WASHINGTON
Une maman angoissée a pré-
senté sa fillette couverte de
cicatrices & une audience du
ministere américain du Com-
merce pour protester contre
les demandes de lindustrie
du vétement visant a abais-
ser les standards d’iniflam-
mabilité exigés pour les véte-
ments de nuit des enfants.

Tenant la main de sa
mere, Elizabeth Brehm, une
{rele fillette de cing ans de
Des Moines, lowa, qui a sur-
vecu par miracle lorsqu’il v
a deux ans sa chemise de
nuit prit feu, grimpa sur la
scene de l’auditorium sous
l'oeil attentif des fonctionnai-
res du gouvernement. Son vi-
sage, son cou et ses bras
étaient couverts de cicatri-
ces: des collants blancs et
une robe recouvraient le
reste de son corps.

La’ petite fille quitta la
salle avant que sa mére, Ma-
ryjean, 29 ans, ne raconte

d’tune voix tremblante l’incen-
die, les hurlements de dou-
leur durant les mois de trai-
tement et les vilaines cicatri-
ces permanentes qui lui res-
teront.

“Quelle torture. messieurs,
que d’observer son enfant es-
sayant de marcher de nou-
veau, d’entendre ses cris de
douleur a chaque pas, ou de
Ventendre hurler cing jours
de suite quand Ja chair de sa
poitrine était a nu, et quand
on devait changer ses panse-
ments’, dit Mme Brehm.

“Toutes ces souffrances
n’aureient pas eu lieu si les
fabricants avaient pensé que
sa vie et. son bien-étre va-
Jaient les quelques cents de
plus pour rendre ininflamma-
ble la chemise de nuit qu'elle
portait.””

Mme Brehm ¢raint le jour
ou sa fille, devenue adoles-
cente, lui reprochera de |’a-
voir laissé vivre. ‘‘Mainte-
nant je me tourne vers vous

avec la méme rage et la
tnéme frustration et je vous
demande: Comment avez-
;vous pu la laisser se bri-
der?”
_ En 1967 le Congrés améri-
cain avait voté une loi de-
mandant au ministére du
Commerce d’établir les nor-
ymes_ dininflammabilité. La
petite Elizabeth se brila en
mars 1970 en allumant un
briquet.

Le briquet n’avait pas d’es-
sence mais 1’étincelle suffit a

enflammer la chemise de
nuit de la petite.
Ce témoignage vint ap- CouRS DE

puyer Jes~ nouvelles normes

d'inflammabilité. émises par SOINS AU FOYER

le ministére du Commerce. _,
La CROIX-ROUGE f @ ©

iqui seront en vigueur en juil-
C'EST VOUS NR

‘let 1973. Les fabricants s’é-
‘| C'EST MOI

,taient plaints de ce que Jes
1| C'EST NOUS TOUS

‘normes de perfection étaient
impossibles a atteindre.

Chez Carmen

Récemment j’ai connu une
dame (Indienne) qui est dé-
ménagée A Vancouver il n’y
a que six mois. Elle nous a
fait du poulet en curry qui
est merveilleux.
fait du poulet au curry qui
est merveilleux.

Poulet au curry chez Ratna
3 livres de blancs de volail-
le, désosser et plumer

1 oignon large, haché

1 2 tasse d’huile

3 c. A thé de sel

1 gousse d’ail, haché

1 1/2 c. A thé de gingembre
frais, haché

1 c. 4 thé de cumin, en poudre
lc. & thé de tumeric

1 1/2 c. A thé de coriandre
en poudre

1/8 c. A thé de cayenne
1/2 tasse d’eau oto

1 tasse de tomates en boite,
égouter

1/2 tasse de yogourt, non
saveur

1 c. & the de garam marsala
1 c. A table de jus de citron
frais

Sécher le poulet dans une

serviette de papier et sau-
poudrer de 2 c. a thé de sel.
Faire chauffer l’huile dans
un poéle de 10 - 12 pouces
a feu haut. Ajouter le poulet
et faire frire pendant 3 A
4 minutes en tournoyant les
morceaux avec une cuillére
jusqu’a ce qu’ils sont blancs
et fermes. Transférer le
poulet sur une assiette. A-
jouter 4 IJ’huile: Jloignon,
l’ail et le gingembre en bras-
sant et faire frire jusqu’a

Réservation

681-2814
212 Carrall St. Gastown

ce que I|’dignon soit tendre
et brunir environ 7 A 8 mi-
nutes. Reduire le feu A bas
et ajouter le cumin, le tume-
ric, le coriandre, le cayenne
Clalce
en brassant faire frire en-
viron 1 minute. Ajouter les
tomates, le yogourt et lc. a
thé de sel. Augmenter le feu
4 moyen et ajouter le poulet.
Ajouter le restant de l’eau
et amener A ébullition en
tournoyant les morceaux de
poulet jusqu’A ce qu’ils sont
couverts de sauce. Sau-
poudrer de garam marsala
et. mijoter jusqu’A ce que
le poulet soit tendre, en-
viron 20 minutes.

Servir avec un plat de riz.

La Fédération
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