4 / ODNOOnOD YC); GO); COG .CO GO), 2, Le Soleil de Colombie, 21 Mai 1976 A. Piolat PUBLIE PAR ODO DOD OD ODHODODneOOne CO) GOGO GO GOL CO CONGO Gol CoCo! Go 'l'Gs SE TENE TE IE HE IE TEA CONSEIL D’ADMINSITRATION J. Baillaut DIRECTEUR: André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTEUR: Marc Béliveau GRAPHISTE; Richard Sandoval SR FR KR ROR KR RICE ERE $C RE LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Varicouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxieme_classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA DOD CD OD HODHOD ODODE o EN COLOMBIE - BRITANIQUE N. Therrien “GO'LCO! GO! GoGo Go! V5Z 2W3 1 COVCOGo! COMMENTAIRE Christiane COTE Le beau temps est 4 nos portes et, avec lui, revient, pour les francophones, l’occasion de s’interroger et de remettre en question ‘le rdle“joué par~“l’orga- nisme qui les représente officiellement: la Fédéra- tion des Franco-Colom- biens. Malheureusement pour cette derniére, plus oupeu de personnes se font des il- lusions sur sa supposée ‘*représentativité’’ puis- qu’a toute fin pratique, el- le n’est plus qu’une struc- ture administrative, vide, puisque privée du support de la masse des francopho- nes ou méme d’une portion significative de ceux-ci. Situation que ces derniers ont créée eux-mémes d@ailleurs par leur apa- thie devant les sujets qui les concernaient de prés et tous les conflits internes et mesquins qu’ils ont en- tretenus. : Les congrés annuels dela Fédération ont souvent été le prétexte 4 l’exhibition de ces derniers: verrons- nous, cette année encore, des discussions stériles s’éternisant Apropos de sujets secondaires qui a- musent peut-6tre une par- tie de l’auditoire, mais em- péche la majorité de celui- -ci de discuter des problé- mes de base relatifs 4a notre survie dans 1’Quest. Pourtant, 1l’année qui vient dese dérouler a vu plusieurs événements sur- venir qui pourraient avoir des conséquences signifi- catives pour nous et qu’il serait important d’aborder au cours du congrés. Le plus important au niveau national esr sans doute la création de la ‘‘Fédéra- ‘tion des minorités franco- - phones hors Québec’’, qui s’est constituee afin de faire pression auprés _du Secrétariat ~ d’Etat. Ce ._ sées sur les cela, le temps ou jamais’’ du. mouvement a déja eu des répercussions puisque M. Hugh Faulkner annongait récemment des modifica- . tions 4 son Ministére, ba- tions des minorités. Chez nous également, en Co- lombie Britannique, J’an- née aura été fructueuse, puisqu’un document im- posant sur 1l’éducation en frangais au Canada, ac- compagné de recomman- dations précises pour V’instauration d’un tel systéme dans. la provin- ce, a été assemblé et se- ra presenté au gouverne- ment de M. Bennett sous peu. A la lumiére de ces deux. faits, les délégués ac- cepteraient -ils de discu- ter politique. Et leur en donnera-t-on la possibili- té, ou assisterons-nous, - comme l|’année derniére, - a une assemblée générale manipulée et baclée. Le temps presse et il est plus que temps que la Fé- dération obtienne un man- dat clair et vigoureux sur les démarches qu’elle de- vrait entreprendre auprés des différents niveaux de gouvernements. Les minorités francopho- nes hors-Québec sont une espéce en voie d’extinction; le document ‘‘C’est groupe des minorités fran- cophones. 1’a clairement démontré. Sans réver de pouvoir arréter le mou- vement irréversible de I’histoire, il est toutefois possible de le ralentir et chaque année passée dans l’apathie ne fait qu’accé- lérer le phénoméne d’as- similation. : Et ce n’est pas la venue de la Télévision francaise a Vancouver qui arrétera le processus, ne nous leur- ~ rons pas. 2 GOGO! GoGo Go! GoGo LGolLG @UE PENSEZ VOUS DE LA HAUSSE DES TARIFS 2 a4 | SS Victoria, C.