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Le Bloc sur le Net

Le Bloc québécois est un nouveau
converti aux vertus dela communi-
cation électronique, via le réseau
Internet. On retrouve dans le site
du Blocles derniers communiqués
émis parl'Opposition officielle, la
petite histoire et la mission du
parti, les discours etentretiens du
chef Lucien Bouchard et une sec-
tion complete sur les 53 députés
bloquistes. L'internaute pourra
aussi lire une entrevue de Lucien
Bouchard réalisée en juin dernier,
ou le chef bloquiste confirme que
l'offre de partenariat avec le reste
du Canada et l'union économique
tant désirée n'est pas |'élément cen-
tral du prochain référendum : «//
faut d'abord étre bien clair la-des-
sus, le référendumva porter surla
souveraineté. Les gens vont se
prononcer enfaveur, ou non, dela
souveraineté.» APF

Les Acadiens n’auront
pas leur sénateur

Le souhait des Acadiens de I'fle-
du-Prince-Edouard de voir un des
leurs siéger au Sénat canadien ne
sera pas exaucé. Le premier minis-
tre, Jean Chrétien, a plutétannon-
céla nomination au Sénatde Doris
Anderson, nutritionniste et
professeure émérite del'Universi-
tédel'Ile-du-Prince-Edouard. Les
Franco-Ontariens sont plus chan-
ceuxavecla nominationau Sénatde
Marie Poulin de Sudbury. Ancien-
ne cadre de Radio-Canada, elle fut
vice-présidente et secrétaire géné-
rale de la SRR et a €té directrice
fondatrice des services frangais de
la SRC pour le Nord de l'Ontario.
APF

Ala défense de Radio-Ca-
nada

Friends of Canadian broadcasting
prédit que la direction de Radio-
Canada devra supprimer3800em-
plois au pays et fermer des stations
régionales, si jamais elle applique
des restrictions budgétaires del'or-
drede350 millions dedollars,com-
mel'a laissé entendre dans une note
de service le président-directeur
général de la SRC, Perrin Beatty.
Selon une analyse des amis de la
télévision publique, les coupures
se feront surtout sentir au siége
social 4 Ottawa, ainsi que dans les
centres de productiond'Edmonton,
Saskatoon, Sudbury et Sydney. Le
groupe de pression lancera une in-
vitation 4 tous les maires du pays,
pourqu'ilssejoignenta unecampa-
gne nationale contre les coupures
budgétaires a la télévision publi-
que. La Fédération des communau-
tés francophones n'est pas en res-
te. Elle «exige» que la Société Ra-
dio-Canada respecteses responsa-
bilités face aux communautés fran-
cophones et acadiennes. La Fédé-
ration souhaite discuter avec les
administrateurs de la SRC avant
que ceux-ci n'effectuent leurs cou-
pures et affirme avoir «des sugges-
tions constructives» pour réduire
les dépenses, sans affecter la pro-
grammationrégionale.APF

Un actif 4 la hausse
L'actif des caisses populaires de
l'Ontario a cru de.11,3% durant le
second trimestrese terminantle30
juin et dépasse maintenantles 1,6
milliard dedollars. En faitdepuisle
début del'année, l'actifia progressé
de 11,1% alors qu'a pareille date
l'an dernier, la croissance n'était
que de 5.9%. APF

Kingston : une ville
marquee par son
héritage francais

Ne dites surtout pas a Léopold Lamontagne que la ville de Kingston est
peuplée de bigots quin'attendent qu'une occasion pourmanger toutrond

les Canadiens frangais.

Directeur du département de
Frangais du Collége militaire royal
de Kingston dans les années 1950, il
ne cache pas que tout le débat au
Québec entourant la fermeture du
Collége militaire royal de St-Jean et
celui entourant l'école secondaire
frangaise Marie Rivier 4 Kingston,
ont provoqué chez-lui le désir de
remettre les pendules 4 I‘heure.

Déja dans les années 1950, il
avait publié, en anglais, quelques
articles sur l'héritage francais de
Kingston et un livre sur l'histoire du
fort Frontenac. I] avait aussi donné
quelques conférences sur la vie
frangaise 4 Kingston. Une bonne
partie de la documentation qui a
permis 4 Léopold Lamontagne de
rédiger le livre Kingston: son
héritage francais, qui vient d'étre
publié aux Editions |'Interligne,
dormait donc dans ses tiroirs. I] ne
lui restait plus qu'a dépoussiérer ses
dossiers, remettre de l'ordre dans
toute cette paperasse et rédiger un
nouveau chapitre sur la contribution
des francophones 4 la vie du Royal
Military College.

