Renée Saint-Arnaud, agent d’information du bureau de

Calgary des Parcs Nationaux

Les pares nationaux

bilingues

par Renée Saint-Arnaud

Le Canada compte 28 parcs
nationaux, qui s’étendent
d’un océan A l’autre. Ces
sanctuaires de beauté de paix
et de tranquillité, sont pré-
servés a l’état naturel par
Parcs Canada, du Ministére
des Affaires indiennes et.du
Nord. Afin de mieux faire
apprécier aux visiteurs ce
patrimoine national, Parcs
Canada a mis sur pied un

programme varié d’activités
et de services dans les deux
langues officielles.

La Loi sur les Langues of-
ficielles est entrée en vi-
gueur le 7 septembre 1969,
et précise que:

‘les deux langues ont
maintenant un statut,
des droits et des pri-
viléges égaux, quant
& leur emploi dans
toutes les institutions
du Parlement et du
Gouvernement du Ca-
nada’’.

Tous les parcs nationaux de

i ed

Science et <Show business”

par Henri Motte |

Ti arrive fréquemment que

l’on rencontre en lisant les
quotidiens ou hebdomadaires
les avis scientifiques du Cdt.
Cousteau, quant 4 la situation
écologique régnant Atravers
les mers du globe.

Récemment, J.Y. Cousteau
en faisait une, non moins re-
tentissante, au sujet de la
situation écologique du bas-
sin méditerranéen.

Il peut sembler curieux,
méme aux yeux d’un néo-
phite, qu’une personne au-
torisée puisse citer le Sa-
hara comme désert, et je
lui donne le sens courant:
absence de vie, alors que les
entomologues ont leur para-
dis dans ce méme Sahara.
Puisque l’on y trouve en
grande quantité: araignées,
fourmis, sauterelles, rats,
etc. -

Encore une fois, la ‘‘sain-
te’’ pollution, mére de tous
les maux, est de la partie!
Il semble donc curieux que
le Ctd. Cousteau, si peupro-
lifique dans les publications
de 1’Institut océanographique
de Monaco, Institut pour le-
quel il travaille, puisse fai-
re de telles révélations gra-
tuites.

Il serait bon, une bonne
fois pour toutes, de s’ouvrir
les yeux. Oui, de nombreuses
espéces animales sont’ en
voie de disparition en Mé-
diterranée, et je pense a
la situation dramatique des
amateurs de bouillabaisse,
mais pourquoi.

Depuis que nous sommes
enfants, on nous apprend que
le Nil, pére nourricier de
l’Egypte, dépose des allu-
vions dans son lit, aprés les
crues.

Mais un-jour, 1*homme mo-
derne a décidé de rationna-
liser le débit de ce grand
cours d’eau; ainsi fut décidé
l’érection du barrage d’As-

Pe ee ey ee
souan. De grands organis-

mes internationaux comme
1’Unesco sauvaient les tré-
sors culturels de la vallée

qui allait bientét étre re- ~

couverte par les eaux, pen-
dant ce temps 1’U.R.S.S.
construisait une des plus gi-
gantesques retenues~ d’eau
jamais réalisées par l’hom-
me. Un point avait été omis,
peut-étre oublié, ou encore
était inconnu 4a l’@poque: qu’
adviendrait-il de ces eaux
qui resteraient de longues
périodes en amont du barra-
ge. :

Malheureusement, peu d’
années ont suffi pour mon-
trer que le drame s’en ve-
nait.

En effet, ila étérapidement
remarqué que ces eaux qui
se déplacaient peu ou pas
lors de leur retenue, per-
‘daient la plus grande partie
des sels minéraux qu’elles
avaient arrachés sur leur
passage. Ainsi, aprés leur
libération, ces eaux se trou-
vaient-elles allégées de

beaucoup de matériaux vi-

taux 4 la vie aquatique.
En effet, le°-rythme de la
vie marine, s’il est comple-

“xe, peut-étre schématisé

grace au dicton: ‘‘petit pois-
son deviendra grand si....’’.

En fait, dans un écosystéme
marin, le plus petit se fait
toujours manger par le plus
gros. De fagon générale, on
peut dire que les poissons
se nourrissent 4 partir du
zooplancton, lequel trouve
son alimentation dans le
phitoplancton qui, Asontour,
puise sa nutrition dans les
sels minéraux en suspension
dans l’eau.

