2— Le Soleil de Colombie, vendredi 21 octobre 1983 LE ce a7 L DE coLomBrE LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédactrice-en-chef: Annie Granger Collaboration: Jean-Claude Arluison Secrétaire: Héléne Adi PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE 3283 rue Main,, Vancouver, C.B. V5V 3M6 Téléphone: 879-6924, 879-6656 7c fs —_Abonnement 1 an: Canada $15.00 se ge oO - Etranger $20.00 presse francophone Ros Oedpess= Courrier de deuxiéme classe numéro d’enregistrement 0046 Le Soleil de Colombie se fait un devoir de publier toutes les lettres des lecteurs. Celles-ci doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il était trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de téléphone et d'une adresse, afin que nous puissions, au besoin, commu- niquer avec nos correspondants. Toutefois, a la demande, les adresses et numéros de téléphone - pourront ne pas étre publiés. Trouvez votre adresse Toutes les semaines, nous cachons parmi les articles du Soleil l’'adresse de l'un de nos abonnés. Si vous avez payé votre abonnement, vous aurez ~étre la chance de trouver votre adresse. —_— Nous donnons a tous ceux qui découvrent leur adresse un billet de loterie. Vers le million? -Encouragez les étudiants de frangais par vos dons déductibles, d'impét SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir l'étude et I'enseignement de la langue francaise en Colombie britannique par I’intermédiaire de bourses, prix, etc... La Fondation est administrée par un Conseil composé des personnes suivantes. Président: André Piolat, directeur du Soleil de Colombie. Vice-président: Juge Bruce Howard, cour d’appel de l'immigration. Secrétaire-trésorier: Jean Riou, Entraide du Pacifique. Secrétaire-adjoint: Walter Herring, directeur du département des langues, école Eric Hamber. Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat. Conseiller: Dr Charles Paris, directeur de l'association des Chrétiens et des Juifs. David Radler, président de Sterling Newspapers. , Depuis le début de sa campagne de souscription en mars 1979 jusqu’au 31 mai 1983, date du rapport annuel provincial, la Fondation avait recueilli $12 696.05 et versé $4 250.00 en prix de frangais. En mars 1983, le Comité des bourses de la Fon- dation a organisé le premier concours oratoire scolaire en francais en C.B. (voir Le Soleil de Colombie du 25 mars 1983). Le Conseil d’Administration de la Fondation lance une nouvelle campagne de souscription et déja les montants suivants ont été recus: isbrairie he Soleil... x. > SS... neces Ss $1000.00 Le Soleil de Colombie .......... es - 1000.00 Rinka AMON 85 nes a aan a dass 500.00 Chapleau Mireille ....... 2. 605045000505 20.00 Biabries. Peter 268 ok ak nese 43.49 Souchotte Robert [Saskatchewan] ......... 150.00 Souratl: Maries: 3%. <3. csi i. sec Oe 15.00 Holland Raoul et Mariko [Japon] ............ 25.00 Darrigrand: A. et: Mi. 650s 3 i ees 50.00. Anonyme [Delta, C.B.] .................5- 50.00 Anglophone anonyme ..................-- 20.00 Personne ne l’ignore... ou ne devrait l’ignorer, apres tous les reportages qui ont été réalisés sur le sujet, depuis plusieurs semaines: le Centre culturel colombien célébre ce mots-ci son dixiéme anniver- Satre. Aprés des débuts trés modestes, le Centre a connu une expansion réguliére et s'est affirmé comme étant un élément important, non seulement sur la scéne culturelle franco-colombienne, mais également sur la scéne culturelle tout court. Le Centre culturel colombien, grace a ses expositions et a ses spectacles a permis au public de découvrir de nombreux artistes et artisans franco-colom- biens. Une preuve que le Centre a acquis une solide réputation: . les expositions se succédent sans période creuse. D’heureuses initiatives ont été prises: Kalétdoscope, le programme dans les écoles, qui a permts a des milliers d’éléves d’acquérir des connaissances sur la culture et l'art canadtens- francais; des ateliers pour les enfants et pour les adultes; une bibliothéque, une lbrairie [Le Croque-Bougquins|, une petite boutique ou sont mus en vente des articles d’artisanat; une chambre notre; plus récemment, les sotrées du “mardi chez le poéte”; et n’oublions pas le café-crotssants du dimanche matin, activité particuliérement popu- latre. Il convient de féliciter les responsables du Centre d'avotr vite compris qu'il fallait sortir du cadre étroit d’un “centre de quartier”, qu'il ne fallait pas enfermer la francophonie dans un ghetto, que le Centre devatt se faire connattre du grand public, bref d’avotr compris que dévelop- ' Le C.C.C. adixans | Un élément important dans la vie culturelle pement et progrés exigeatent une large ouverture sur le monde extérieur. Le C.C.C. a donc organisé des spectacles dans diverses salles de la ville, a organisé les Salons du livres et surtout — “le plat de résistance” — a mts sur pied le Festival Franco- phone annuel, au Carré Robson. Le cété négatif, car il y en a un, hélas: le manque de participation des franco-colombiens a diverses activités. Ce qui avait fatt dire que le succés du Centre était di a la participation des