Le résuiltat est un livre qui a
manifestement pour but de rendre
fiers les francophones de Kingston
de leurhistoire etde leurcontribution
au développement de la région au
cours des siécles.

Le livre couvre toutes les
périodes de Ihistoire. Il traite de
l'arrivée des Frangais 4 l'embouchure
de la riviére Cataracoui, de l'histoire
du fort Frontenac (fondation en
1673), de la vie sous le Régime
anglais, de la contribution des
communautés religieuses
francophones, de la vie politique de
la premiére capitale du Canada, de
l'ére contemporaine et de
l'enseignement supérieur du francais.

Sait-on que si Kingston n'est
pas aujourd'hui une ville
officiellement bilingue, c'est parce
que les députés trouvaient que la
capitale du nouveau Canada, qui
avait vu le jour en 1840, était située
trop 4 l'ouest du pays? Fatigués de
franchir des centaines et des
centaines de kilométres pour siéger
dans un petit village tranquille au
bord du lac Ontario, ces derniers
votérent le déménagement du
Parlement a Montréal en 1844, ce qui
entraina une baisse de la population
francophone 4 Kingston.

Sait-on aussi qu’au début du
19éme siécle, le commerce de
Kingston dépendait complétement
des marchands de Montréal et de
Québec «qui commandaient,

recevaient et expédiaient la
marchandise» ?
: C'est 4 Kingston, rappelle
l'auteur, que le député La Fontaine
réussit a faire accepter l'anglais et le

francais comme les langues officiel-
les du Parlement? C'est aussi dans
cette ville que s'installe le premier
évéque francophone de l'Ontario.

Onne peut écrire Ihistoire de
la ville de Kingston sans parler de
son collége militaire. Tout. en
rappelant que l'administration, la
bibliothéque et les cours sont bilin-
gues, l'auteur estime que le
bilinguisme est aujourd'hui «un faux
probléme». II rappelle que les futurs
officiers qui seront formés 4
Kingston «serviront a bord de na-
vires, d‘avions ou dans des bases ou
la langue de travail est l'anglais»
et il ajoute: «Sans une utilisation
parfaite de la langue anglaise
parlée et écrite, point de salut dans
les services armés...» Les éléves
francophones québécois n'ont pas
le choix selon lui: ils devront
connaitre l'anglais s'ils désirent
progresser dans leur carriére.

Léopold Lamontagne ne ca-
che d'ailleurs pas sa profonde admi-
ration pour tous les officiers franco-
phones qui ont étudié au collége,
pour ensuite laisser leur marque au
pays. L'actuel commandant du Royal
Military College, le brigadier général
Charles Albert Emond, est d'ailleurs
le premier francophone a occuper
cette fonction depuis la fondation
du collége militaire... il y a 125 ans!

Selon I'auteur, la ville de
Kingston est «un exemple trés
frappant» du succés des Canadiens-
frangais. Une ville qui, pour sa partie
francaise, a été marquée par des
institutions québécoises, souligne
Léopold Lamontagne. «Si jamais le
OUI vient a triompher, ce serait
bien dommage puisque c'est un vrai
joyau de l'Ontario francais» dira-t-
il en entrevue.

Mais peut-on vivre en
francais 4 Kingston? Léopold
Lamontagne prétend que oui et pour
le prouver, il se référe au Guide des
ressources frangaises de Kingston
qui a répertorié en 1991 plus de 200
professions, commerces,
organismes et institutions qui offrent
des services en frangais. I] est tout
aussi convaincu que les
francophones ont un avenir dans
cette ville : «//s ont les institutions
d'enseignement, ils ont la paroisse,
l'église, ils ont ce qu'il faut pour
vivre en francais», tranche-t-il.

Léopold Lamontagne écriten
conclusion de son livre, que les
anglophones «devraient se rendre
compte qu'ils ont une dette de
reconnaissance envers ceux qui ont
découvert et colonisé cette partie
du pays...». Mais pour cela, poursuit-
il, les deux groupes linguistiques
doivent étre au courant de leur passé.

APF

Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 29 septembre 1995 - 4

«Nous allons continuer de des-
servir la population francophone
du mieux que l’on peut»

- Noble Villeneuve

Lorsque l'on questionne le ministre ontarien délégué aux Affaires fran-
cophones, Noble Villeneuve, au sujet del'attitude du nouveau gouverne-
ment vis-a-vis des services en frangais et de la francophonie ontarienne,
on entend le méme refrain que chantent tous ses collégues au Conseil des
ministres : «Les ressources sont restreintes».

