i we Dapteertirtenttenithathitan tect ea eit et et dt ent Eye nara ne ree nS Victoria: Set 8 Chilliwack: 14 Kelowna: 21 Kamloops: 50 Prince George: 4 Terrace: 11 Programme de la télévision francaise de - Radio-Canada VOL. 5 No. 29 VENDREDI 29 JANVIER 1982_ Les Beaux Dimanches Arioso le 31, 21h30 Le chant d’un amour profond » «ll n'y a pas d'amour heureux», dit le poéte et sans doute est-ce plus fatal encore. pour cette sorte d'«amour, qui n’ose pas dire son nom». Ainsi, on aura vu tout au long de I'histoire, depuis Platon et Sap- pho jusqu’a Gide et Proust en pas- sant par Shakespeare, Verlaine et Rimbaud, que l'amour de la femme pour la femme ou de !’homme pour \'homme suscitait plus de chants tra- giques que d'hymnes heureux Ou sereins Faut-il y voir !é-résultat, d'une malédiction inhérenie a cette forme de passion, une aberration de la nature porteuse d'angoisse ou une dépression psychique conséculive a \‘ostracisme social? Autant de -questions débattues aujourd'hui sur la place publique et auxquelles la religion, la science, les créateurs. apportent des reponses certes contradictoires mais de plus en plus empreintes de comprehen- sion humaine et de bonne volonte. Quoi qu‘il-en soit, des artistes et des écrivains du monde entier osent aujourd'hui, plus nombreux que jamais, aborder ce douloureux pro- “bléme, en nous en. montrant non . plus seulement les aspectsenegatils “ou abjects mais les eae ats ~ reuses et épanouless: oe Une romanciere eiehecoica es grand talent, Louise Maheux-For- cier, vient a son tour nous proposer, avec un téléethéatre intitulé Arioso, l'histoire a la fois poétique et €mou- ‘vante de deux femmes qui, profon- dément amoureuses |’une de |’autre depuis leur petite enfance, doivent constamment se battre contre tout au monde: ou. en..eies-mémes qui vient entraver cet “amour réciproque qui les exalte, les confirme dans leur personnalité, les:fait vivre et monter en conscience. _ "+ Diffusé dans le cadre des Beaux Dimanches le 31 janvier 4 21h30, Arioso est une dramatique d'une grande subtilité. ~ psychotogique, vivante et fraiche gui cerne au plus pres, avec des moyens d‘artiste ins- pirée, un theme éterne! CSOT aa La dramatique Sous le chaud soleil! du Sud, a '‘ombre des palmiers ou s'ébattant dans le sable.blanc ou les eaux revi- gorantes de la mer, Sandra et Julie chantent leur bonheur de vivre dans la jlumiére de Dieu. Elles sont en vacances, presque seules a parcou- rir la plage immense, ‘et tout semble favoriser leur ardeur de vivre... Mais il faut revenir dans la grande maison; il faut affronter le quotidien et les besoins vitaux;.i! faut.travailler ~ “etilfaut surtoul vivre vraiment parmi les autres... et subir leur incompre- hension, leur jugement, leurs rebuf- fades. Et 4 compter de ce moment, nous pénétrons peu. a peu dans Hintimite de ces deux*tres belles femmes et nous vivons avec elles leur pathéti- que histoire. La blonde et tendre Julie quia maintenant 25 ans et qui vient de publier un premier livre ne saurait vivre autrement que dans le réve, tandis que Sandra, aussi brune que ' vive et emportée, exerce avec pas- sion son métier d’agent immobilier. Cette derniére n'est en rien recon- naissante ala mére de Julie de l’avoir- adoptée en bas age, meme si elle devint peu a peu la «soeur», l’'amie, l'amante de sa fille. En effet, cette mere bourgeoise, agée de 50 ans, Jeunesse’ La Course autour du monde . samedi 6, 19h301 La centiéme de «La Course» ‘Une centieme... d’autant plus quand on travaille avec des jeunes débordants d’enthousias- me et de talent: Préparez-vous a la féte, téléspectateurs de Radio- Canada... ce sera jour de réjouissan- ces le samedi 6 février , a la Course autour du monde, série qui a fait ses débuts au petit écran le 16 septembre 1978. On sait que la Course autour du monde donne a de jeunes cinéastes résidant dans |'un ou l‘autre des pays membres de la Communauté _des Télevisions francaphones. la “chance: de s’illustrer dans Je court _métrage et le reportage cinémato- ’ graphique, touten participant a une extraordinaire aventure. Aux tout débuts, le Canada francophone avait pris le départ de fa Course en méme temps que la France, le Luxem- bourg, Monte-Carlo et la Suisse. Aujourd’hui, Radio-Canada n’a que wois partenaires: la France, la Suisse et le Luxembourg. Chacun dés pays participants fait appel a un jury.qui — altribue les points aux concurrents des “trois autres pays membres, apres avoir vu, avec les télespecta- teurs, les films des concurrents qu’ ails analysent € et Comment Revast ca se célebre, et nous. On se souvient que les