2, Le Soleil de Colombie, 28 Mai 1976 mn CoC), CO, CO, CO, GO, CO, GD,C9,.69, G9, 29 | G9, G9, G9, CO ¢ ae cee ae ot ae “4 ih sie oie \ SS Le SEUL JOURNAL DE KANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANIQUE CONSEIL D’ADMINSITRATION A. Piolat J. Baillaut N. Therrien Ag dy, i oN ee : r\\ \ CD,C9,C9,CG9,G49, GO, Go, Gy * GOL CO) GOLG ) DIRECTEUR: André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTEUR: Marc Béliveau GRAPHISTE: Richard Sandoval Preererrrrrrrr TT titi ri trate iti tt ett 2 . : PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $218 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone :-879-6924 = V5Z 2W3 Courrier de deuxieme-classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA c ee Te tee ae ae : ) ceeer Rone ai ic impennecettni Sig St inn as akan ne el TS ane om \ RAS ta Xt?) Ha tO J Le \ es CO 1G) CGD, GD G9 ,GD Go. Go ,Go,* \\ F a he \ \ i ‘ NN GO! GO! GO! GO! COL CO) COCO CO Ce ari ) OD CO_CD._GO_| GO! GO) GO Co. CO) CO. CO CO CD CO Gol Co) COMMENTAIRE Je n’ai pas assisté au der- tion des Franco-Cotom- biens qui s‘est tenu en fin de semaine derniére a Victoria. Mais si je me fie aux re- portages que j’en ai enten- dus et aux propos que j’ai recueillis ici et 14, de per- sonnes qui s’y étaient ren- dues, ce fut un **bon con- grés’’. Selon les termes d’une personne A qui j’ai parlé, c’était ‘‘organisé sans étre - manipulé, vivant sans tour- ner A la pagaille’’. Donc, les organisateurs ont fait du bon boulot et il faut les en féliciter. Pendant que les congres- sistes s’en retournaient chez eux, s’ouvrait 4 1’Uni- versité de Colombie - Bri- tannique un colloque des colléges communautaires du Canada sur l’identité culturelle. Puisque je ne peux quand méme pas tout manquer et que j’étais de retour en Co- lombie-Britannique, j’ai assisté 4 l’une des__ ses- sions du colloque: l’identi- té des franco-colombiens. Et des exposés des deux orateurs, Robert Pichette et Jean-Marie Bergman, du bureau du Commissaire aux langues officielles, j’ai retenu que, sans action po- litique, les questions ne se- ront pas résolues. G’est 14, heureusement 4 mon avis, la voie sur _-la- quelle la Fédération genfin reconnu qu’elle devait diri- ger ses efforts. Pour cer- tains, la seule expression *taction politique’’ est a é- viter comme la peste. Fau- drait surtout pas incommo- der ces autorités politi- “ques, dont nous vient le plus Clair’ de nos" fonds. * ~ ce n’était e Jean DUSSAULT Comme si, premiérement, ‘pas notre | Bip lisions des gens pour ne servir que le voisin. A regret et malgré nous, a dit un délégué 4 Victoria, nous nous dirigeons vers les pressions politiques. Un autre, plus réaliste 4 mon sens, a reconnu que c’était 14 la solution. C’était 1A une position ré- aliste, parce que c’est au niveau politique que se. les décisions. Quand nous aurions les meilleures idées, quand nous serions méme ~ les seuls 4 avoir de bonnes idées, s’il n’y a pas quel- que part un (e) politicien (ne) qui se sente mal 4 l’aise de ne pas voir cette bonne idée mise en vi- gueur, le résultat restera ce qu’ila trop longtemps été: une série de courbet- tes, politesses et tapes dans le dos. Ca, c’est quand les franco- phones d’ici ont été chan- ceux. Il semble qu’une _vitalité particuliére anime la fran- cophonie colombienne de- puis quelque temps. Je ne partage pas l’optimisme de certains mais, si, effecti- vement, les énergies (et les frustrations) accumu- lées n’attendent que 1’oc- casion d’étre lachées, je ne vois pas pourquoi_l’oc- casion qui est finalement toujours 14, ne serait pas