«Notre mandat est de remet-
tre sur pied l'économie de la pro-
vince. Nous avons un déficit mons-
tre, de l'ordre de 100 milliards, qui
continue de grimper», tappelle le
député de Stormont-Dundas-
Glengarry.

Etquelquesoitla mesure gou-
vernementale a laquelle on fait allu-
sion, la phrase qui revient le plus
souvent est : «Nous allons le consi-
dérer et nous allons faire du mieux
que l'on peut avec les ressources
plus ou moins restreintes.»

Pourtant, il transparait chez
Noble Villeneuve une ferme convic-
tion de l'importance de Ja commu-
nauté franco-ontarienne et de son
droit a l'appui du gouvernement.

D'ailleurs, a-t-il assuré lors
d'une entreyue avec l'APF, le princi-
pe Nest ~ pas; remus) en
question : «Nous avons appuyé la
Loi sur les services en francais et
nous demeurons engagés en ce
Sens.»

Noble Villeneuve déclare qu'il
n'y aura pas de «coupures extré-
mes» puisque le budget pour les
services en frangais est déja assez
restreint.

Mais est-ce qu'il existe un
danger que des coupures 4 certains
services en francais les rendent a
toute fin pratique inopérants? «Je
vais autant que possible expliquer
a mes collégues que les services en
frangais ne peuvent pas souffrir de
restrictions importantes; il ne faut
pas les rendre impossibles.»

Existe-t-il une intention de
remplacer l'offre active de services
en frangais par une politique selon
laquelle ils ne seraient maintenus
que lorsque la demande est éviden-
te? «II est vrai que pour une mino-

Pn |r eee

Ss

co

pigistes.
Le(la) candidat(e) idéal devra:

Le Saal joianal en francais de C.-B.
B.C.'s only French Language Newspaper

cherche a pourvoir un nouveau poste de
DIRECTEUR(TRICE) / REDACTEUR(T. RICE) EN CHEF

Le Soleil de Colombie-Britannique existe depuis 27 ans et entre
: dans une phase d'expansion. Le journal opére avec 4 personnes, plus des

rité, il faut laisser le temps a la
population de s‘habituer a de nou-
veaux services. L'offre active a en-
core sa place. Nous allons établir
des priorités» de dire le ministre, qui
souligne au passage l'importance
d'utiliserles services en frangais pour
en justifier l'existence.

Le budget de I'Office des af-
faires francophones subira-t-il des
coupures importantes? Noble
Villeneuve rappelle que ce budget a
déja été réduit considérablement de-
puis quelques années, tout simple-
ment parce que le besoin de faire la
promotion de la Loi sur les services
en frangais n’était plus nécessaire.
Puis, il ajoute qu'il y aura encore des
coupures, du méme ordre qu'ailleurs
dans les services gouvernementaux,
mais que !'Office demeurera encore
capable d'exécuter son mandat.

Le gouvernement établira-t-
il des conseils scolaires de langue
francaise, comme le recommande le
récent rapport Sweeney et comme il
lui incombe en vertu d'un jugement
de la Cour supréme du Canada?
«Pour le moment, nous sommes a
l'écoute des commentaires, pour ou
contre. Le gouvernement aura en-
suite a prendre la décision finale.
J’espére que nous allons continuer
a desservir la communauté franco-
phone de la meilleure maniére pos-
sible.»

Puis, pressé de déclarer si
cela signifie que le gouvernement
pourrait décider de ne pas se confor-
mer a la loi du pays en ce qui a trait
a la gestion scolaire, il a répondu
qu'il ne le croyait Pas mais a ajouté :
«A moins qu'il n oe ait de nouveaux

facteurs», sans préciser lesquels.

APF

SIRES

aaa:

Se

% faire preuve d'une expérience en gestion d'entreprise eten marketing;
: posséder une formation de journaliste; =
8 avoirune excellente maitrise du francais, écrit et oral, etainsi que de :

l'anglais.

Avoir fait de la mise en page serait un atout.

La personne devra également:

# étre capable de travailler aisément sous pression et a des heures
irréguliéres (disponibilité les fins de semaine et les soirs);
= posséder des capacités de leadership (flexibilité, initiative et esprit
d'équipe) et d'ouverture (savoir accepter la critique et vouloir

apprendre).

Salaire et participation aux profits a négocier.
Poste permanent a pourvoir le plus idt possible.

Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae avant le 30 septembre 95
a l'attention de M. Gérard Darmon
Société Euro-West Consulting Ltd.
325-1130 W. Pender Ave
Vancouver, B.C., V6E 4A4

SAE

[RS