pre- miers.concurrents choisis pour pren- dre le départ se rendent d’abord en avion pour Paris. d'ou ils s’envolént ensuite vers toutes les destinations imaginables autour des cing conti- nents. On sait également que les jeu- nes cinéastes sont entierement libres ~de choisir le pays ou ils desirent aller, de méme que le sujet de leurs films. Les organisateurs du concours lais- sent les jeunes se débrouiller seuls apres avoir défrayé leurs dépenses - de' voyages et leur avoir fourni tout ‘equipement dont ils ont besoin. Libres d’aller ou bon leur semble, les cinéastes en herbe sont libres égale- ment de suivre leur fantaisie la plus débridée. Interview, reportage, film réaliste ou poétique, ils peuvent tour-° ner tout ce qui leur passe par ia tete et le coeur. Chacun des pays participants célébrerala 100e asa maniére. Ici, a Montréal, les télespectateurs verront réunis en studio six des jeunes cinéas- tes qui ont pris part a la Course en 79, 80 et 81. Quant-aux élus de cette année, Francois Dauteuil et Jac- - ques Robert, a l’extérieur du pays . tous les deux, ils se feront représenter l'un par un film (Dauteuil) et l'autre par son souvenir. M. Claude Morin, chef adjoint des émissions Jeunesse a Radio-Canada et membre de !’équipe de la Course, sont les jeunes concurrents. Il parle d’eux et de leur travail avec enthou- siasme et personne ne serait étonné de le voir partir 4 la Suite des concur- = * ‘abrielle Mathieu et Dorothée Berryman | veuve depuis plusieurs années, s'oc- Cupa beaucoup plus d’oeuvres de charité que de ses filles frustrées de tendresse maternelle comme d’af- fection paternelle. Elles vécurent donc constamment ainsi, l'une pour l'autre et l'une par \'autre, tantot dans un jardin de réve, tantdt le long de plages ensoleillées quand leurs études leur en laissaient le loisir. Elles manquerent de direc- tion et-d‘appuis solides, apprirent a ne compter que sur leur mutuelle— compréhension pour affronter les © problemes de |’adolescence et de la sexualité. Elles tentérent de se réali- ser et de s’équilibrer selon leurs pro-~ pres moyens. Julie se réfugia de plus en plus dans le réve et |’imagination un peu hors du monde et Sandra fon- ¢a a travers tout et tous, avec une sorte d’agressivité incontrdlable. La mére des deux jeunes femmes’ connaissait sans doute depuis long- temps |’amour de ses filles l'une pour l'autre mais ne Sut comment y faire face. Compréhensive malgré tout, mais sans allusion jamais 2 cette situation, elle tenta d’y remédier en encourageant et favorisant, aupres de _ Julie, les assiduites d'un homme d'af- faires de 37 ans. Ce dermer s'y prit mal aupres d‘une jeune femme si peu ‘sure d’elle-meme avec les hommes et précipita ainsi le drame qui devait méme se terminer en tragédie... rents pour se Balada “aux quaire coins du monde! Il nous a dit notam- ment: «Nous recevons un abondant courrier des téléspectateurs venant de tous les milieux.imaginables. La plupart des gens adorent I’ émission. D’ailleurs, la cote d'écoute le prouve: nous sommes actuellement dans les 400;000 aprés avoir débuté a 151,000 et.avoir atteint un sommet de 495;000. Ce qui est assez étonnant pour une série diffu- sée a cette heure- la, en pier week- wend.» Claude Monin nous. parle aussi-de la réaction des jeunes concurrents. A ce sujet, il-nous eonfie: «Fous les concurrents nous Ont assuré que, pour.eux, la Course autour du monde avait été une expérence enrichissante,’ une aventure inou- bliable qu’ils sont trés fiers d’avoir vecue.» La-dessus, M. Morin me tend la feuille de route de Francois Dauteuil dont, I'itinéraire est. en soi une extraordinaire aventure. On-peut y lire notamment que,‘entrete 13 sep- . tembre et le 13 févner,. le yeune ‘Les Beaux Dimanches A la poursuite d‘un réve le 31, 20h30 Ken Read, champion de ski Al'affiche des Beaux Dimanches, le 31 janvier 8 20h30,.A la pour- suite d’un réve, version francaise du film The Dream Never Dies, mettant en vedette le champion canadien de ski olympique Ken Read. Aujourd’hui agé de 25 ans, Ker Read est originaire de Ann Arbor, au Michigan, mais il habite Calgary ou sa famille a élu domicile. Représen- tantle club de ski du lac Louise dans I"équipe de ski alpin du Canada, Ken Read a remporté le second prix lors de la compétition mandiale pour hommes l'année derniére, aprés avoir gagné deux coupes du monde et avoir frdlé le premier prix a 2/100e de seconde prés. Considéré comme un heros dans son domaine au pays, Ken Read a débuté comme champion en 1975, en devenant le premier Canadien a remporter la Coupe du monde de ski alpin. Favorit pour remporter la