-B. -'M. Jack Davis, ministre des Transports et Communications a annoncé une majoration de 100% 4 200% des tarifs sur les traversiers pro- vinciaux 4 partir du ler Juin 1976. revendica- | editorial N.D.L.R. Cette semaine, semaine du Congrés de la Fédération des Francu- Colombiens, nous ne pouvons trouver de meilleur moyen de rappeler aux dé- légués et aux observateurs que tous leurs efforts seraient nuls si le francais n’est pas parlé 4 la maison. L’éditorial du Bulletin Canadien-Frangais de Calgary reproduit ci-dessous est une preuve que d’autres partagent la méme opinion. ~ Parler francais ... Il y a quelque temps, 4 cette place du bulletin de la SFCC, Estelle Paradis pu- bliait un éditorial intitulé ‘‘La langue frangaise’’. Plus recemment, le Franco- Albertain publiait une lettre de Mme F. Despins, 73 ans, ‘thumble pionniére de l’Alberta’’ demandant, je dirais presque adjurant, que les francophones par- lent arangels 4 la maison. Je désirerais revenir sur le sujet tant il me paraft essentiel. Si vous le voulez bien, interrogeons-nous unemjnute, une vraie minute. Pour- quoi appartenons-nous 4 des groupements de population qui éprouvent le be- soin de penser, de s’exprimer, de communiquer, de vivre en un mot, d’une maniére qui leur est propre. En d’autres termes, quelle est la raison d’étre des associations de francophones, que ce soit au niveau de la ville de Calgary ou 4 celui de la province. Il y a une réponse et une seule: c’est la LANGUE FRANCAISE. Malheureusement, dans les provinces de l’Ouest, et plus spécialement 4 Calgary of les francophones sont véritablement dilués dans la masse de la po- pulation, la pratique delalangue francaiseest exposée 4 une usure permanente, en raison de l’utilisation journaliére et obligatoire de l’anglais. Moins on parle francais, plus on le perd. Bien sfr, cela ne vient pas d’un seul coup. La de- perdition est lente et insidieuse: sans qu’on y prenne garde, le vocabulaire s’appauvrit, on a du mal 4 reconstruire ses phrases. Puis on butte sur les mots, on patauge entre le francais et l’anglais, et c’est bient6t l’extinction. Plus encore pour l’héritage francophone, les jeunes parlent moins souvent et moins bien le frangais que leurs parents. . .A ce train-14, il ne faut pas se ber- cer d’illusions, nos associations francophones sont condamnées 4 disparaftre. Et pourtant, rien n’est joué sinous savons réagir. Et ceci est notre respon- sabilit. Les activités des associations francophones doivent 6tre, en priorite absolue, orientées vers la pratique etla diffusion du frangais, car l’existen- ce méme de ces associations en dépend. Le moment est d’ailleurs choisi; jamais l’attitude du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux a légard du francais n’a été aussi favorable, jamais les moyens de la culture francaise n’ont été aussi puissants et aussi nombreux: écoles, films, biblio- théques, conférences ET MAINTENANT RADIO & TELEVISION. Mais aussi, rien ne peut remplacer l’action volontaire de parler frangais 4 la maison, de lire un livre francais, de regarder la télévision frangaise, etc. . -Tout se tient, la survie et le développement des associations francophones sont liés Ala permanence du parler francais et la permanence du parler frangais nécessite d’abord un effort personnel de chacun de nous. = C’est le moment ou jamais. Et cet effort en vaut la peine si nous voulons res- ter nous-mémes et si nous comprenons notre devoir d’assurer la reléve de la francophonie. Ne soyons. pas timides. I} suffit de voyager pour voir que, partout dans le monde, la culture francaise, la langue frangaise, sont syno- nymes. de progrés, d’excellence et de bon goftt. Peut-étre cela n’apparait- il pas 4 l’évidence en 1976 4 Calgary (AlbertaQ. .mais c’est vrai. Charles BIZARD .. een ts ’ ae | a eat i ee he tk ee ee ee ee es nis sei tr i ee ‘ heals Be a te os ois Sue ia : NRE li we MIRON nae? OCIS ly tt ati i iat Pane, a | . pCR ior sae gdh sada 2-8 } caitlin ;