annuaire serait LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE -DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Directeur-adjoint: Marc Béliveau Rédacteur: Jean-Claude Arluison’ Mise en page: Danielle Leclaire PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046_ HEBDOS DU CANADA ‘Mesuciation dela Oreos Par Jim Smith Ilya des emplois meilleurs que d’autres Economiquement parlant, il y a des moments ou rien ne marche pour un pays. Par exemple, ce que la ma- jorité d’entre nous considére Ps comme une bien mauvaise | ~ nouvelle, c’est que le cho- mage soit en hausse et qu’il continue d’augmenter, peut- étre en spirale vers 100 pour cent. Mais les économistes s'inquiétent pour dautres rai- sons: méme les Canadiens qui travaillent, ne travaillent pas convenablement. Les économistes précisent qu’en 1931, 56 pour cent en- viron de tous les travailleurs canadiens, étaient occupés a produire, sous une forme ou sous une autre, des marchan- dises réelles. Aujourd’hui, le ~ pourcentage est tombé a 41 pour cent. Pour présenter la chose sous un autre angle, prés de 60 pour cent de nos travailleurs ont des emplois dans la coiffure, la réparation des téléviseurs, le professorat ou le tourisme, qui sont ce que l’on appelle des indus- tries de service. Ce n’est certainement pas une bonne nouvelle pour les Canadiens, parce que le seul moyen d’améliorer le genre de vie de chacun c’est d’amé- liorer également la producti- vité. La productivité dans les industries de service peut aug- menter avec le temps, mais elle ne peut pas augmenter rapidement. Par conséquent, une économie qui a beaucoup a faire avec les métiers de ser- vice ne peut pas améliorer le niveau de vie national aussi rapidement qu'une économie davantage concernée par la production physique. . Si faugmentation des em- plois gouvernementaux et le déclin des emplois agricoles vous chagrinent, la Fédéra- tion canadienne de I’entre- _ prise indépendante a quel- _ "ques pensées réconfortantes. La Fédération souligne que la croissance du gouverne- ment,.4 l’avenir, sera limitée par le taux decroissance plus - lent de l'économie. Entre temps, étant donné que les combustibles fossiles coiitent de plus en plus cher, l’agricul- ture va redécouvrir la valeur de la main-d’oeuvre humaine par opposition aux machines. Dans sa forme actuelle, agriculture compte beau- coup sur les combustibles fossiles. Ces combustibles servent 4 fabriquer des pesti- cides, des fongicides, des en- grais ainsi que l’essence qui fait marcher les machines. Mais ily a une tendance crois- sante vers l’agriculture orga- nique, le genre d’agriculture qui n’utilise ni pesticides ni engrais chimiques; une agri- culture qui a besoin de da- vantage de main-d’oeuvre hu- maine. Et, comme I’essence coite déja prés d’un dollar le gallon, on commence 4 se rendre compte qu’il est plus sensé d’employer davantage de travailleurs pour rempla- cer les machines pour I’agri- culture orthodoxe. A l'heure actuelle, 6 pour cent environ de la force ou- vriére canadienne se consacre a l’agriculture. En 1990, ainsi que le croit la F.C.E.L., ce chiffre pourrait atteindre dix pour cent. C’est peut-étre le début d'une ére nouvelle de produc- tivité humaine. La Fédération canadienne de I’entreprise indépendante® danse, sports... sortir de l’ombre! amorti, en partie, sinon totalement, par une section de pages de publicité. Un inventaire plus facile 4 réaliser est celui de nos ressources humaines, qui seraient classées dans diverses catégories: artisanat, musique [instruments et chant], peinture, ‘Ce recensement devrait également couvrir les personnes-ressources. franco- phones dans les domaines les plus divers: médecine, loi, enseignement, histoire, commerce... “Le concours organisé par le Centre Culturel Colombien, en collaboration avec CBUF-FM Vancouver est un premier pas vers la réalisation du secteur musical de l’inventaire. Souhaitons que tous les francophones qui sont en mesure de concourir n’hésitent pas a envoyer leurs partitions ou leurs enregistrements. N’oublions pas ces mots du Baron Pierre de Coubertin, le pére des Jeux Olympiques modernes: “L’important n’est pas de vaincre, mais de participer”. La maniére la plus simple d’effectuer l’inventaire de nos ressources, est sans doute d’inviter tous les francophones 4 communiquer avec leur centre culturel, leur club ou organisme local. Sur le plan culturel, par exemple, nous connaissons tous les Echos du Pacifique, les Cornouillers, Ginette Duplessis, mais combien de talents existent, ici et la, ignorés: il est grand temps de les Jean-Claude ARLUISON En relisant le Soleil par Jean-Claude ARLUISON La dactylographie et la mise en pages du Soleil de Colombie sont terminées le mardi soir et le journal part pour l’imprimerie le mercredi matin. Dans l’aprés- midi, les trois mille exemplaires sont livrés au bureau pour, ladressage. C’est le