médaille d'or aux Olympiques du lac Placid, Read s‘est attiré la sympathie non seulement des sportifs cana- diens mais de ceux du monde entier -quand il perdit un ski lors de la des- cente, anéantissant ainsi tous ses espoirs de gagner quoi que ce soit. En janvier 81, Ken Read a été blessé lors d'une compétition a Garmisch, en Autriche, ce qui l'a empéché de participer a d'autres concours durant toute une saison. Le film A la poursuite d'un réve ~ nous fait vivre de facon intense les exploits de Ken Read sur toutes les pentes d’ Europe et d’Amérique. De Val d'lsére a Kitzbuhel en paSsan par Val Gardena et Schladming, nous suivons Ken Read et ses deux cinéaste Se sera promené de Paris a Stockholm et Copenhague, de la a- Tel-Aviv et au Caire, puis a Delhi, Jaipur,”_ Katmandou, Colombo, Bangkok, Hong Kong, Singapour, Djakarta, Papeete, Los Angeles, Mexico, Quito et Rio, pour terminer a Paris en passant par Dakar, Las Pal- mas et Lisbonne... Ouf, comment ne pas bondir de fierté aprés avoir accompli pareil périple? La Course autour du monde est une réalisation de Jean-Paul Leclerc, assisté de Germaine Filion. Juré per- manent: Jean-Pierre Masse. La série est animée par Reine Malo Culture et information Science-réalité “samedi 30, 20h35 Le Renouveau du charbon A l'émission Science-réalité, le samedi 30 janvier & 20h3'5, on pro- posera aux téléspectateurs quatre sujets d'un grand intérét: scientifi- que. plus proches compagnons, le Cana- dien Steve Podborski et te Suisse Peter Mueller. Tous les chroniqueurs sportits qui ont vu A la poursuite d’un réve ne tarissent pas d’éloges. Archie McDonald, du Vancouver Sun, écrit: «Read a terminé second au lac Pla- cid. Mais il a été si merveilleux que si on avait été a Hollywood, on fur aurait fait reprendre la scéne autant de fois qu'il l’aurait fallu pour qu’il en sorte premier.» Fred Haeseker, du Calgary Herald, nous dit: «Read a été le plus pres de la Coupe du monde de tous les athletes nord-américains, et tous les spectateurs présents |’ont senti comme lui.» Les Beaux Dimanches Superstar: Yvon Deschamps le 31, 19h30 Les multiples talents d‘une grande vedette Dans cette émission qui nous sera présentee dans le cadre des Beaux Dimanches.|e 31 janvier a 19h30, nous découvrirons toutes les facet- tes du talent d’'Yvon Deschamps. En plus de nous offrir une rétros- pective de sa carriére, Jacques Bou- langer s'entretiendra avec tui pour qu'il nous fasse-part de ses commen- taires. Car nous reverrons Yvon Des- champs alors qu'il était animateur pour des émissions d’enfants. Nous le retrouverons aussi dans des télé- romans, des téléthéatres et dans des longs métrages. Ce Superstar: Yvon ol ee ne serait pas complet si ce grand monologuiste ne nous _ offrait quelques-uns de ses petits chefs- d’oeuvre. Nous aurons donc la chance de voir Yvon Deschamps dans trois monologues et aussi dans quelques chansons. En plus de nous présenter un. ancien monologue et un autre qu'il fait actuellement, 1 ‘nous offrira un tout nouveau mono- logue dont ce serada Premiere diffu- sion. Avec I’humour qu‘on lui connait, on peut vraiment s‘attendre a passer une heure agréable et drdle. L’or- chestre sera dirigé par Libert Subi- rana. Réalisation: .Auréle assisté de Gisele Légaré. Lacoste, _ ll sera d’abord question du traite- ment des Grands brilés a I’aide de peau artificielle, apres quoi on abor- dera le probleme de !énergie a tra- vers /e Renouveau du charbon. Face a la crise de |’énergie, les pays occidentaux se tournent de plus en plus vers de nouvelles *sour- — ces d‘approvisionnement dont, au i premier titre, le charbon. En effet, les programmes de conversion élaborés par |'ex-président des Etats-Unis, Jimmy Carter, et repris par son suc- cesseur, Je président actuel Ronalc Reagan, en sont un bel exemple. ll est évident que le charbon peut encore rendre a I'humanité de grands services puisqu’il représente déja le quart (25%) des approvision- nements énergétiques mondiaux. Et les experts sont maintenant en mesure d'affirmer que les réserves connues en charbon sont encore de ordre de trois mille milliards de barils de pétrole extrait du charbon, soit cing fois plus que les réserves connues du pétrole existant. L'idée de transformer le charbon en carburant liquide est apparue d’abord en Allemagne avant la Pre- miére Guerre mondiale, et la techno- logie effective fut par la Suite employée par les nazis pendant Seconde Guerre mondiale. — Mais c’est vraisemblablement en “Alberta que la liquéfaction du char- bon pourra éventuetiement voir le jour. Animateur. Donald Dodier. Réali- saliont son ilies =