as) Seger tote ena a Cire de Vancouver Cent-cinquante-trois films en provenance de quarante-deux pays! Le Festival du Cinéma de Vancouver mérite assurément le label qu'il s'est’ lui-méme décerné. Celui de festival international... Il débutera le 29 septembre pour s’achever le 15 octobre, accueilli par cing cinémas vancouvérois. Pour l’édition 1989; dont vous pouvez déja trouver |e programme sous forme de journal ou de catalogue, les organisateurs ont voulu mettre l’accent sur le Festival International du Film cinéma de |’Quest Canadien. Une dizaine de films réalisés dans les provinces de |’Ouest et notamment .en Colombie-Bri- tannique seront projetés. Les autres sélections de films font! la_part belle au cinéma américain, avec notamment le nouveau film de David Lynch, réalisateur par le passé d’«Ele- phant man», et celui d’Arthur Penn, mettant en vedette les deux comiques Penn et Teller. Le cinéma anglais est bien Suite en page.13 Avortement i| Hebdomadaire: aij Second Class Mail Courrier 2éme classe no. 0046 VOL. 22, NO. 21 VENDREDI, 22 SEPTEMBRE 1989 Pro-Vie, pro-Choix: une question de conscience L’avortement, un dossier brilant en Colombie britanni- que et partout ailleurs au Canada. Notre collaboratrice a rencontré les représentants des «pro-vie» et ceux des «pro- choix» €@ Vancouver. Dans chaque camp, des arguments de poids que nous vous restituons... oon par Anne Fourier Une aprés-midi grise .a Vancouver; un batiment sans ouverture, a l’exception d’une porte grillagée, fait |’angle dela 44éme rue et de Victoria. Il s‘agit du EWHC (Every Woman Health Centre), plus connu sous lenom de clinique d’avortement. Un homme seul, avec une pancarte, est installé devant la clinique: On peut y lire qu’«avorter, c'est tuer un bébé». Cela fait 3 semaines qu'il est sorti de prison. Il a été incarcéré pour avoir obstrué |’entrée de la clinique, il est pourtant prét a recommencer... Un fanatique comme tous ceux qui s’obsti- nent devant le EWHC? Son discours est pragmati- que:«Le foetus est une vie. La preuve, dés 6 semaines aprés'sa conception, il se_ rétracte lorsquil se sent menacé. Pourquoi tuer des bébés alors que tant de gens cherchent a en adopter. Et puis d’abord ou va-t-on!!» Les arguments des deux bords sont fondés et peuvent étre ala fois refutés. Il n'y a pas de compromis possible: on est pourouon est contre. D’ailleurs Joy Thompson, la conseillére du EWHC ne discute pas: «Cest une balance avec dans une main la vie d'un foetus et dans |'autre celle d'une femme et de sa destinée. Le foetus Langues Officielles Des résultats «insuffisants» OTTAWA (APF): Le Com- missaire aux langues officiel- les estime qu'il réegne dans beaucoup trop d’institutions fédérales «un .attentisme, voire une /éthargie inexcusa- ble» depuis |’adoption de la nouvelle Loi sur les langues officielles. Selon d'lberville Fortier, l’absence de réglements est responsable de ce climat d’attentisme qui se vérifie par une augmentation de 30 pour 100 des plaintes en un an. Faisant un bilan de |l’année écoulée depuis la proclama- tion de la nouvelle loi le 15 septembre 1988, M. Fortier note une faiblesse au niveau de l’offre active de services | bilingues, en personne, dans les bureaux ou il existe une demande importante. Les plaintes regues depuis un an indiquent que les services aux minorités de langue officielle sont insuffisants et cela, malgré la présence de pictogrammes portant sur l'offre active. Ca ne va guére mieux depuis un an dans le domaine de la langue au travail dans les régions désignées: M. Fortier réclame dés mainte- nant «un régime dynamique qui fournira au frangais l ‘oxygéne indispensable pour créer et innovem. Encore 1a, ‘absence de réglements se fait sentir, et M. Fortier demande que la réglementa- tion soit présentée dans les Suite en page's nest socialement rien, alors quelafemme est un étre mature avec un contrat social déja établi...». Question de choix. Au dela de_ |’avortement proprement dit certains s’en prennent a la clinique. Com- Suite en page 5 Colombie britannique: La taxe Wilson sur les Produits et Services, qui devrait prendre effet le 1er janvier 1991, semble déchainer le méconten- tement de certains contribua- bles delaprovince. Un employé de Liquor Store de Delta vient de fonder une organisation dénom- mée «SCRAP-IT». Les initiales recouvrent la phrase anglaise suivante: «Sincere Canadians Revolting Against Paying In- creased Taxes». Benny Wolfe, le contribuable en colére, adéja récolté, avec de l'aide bien sGr, prés de 1400 signatures. La pétition qu'il fait circuler a Delta demande au Ministre Wilson d’abandonner son projet. Un autre contribua- ble pas content, d’Edmonton celui-la, a déja fait offre de services. |l fera signer des pétitions en Alberta... Tandis qu’a Vancouver, d’au- | tres aigris du carnet de chéques projettent de rejouer la «Boston tea party», qui avait, en 1773, donné le signal de la révolte contre |l’Empire Britannique en Amérique. Comme en_ leur temps les colons avaient jeté du thé dans le port de Boston, les hommes d'affaires vancouvé- rois, chefs de la révolte veulent faire savoir au gouvernement fédéral que la _ taxe est inacceptable. Et pour cela, ils vont symboliquement déverser du thé (chinois) dans le port, ajoutant a la pollution de celui-ci.-. es | pen emsmeeen sahil; ooo«©«=© «8 =#=*«S~SC*CS<‘