Mais, pour reprendre le fil
de Veau qui s’échappe du
barrage d’Assouan, on s’a-
pergoit que l’équilibre de la
chafhe biologique a
été rompue puisque l’apport

1’Ouest, particuliérement
pendant la saison estivale,
offrent des services en fran-
¢ais, afin que les visiteurs
francophones puissent y
‘‘retrouver une atmosphére
qui leur soit familiére’’.

Ces services comprennent

‘des promenades-causeries

visant 4 fournir aux visiteurs
une -expérience enrichissan-
te en plein air dans les ré-
gions typiques des parcs.
Des naturalistes commen-
tent ces promenades et vous
aident 4 approfondir vos con-
naissances dusecteur visité.
Le service d’interprétation
offre une gamme variée de
programmes’ d’interpréta-
tion de la nature. En soi-
rée, les naturalistes du
parc utilisent des diaposi-

Sur les pistes de nos parcs

tives, des films, des: enre-
gistrements et du matériel
d’exposition pour vous fami-
liariser avec l’histoire na-
turelle et humaine du parc.
De plus, les parcs offrent
des causeries en frangais
et en anglais aux divers
endroits intéressants, ou
au coin du feu.

On peut également décou-
vrir seul, ou 4 l’aide d’un
dépliant explicatif, les
particularités du parc, en
parcourant les sentiers ‘‘ ja-
lonnés’’? de vues panorami-
ques. Certains de ces sen-
tiers dits ‘‘signalisés’’ vous
indiqueront a l’aide d’une
brochure que vous pouvez
vous procurer au départ des
pistes, les attraits naturels
du parc.

nationaux

en nutrition est modifié et

donc le rythme de la vie
déséquilibré pour les par-
ties en aval.

Mais si l’0n compare la
Méditerranée au Sahara,que
l’homme considére seule-
ment comme un désert par-
ce qu’il n’y trouve pas faci-
lement son type d’alimenta-
tion, voila qui change les
choses.

Pour revenir dans notre
continent - nord-américain,
examinons les problémes qui
commencent de générer les
séries de barrages que l’Hy-
dro-Québec a érigées afin

de capter la force de nom- .

breux cours d’eau se déver-
sant dans le St-Laurent. La
encore, on s’apercoit de la
déminéralisation des eaux
en aval des barrages, ce
qui, par conséquent, fait di-
minuer les apports de nu-
trition dans le Golf, of 1’on
commence 4 parler d’une di-
minution des prises dans cet
endroit.

On peut donc voir qu’il est
dangereux de porter des con-
clusions, dans ces domai-
nes, par trop 4 l’emporte-
piéce.

Reconnaissons 4 M. Cous-
teau son don d’avoir su mon-
trer des images de la vie
marine, d’avoir mis au

point, avec son équipe, un

matériel de plongée sor.
Mais quant 4 ses dons de
chercheur averti, posons des
réserves, surtout quand, de
surcroft, on sait avec quel-
le célérité il a su déman-
teler un service de recher-
ches océanographiques de
Marseille, enremplagant les
scientistes par des cinéas-
tes!

Pourquoi. Parce qu’il est
plus facile d’&tre un bon
‘‘businessman’’ que méme
un médiocre homme de sci-
ence.

Le centre d’information dev
chaque parc met | “a votre
disposition un personnel
courtois , qui répondra en
francais 4 toutes vos deman-
des concernant les activi-
tés, les itinéraires de pro-
menades 4 suivre ou autres.
De plus, on vous offrira les
brochures, dépliants ou car-

tes dont vous aurez besoin.
Ceux-ci donnent un bref his-
torique du parc, un apergu
de ia flore et de la faune
qui-y vivent, du milieu am-
biant, de méme que des di-
verses activités, tandis que
d’autres expliquent le pro-
gramme d’interprétation de
chaque parc.

Tous les parcs nationaux
sont équipés de terrains de
camping, soit rudimentai-

res, soit aménagés. Cester-_

rains sont peu coftteux et
vous permettent de vivre en
contact plus étroit avec la
nature. De plus, A compter
de 1’été prochain, un per-
sonnel bilingue accru sera
disponible aux principaux
terrains de camping, aux
piscines, de méme qu’aux

Joga
-amples

rasir concernant les parcs

nationaux de l’Ouest, com-
muniquer avec le Bureau
régional de 1’OQuest, 134 E-
difice Customs, llé. avenue
et lére rue S.E., 4 Calga-
ry, Alta.

implosion

présente

4°

suite francophone

~~! CS eS OS OD

Wpeis

-animateurs |
Gausaient...

mercredi,
13 février
17:30. hres

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