anglophones. Des ateliers ont da étre annulés en ratson du manque d inscriptions, des ateliers de photographie, par exemple. Et certains critiquent, se plaignent que le Centre ne leur offre pas les actiutés qu’tls déstrent. Mats ces personnes oublient de dire... ce quitls désirent. “La critique est atsée mais l'art est difficile”. Avant de critiquer, les francophones devraient prendre en considération les éléments suivants: comme son nom lindique, il sagit d'un Centre CULTUREL et non pas d’un centre communautaire. Le C.C.C. nia ni la misston, nt les locaux, ni les moyens finan- cters pour jouer également le réle d’un centre communautaire [dont tout le monde reconnait la nécessité|; le Centre a peu d’employés et manque de bénévoles. Ceci dit, la direction et le comité exécutif du Centre culturel colombien sont certainement disposés a étudier toute suggestion ratsonnable. Bravo... et rendez-vous dans dix ans. Jean-Claude Arlutson Courner des lecteurs Qu’est-ce qu’on peut faire, bon Dieu ? Oui, je crois que l'avenir du frangais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus mon chéque au montant de $............. ; NOM Sense Fag ek Fa Ss 5 baie ~ Sue Se ADRESSE © 22... 2 obese ee oe een WEE AAG Bec ee Sie ss Say See « PROVINCE ee eng on eee CODE -POSTAL .........-::e cece eee Fondation Le Soleil de Colombie 3283 rue Main Vancouver, C.B. V5V 3M6 Mme la rédactrice-en-chef, Je suis abonné au Soleil de Colombie depuis plusieurs an- nées déja et recevait mon journal presque toujours en retard; j’avais donc décidé en 1981 de me plaindre au ministre des Postes, qui 4 l’époque était M. André Ouellet. Il m’avait promis de s’occuper de cette affaire. Et cest exactement ce que ce fut... une promesse de poli- . ticien! Un an plus tard, j’écrivais a M. Michael Warren (le nou- veau ministre des Postes) pour lui rappeler mon indignation et lui demander de faire quelque chose, car non seule- ment moi, mais la plupart des abonnés que je connaissais, recevaient eux aussi leur jour- nal en retard. Autres promes- ses d’amélioration, d’enquéte, etc. Toujours rien. Le Soleil de Colombie... toujours en retard! Je récris donc 4 M. Warren — sans macher mes mots cette fois — pour lui laisser savoir que rien n’a été fait et savoir ce qu'il prétend faire pour ce problé- me qui est quand méme-. devenu ridicule aprés toute cette correspondance. Je recois donc une lettre datée du 26 septembre 1983, m’avisant qu'on avait fait une enquéte (la méme qu'il y a deux ans, sans doute)... et 1a, tenez vous bien! Dans son en- quéte approfondie, M. Warren me déclare solennel- lement que “L’éditeur nous informe qu’il est satisfait de la livraison de son journal, puis- que, selon lui, trés peu (Ah! que j'aime ces deux petits mots, t-r-é-s p-e-u) de plain- tes sont recues.” Ca, ¢a s’ap- pelle se foutre de notre gueule! Et il renchérit, “Nous croyons donc que les retards que vous avez signalés sont des cas isolés”. Alors ca, c'est le bouquet. Depuis deux ans, j’ai pris Vhabitude d’envoyer toutes mes copies du Soleil de Co- lombie (aprés les avoir lues, bien entendu) 4 M. Warren, directement a Ottawa. Je n’en ai pas manqué une seule; il les a toutes recues, avec la date ou jaurais dai les recevoir et celle ou je les ai regues sans oublier de lui souligner des éditoriaux et des d’abonnés mécontents qui se plaignaient du retard du jour-- nal. Dans cette lettre du 26 septembre 1983, ce n’est pas moi que M. Warren insulte mais tous les lecteurs du Soleil et la direction en particulier. On nous prend pour des imbé- ciles! Qu’est-ce qu’on peut faire, bon Dieu, qu’est-ce qu’on peut faire? Alors, voici ce que je suggére. Une pétition. Une pétition imprimée dans le journal et que chaque abonné qui recoit son journal en retard, ne serait-ce qu’une seule fois, signerait le plus tot possible et retournerait au journal dans les plus brefs délais. Je serai le premier a la signer, cette pétition-la. Mé- lettres: me que je me ferai un devoir de la faire signer 4 Nanaimo par les membres de 1’Asso- ciation des Francophones de Nanaimo, si le journal veut bien endosser mon _ idée. Alors, qu’en dites-vous? Votre tout dévoué, André Bérubé N.D.L.R.° — Merci André. Chose dite, chose faite. Vous trouverez le modéle de péte- tion en page 16 Nous demandons a@ tous ceux et celles qui veulent signer la pétition de bien vouloir ren- voyer la leur au Soleil. Quant au paragraphe com- me quot nous avions informé les Postes que nous sommes satisfaits de la livratson... c'est faux. Monsieur Warren a porté une conclusion rapide et de son propre chef a la réponse de notre éditeur. Il est vrai que depuis quelques mots nous recevons bien moins de plaintes, mats le service postal est towjours trés bancal. Suite page 16 NOM" Abonnement: J’inclus $.. (1 mon nouvel abonnement. 3283 rue Main, Vancouver, C.B. V5V 3M6 Canada —lan Etranger — 1 an pour LJ le renouvellement de mon abonnement ou $15.00 $20.00 Coupon d'abonnement Remplissez ce coupon d’abonnement et renvoyez-le au Soleil de Colombie, 2ans $25.00 2ans $35.00 VILLE ADRESSE J’inclus aussi la somme de $ PROV. CODE pour don en aide.