moment attendu par les quatre personnes qui produi- sent .le journal. C’est. la récom- _ pense d’une semaine de travail. Chacun prend un exemplaire du Soleil tout frais et l’examine, le scrute, de la premiére 4a la derniére page, d’un oeil critique impitoyable. C’est l'heure de vérité. La gamme des erreurs possibles, dans un journal, est trés vaste.. La semaine prochaine, nous vous en présenterons une brochette. En relisant le dernier numéro du Soleil, nous avons trouvé plusieurs choses qui ‘“clo- chaient”, dont deux a la deuxiée- me page: © une erreur dans I’édi- torial, dans le dernier paragra- phe: “...l.a moyenne nationale était de $2.35...”, deux mots importants avaient été oubliés: c’était $2.35 par semaine. e Autre chose qui laissait a désirer, sous le titre Anglicisme, le dernier paragraphe de la réponse 4a la lettre de René Goldman. Abonné du Soleil de Colombie, Clark... (Suite de la p.1) ment aide soit directement soit indirectement des groupes qui: voulaient porter cette affaire devant les tribunaux: Peu 4 peu, cette idée a été délaissée vu les opinions réticentes de certaines personnes de l’entourage immé- diat du premier ministre. Quant a M. Clark, il n’a pas caché qu’une position ferme du gouvernement aurait. pu lui cof- ter la perte de quelques votes québecois aux prochaines élec- tions. Toutefois, M. Clark a ajouté qu’il est nécessaire de mettre fin aux craintes engen- _drées par la controverse qui caractérise cette loi. Dans ce sens, il a ajouté que lors de la reprise de la session parlemen- taire, le 18 octobre prochain, il continuera 4 presser le gouver- nement a porter la cause en Cour Supréme du Canada. René Goldman a contribué plu- sieurs fois au journal par des articles. I] fut une semaine “Sous le projecteur”, chronique de notre collahorateur Monnet. D’une part, c’était: bien sévére pour René Goldman. “‘aperce- voir” étant l’un des piéges perfides de ]’orthographe fran- La Société Nationale des Che- mins de Fer Francais (SNCF) a ouvert officiellement, le 21 sep- tembre dernier, son nouveau bureau a Vancouver, qui opérait depuis le ler mars. M. J.C. Blumstein, Directeur Général pour l’Amérique du Nord et les Caraibes, et M. Jacques J. Meinnier, Directeur pour le Canada, venus a Vancou- ver pour l’inauguration, ont indi- qué que cette expansion de leur réseau de ventes au Canada résultait de la progression des affaires et de la croissance Michel .¢aise. autre part, cela pouvait décourager nos lecteurs de nous écrire, de crainte de voir leurs fautes publiées, et ceux qui nous écrivent savent bien qu'il n’en est rien. Pourquoi donc avoir fait une exception pour René Goldman? C’était bien injuste, ‘n’est-ce pas? Oui. sans aucun doute. La SNCF &@ Vancouver — rapide de l'industrie touristique dans l’ouest du Canada. — Situé au 409 rue Granville a Vancouver (Tél. 688-6707), le nouveau bureau sert. les agents de voyage et le public des provinces de la Saskatchewan, ~ de l’Alberta et de la Colombie- Britannique. I] délivre des billets Eurailpasses et passes pour étudiants, ainsi que. France Vacances, et prend des comman- des pour des billets d’une ville a une autre en Europe, aussi bien que des réservations pour des siéges, des couchettes et des lits. Un bon point pour la FFHQ OTTAWA (Le Droit) - Le direc- teur général de Ja fédération des francophones hors Québec (FFHQ), M. Hubert. Gauthier s'est dit “pas tellement surpris” des révélations contenues dans les premiers résultats du recen- sement de 1976, en indiquant que son organisme ne s'était pas trompé en dépeignant. la réalité des francophones de l’extérieur du Québec. Commentant les récentes sta- tistiques sur le mini-recense- ment de 1976 qui révéle que la proportion de gens dont la langue maternelle est. le francais — a subi une baisse de 1.4 pour cent entre 1971 et 1976, M. Gauthier a indiqué que “Les héritiers de ord Durham”, rap- port publié par Ja FFHQ avait bien dépeint Ja situation des francophones hors Québec et: qu'il était nécessaire que des “bons coups de barres’”’ soient donnés pour mettre un frein a Eessmlenon. M. Gauthier a dit. regretter a ce sujet que le recensement n’ait pas inclus la langue d’usage qui permettrait de véritablement ‘connaitre le taux réel d’assimila- tion des minorités francophones du Canada. ; “Tl est clair de dire M. Gauthier, qui n’a toutefois pas eu la chance encore d'analyser A fond les résultats du recense- ment, que nous avons perdu des francophones, en nombre absolu et en terme de pourcentage. Ceux qui avaient. tendance a dire que la situation telle que décrite par la FFHQ était exagé- rée doivent devant des chiffres officiels admettre qu’ils avaient tort, a souligné le directeur © général de la FFHQ, en mention- nant I’attitude du bureau de M. | Paul Tellier, sur l’unité Nationa- le, qui avait exprimé l’opinion que dans le domaine de I’édu- | cation des progrés avaient été — Sees