Peete een eh a on eo; La tradition du gui est probablement chez nous d’origine celte. Plante sacrée des druides, les druides le croyaient « semé sur le chéne par une main divine, et trouvait dans l'union de leur atbre sacté avec [9 verdeur éernelle du gui un vivant symbole du dogme de limmortalité. On le cueillait en hiver § l’€pogue de I9 Aloraison, lorsque Ia plante est la plus visible, et que ses longs rameaux verts, ses feuilles et les touffes jaunes de ses leurs, enlacés 3 larbre dépouillé présentatent seuls l'image de I2 vie, au milieu d’une nature morte et stérile. » (...) « En Gaule et dans les iles Britanniques, Ia cueillette du gui de chéne donnatt lieu, au début de l'année, le sixiéme four ou Ia nuit de a sixiéme lune aprés le solstice dhiver, § une cérémonie sacrée célé- brant Vimmortalité de me, au cours de laquelle deux taurequx blancs étaient sactiftés. » (...) « Retentissaient alors les cris “au gut lan neuf’ (qui serait plutdt une déformation du celte O Ghel an Heu = le blé germe, symbole de renaissance du soleil aprés le solstice d’hiver] (...) « La plante sactée, que les druides brilgient en hommage aux divinités, était alors distribuée 3 tous les assistants qui, en guise de protection, I3 suspendaient autour du cou ou I'gccrochaient 4 entrée de leur foyer : dés cette Epoque (environ Méme siécle avant notre ére), les invites embrassaient les gens de la maison sous le gui protecteur de bons auspices. »