14 Le Soleil de Colombie vendredi 18 janvier 1980 L'épreuve supréme Le Super Bowl, 13e édition... A l'Orange Bowl de Miami, 79484 spectateurs (et 75 mil- lions de téléspectateurs, aux Etats-Unis seulement) voient le quart-arriére Terry Bradshaw compléter 4 passes de touché (un record!) pour mener son équipe & une troisiéme victoire au Super Bowl. (un autre re- cord!). Le résultat final: Stee- lers de Pittsburgh 35, Cowboys de Dallas 31... le pointage le plus élevé pour un match de Super Bow! (encore un record!) C’était il y a un an, le 21 jan- vier 1979... L’analyste Jean Séguin, de la télévision francaise de Radio-Ca- nada, s’en souvient. Il était 1a... comme_a tous les Super Bowls depuis le début. Comme au pre- mier, le 15 janvier 1967... C’était au Colisée de Los An- geles, le théatre des Jeux Olym- piques de 1932 et celui, bientét des Olympiques de 1984. Dans les gradins, la plus faible assis- tance de l'histoire du Super Bowl: 61 946 spectateurs. Sur le terrain, les Ligues Nationale et Américaine se mesurent pour la premiére fois (2 ligues bien dis- tinctes... la fusion allait se faire quatre ans plus tard!). Green Bay bat Kansas City 35 4 10. La Ligue Nationale est la meilleu- re! L'année suivante aussi. Pour la télévision francaise de Radio-Canada, la description du premier Super Bowl est assurée par Yves Létourneau et Jean Sé- guin. A la réalisation, on retrou- ve Yvon Giguére, le chef actuel du service des émissions spor- tives de Radio-Canada! Et il y eut le 12 janvier 1969, le Super Bowl Ill, l'un des grands moments du sport pro- fessionnel des 50 derniéres an- nées. A Miami (encore!), Joe Namath et les Jets de New York éclaboussent la réputation de la Nationale en surprenant les Colts de Baltimore, 16 a 7. Cet- te victoire inattendue rétablit l'équilibre et annonce la fusion des deux Ligues. C'est en 1970 qu'enfin, une seule et méme Li- gue regroupe les Conférences Nationale et Américaine de foot- ball... la Ligue Nationale telle qu'on la connait aujourd’hui. Dé- sormais, le Super Bowl appar- tient a la Conférence Américai- ne qui en remporte les honneurs tous les ans, sauf en 1972 et 1978 alors que les Cowboys de Dallas sauvent la face. Raymond Lebrun remplace Y- ves Létourneau, au poste de commentateur. L’analyste: tou- jours Jean Séguin... Et le 7e Super Bowl, a Los Angeles (il aura fallu attendre sept ans avant qu'on y retour- ne)... Les Dolphins de Miami couronnent une saison parfaite (14 parties réguliéres et 2 mat- ches éliminatoires) en gagnant 14 @ 7, aux dépens de Washing- ton, 17 victoires en 17 mat- ches... tout un record! Le Super Bowl, 14e édition... le 20 janvier 1980! De retour a Los Angeles, & Pasadena plus exactement, au Stade’ de |'uni- versité qui, en 1977, a abrité une foule record de 103 438; spectateurs pour le match du Super Bowl XI. Dans quelques jours... Radio-Canada y sera, bien sar, avec le commentateur Raymond Lebrun, le réalisateur Julien Dion et I'analyste... Jean Séguin, évidemment! Soyez-y vous aus- si, dés 1§ heures, le dimanche 20 janvier. C’est & ne pas man- quer! Pierre A. Gariépy —_ ‘he 2h afc 246 ae ae 2h 2fe ofc ac 3c fe afc 2h ac he fe 2h afc a 2h afc ake akc ofc afe ake 2h ke Super Bowl... du ter au 13e! 1 15/1/67 Green Bay 35 Kansas City 10 & Los An- geles (61946 _ specta- teurs) il 14/1/68 Green Bay 33 Oakland 14 @ Miami (75 546 spectateurs) Wl 12/1/69 New York 16 Baltimore 7 a& Miami (75 389 spectateurs) IV 11/1/70 Kansas City 33 Minnesota 7 a la Nouvel- le Orléans (80562 spec- tateurs) V 17/1/71 Baltimore 16 Dal- las 13 & Miarni (79 204 spectateurs) VI. 16/1/72 Dallas 24 Miami 3 & la Nouvelle Orléans (81 023 spectateurs) eleSbbneeioisbietaiooioieiebiciek tele skk Vil 14/1/73 Miami 14 Was- hington 7 @ Los Angeles (90 182 spectateurs) Vill 13/1/74 Miami 24 Min- nesota 7 a Houston (71 882 spectateurs) IX 12/1/75 Pittsburgh 16 Minnesota 6 a la Nouvel- le Orléans (80997 spec- tateurs) X 18/1/76 Pittsburgh 21 Dallas 17 4 Miami (80 187 spectateurs) XI 9/1/77 Oakland 32 Min- nesota 14 & Pasadena (103 438 spectateurs) Xl 15/1/78 Dallas 27 Den- ver 10 & la Nouvelle Or- léans (75583 specta- teurs) XII 21/1/79 Pittsburgh 35 Dallas 31 a Miami (79 484 spectateurs) Guillaume le Conquérant A Radio-Canada, le 20 janvier, a 14 heures, on proposera. un épisode de la série les Routes ‘des Vikings intitulé: De /a Nor- mandie a Hastings. Nous y verrons comment les Vikings, aprés avoir consolidé leur emprise sur la Normandie grace @ Guillaume ier dit le Conquérant, s’élancérent a la conquéte de |’Angleterre. C'est & Hastings, le 14 octo- bre 1066, que Guillaume ter y remporte une éclatante victoire sur le roi anglo-saxon Harold II. Ainsi, |'Homme du Nord devient roi d’Angleterre et y renforce aussit6t la monarchie en:y im- plantant le régime féodal. II n'hésite pas & confisquer les terres des Saxons au profit des Normands et crée une adminis- tration efficace en s’appuyant sur l'Eglise. Ce film, d'une indéniable va- leur artistique et culturelle, est distribué dans les pays qui en font la demande par I’URTI ou Université radiophonique et té- lévisuelle internationale. Cet organisme est patronné par plu- sieurs pays qui y acheminent des films documentaires~d'une indéniable qualité et qui répon- dent par ailleurs 4 des critéres trés précis, Par exemple: un in- térét international, des inter- views ou des entretiens ne dé- passant pas 5% de la durée du film, etc. Les Grands Films En mai 1940, trois soldats frangais séparés de leur unité ont réussi a échapper aux Alle- mands. S’emparant d'une dé- _ Panneuse ennemie, ils libérent leurs compagnons de la 7e com- pagnie. Envoyés-en éclaireurs, ils doivent, & cause de circons- tances abracadabrantes, chan- ger-leurs uniformes pour ceux d'officiers. Pris ainsi par les Allemands, ils sont traités avec égards et réussissent a s’éva- der de nouveau. Interprété et réalisé par Ro- bert Lamoureux, cette comédie bouffonne a comme sujet prin- cipal les caractéristiques du Frangais moyen et sa propen- Lassée de vivre avec son ami, Pauline le met & la porte. Elle se débarrasse aussi d'un ven- . deur qui fait du porte-a-porte nommé Max Le Tenace. Ayant décidé de perdre quelques kilos, Pauline commence un régime et se retrouve coincée entre son idée fixe de maigrir et l’ordina- teur qui régle sa vie sans qu’elle ne sen rende compte. L’ordina- teur aide son médecin a la Soi- gner, la met @ la porte a cause de ses retards, traite ses con- traventions, organise le ramas- sage du lait qu’elle boit, analyse ses tests et lui trouve méme un conjoint. Par hasard, il se trou- En Bref © Au programme deCiné-jeunes- se le samedi 19 janvier a 15 heures: /a Petite siréne et le Gant de baseball. Le cinéaste Georges de Neuburg a filmé /a Petite siréne, un des plus jolis contes du célébre écrivain da- - nois Hans Christian. Andersen. Le conte a pour héroine une pe- tite siréne qui découvre au fond de la mer |’épave d’un navire qui vient de couler. Grace a la petite siréne, un beau prince qui se trouvait a bord évite la noyade certaine. Le film Je Gant de baseball, réalisé par Michael Brownstone avec la collaboration du Conseil des arts de l'Ontario nous ra- conte l'histoire d'un petit gar- ¢on bien malheureux parce qu'il -N'a pas assez d'argent pour a- sion naturelle a I'utilisation du «systeme D». Dans une suite de pris-repris-évadés, les trois comparses entrainent le specta- teur dans des situations loufo- ques ou l'important n’est pas ce ‘qui.va se passer, mais comment cela va se passer. Dans une re- cette qui a fait ses preuves, le jeu débonnaire et décontracté des comédiens emporte la sym- pathie. Bien que les situations ont un relent de déja-vu, on re- trouve d’excellents gags. C’est un film sans prétention qui se tegarde avec plaisir. On a retrouvé la septieme compagnie, aux Grands Films, le jeudi 24 janvier a 20 h 30. ve que cet homme soit Max Le Tenace. : Ce film traite de |’omniprésen- ce de ce mystérieux engin, I’or- dinateur, & tous les tournants de la vie d'une jeune fille sim- ple. Sans chercher & ‘aller vrai- ment au fond du sujet, le réali- sateur, Francis Fehr, présente, plus qu’il n'analyse, |’importance du réle de |’ordinateur dans la vie de Pauline. Le spectateur s’attache a Pauline par le fait que |’on vit tous plus ou moins une vie réglée par ordinateur. Pauline et I'ordinateur, au Ciné-club, le dimanche 20 jan- vier & 23 h 10. cheter le beau gant de baseball qu'il a vu dans une vitrine de magasin d’articles de sports. © Reflets d’un pays nous par- vient de Toronto le mercredi 23 janvier 4 23 h 20. L’animatrice Monika Merinat interviewe Au- gustin, Joachim, Marcel et Na- poléon Dubreuil, quatre fréres qui ont fondé en 1951 une ville qui porte leur nom: Dubreuilvil- le, petite municipalité de 1200 habitants située a 800 km de Toronto. Les fréres Dubreuil nous racontent comment, de bi- cherons qu'ils étaient dans leur _jeunesse, ils sont devenus hom- mes d'affaires et comment au- jourd'hui ils songent a Ja passa- tion de leurs pouvoirs a leurs enfants. Recherche et réalisa- tion: Dominique Molin.