accrochée. Un rapport sur la situation du francais dans le systéme éducationnel en Colombie- Britannique a été remis au Ministre responsable, Pat McGeer. Personnellement, je doute prennent is fort que cenoble personna- ~ * ~ “gé de tour d’*ivoire ‘prerine * VANCOUVER: Election partielle dans Vancouver Est le 3 Juin prochain. La démocratie se meurt par le manque d’intérét des citoyens. deuxiémement, nous é- * ni l’organisation. “La fonction premiére d’une organisation 4 but informatif, n’est-ce pas en prin- cipe d’éclairer le public au furetamesure que les questions se présentent. Ac- lorganisation en charge des services d’informations et d’héberge- ment rivalise d’ignorance avec le public, 4 cette seule difference prés que le pu- tuellement, . éditorial Labyrinthe blic paie et que l’organisation empoche l’argent. Le service d’information Habitat, parait-il, utilise les deux - Jes du Canada. Les différents organismes concernés, tels les media, recoivent en vrac des informations sur Habitat. Le manque de coordination est flagrant, puis- que communiqués en francais, en anglais (quelquefois 4 copies du méme document) se chevauchent les uns les autres. Les expéditeurs souvent 3 documents identiques proviennent de 3 expéditeurs différents. Sur chacun des documents, on trouve cette note ci-jointe:‘‘Pour votre information’’. A vrai dire, la campagne d’informations vit dans un labyrinthe. Qui s’occupe de quoi. Les communiqués venant d’ Habitat inondent les salles de nouvelles... .et il pratiquement recevoir ‘‘un mode d’Emploi’’ sur toute cette informa- tion sans embargo, pour reconnaitre ce quiest important, . ce qui ne l’est pas. . faudrait L’organisation en charge ne semble guére le savoir. Le service d’hébergement, quant 4 lui,n’est drélement pas plus rédé. Demandez par exemple le logement que le service d’Habitat a fourni 4 un délégué et on vous expliquera que, bien que vous sachiez le nom de la personne, la date de sa parti- cipation a Habitat, il vous faut savoir sadate d’arrivée. . faut pas savoir A quelle date le délégué a fait sa demande de réservation. Vu que le service d’hébergement ne donne pas de renseignements, on vous retransfére au service d’informations d’ Habitat qui avait bien voulu vous donner le numéro de téléphone du service d’hébergement. Comment faut-il appeler ce procédé. . .il coftte cher aux Canadiens, cependant. C’est 4 se demander siles responsables des différents départements de l’organi- sation cherchent, par cette inondationde communiqués, 4 justifier leur raison _détre. - Marc BELIVEAU d’informations sont variés, soc AS Bey aes cin gel oer Se o cos Si pad ng : : : : oe ee ee _ Personne ‘ne sait ce quise passe A Habitat et Habitat Forum, nile public, | — langues officiel- -c’est tout juste s’il ne la peine de s’intéresser 4 la question, et il faut re- connaftre qu’il n’a pas que cela 4 faire mais, aprés lui, ce devra étre un autre. Par ailleurs, ce méme excellent rapport nous montre qu’un trop grand nombre de gens interro- ‘gés dans le‘ cadre de 1’é-~ tude, se fout 4 peu prés éperdument du sort de la langue frangaise dans cette province. Et il s’a- git 14 de francophones vi- vant ici. Quelle belle porte de sor- tie pour un politicien! En d’autres mots, tant-que - “les francophones; dut-m OS treet ns tennteeee» la trés grande majorité d’entre eux, ne se décide- ront pas 4 lever leur der- riére de leur chaise, ils ne doivent pas s’attendre A ce qu’un ministre léve le sien de la sienne. .. “-L’oceasion est pourtant 1a. soe oe i ee &£ art hee iP nn sony = EN Sy. : ae ees pod Mies