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J’a1 toujours eu beaucoup d’admiration pour Solange Harvey, dont je Jisais
quotidiennement les chroniques (« Le Courrier de Solange») dans le Journal de Québec, du
temps ou Je résidais dans une banlieue (Charlesbourg, devenue depuis un « arrondissement » ...)
de cette ville. Je prisais la franchise, la pertinence et le gros bons sens dont elle faisait preuve
dans ses réponses aux correspondant(e)s. La lecture de sa biographie n’a fait que décupler mes
sentiments de gratitude et d’estime pour cette dame de coeur. En effet, en prenant conscience du
chemin de vie qui est le sien, on ne peut qu’appreécier les qualités remarquables de cette femme
unique. Voici donc une présentation de sa biographie.

Quand il ne reste que l’amour...

(Jean-Pierre Bélanger, 2004, © Les Editions TVA inc., 318 pages.)

Je vous cite de larges extraits de la présentation de cette biographie, telle qu’on Ja
retrouve sur le plat (dos) du bouquin :

« Pendant 25 ans, Solange Harvey a été la courriériste la plus consultée du Québec.
Chaque jour, plus d’un million de lecteurs ont eu recours a ses conseils. Aujourd’hui, c’est a son
tour de vous confier certains moments intimes de sa vie personnelle et professionnelle. Dans un
récit émouvant, elle présente |’ histoire d’une survivante.

Nee dans une famille pauvre de cultivateurs, elle a été élevée dans un univers de peur et
de culpabilite. L’amour, la sexualité étaient des sujets tabous; elle les découvrira d’une maniére
brutale, a 17 ans. Elle amorce alors une relation de souffrance, mais aussi de désarroi. La vie ne
la gate pas: un mari disparu, cing enfants en bas age sur les bras et un hétel en faillite.
Comment s’en sortir? A force de courage, de volonté, de ténacité et au gre d’emplois precaires
tels que barmaid, serveuse de restaurant, vendeuse de cosmétiques ... Toutefois, la nuit venue,
lorsque les enfants sont couchés, un autre monde lui ouvre ses portes, celui de l’alcool.