VOLUME X, NUMERO 3 problémes d'intolérance que par le passé. Tout récemment, au Québec, des manifestants se sont rassemblés pour protester contre les cours d'éthique et de culture religieuse obligatoires dans les écoles publiques. Que voulaient ces gens? Simplement forcer le gouvernement québécois a faire marche arriére et rétablir I'enseignement religieux dans toutes les écoles publiques. Et qui est derriére tout cela? Notre bon monseigneur Ouellet qui était venu défendre son point de vue devant MM. Bouchard et Taylor. "Pour le salut de I'ame de nos chers enfants, seule la religion catholique s'impose. Le retour aux valeurs traditionnelles est le garant d'une morale indispensable a la survie de notre pays", a laissé entendre le prélat. Passons maintenant au port du foulard chez les Musulmanes. Plusieurs femmes de cette confes- sion, venues apporter leurs témoignages, ont affirmé sans rire, que le port du foulard ne leur était pas imposé. Ouais, pas imposé! Qui va avaler une telle couleuvre? Les femmes musulmanes sont des étres entiérement soumises a leurs parents/époux. Je n'irais pas jusqu'a dire que tous les Musulmans sont des . fanatiques religieux, mais je sais que méme chez les modérés, la femme demeure un étre inférieur soumis a la volonté des males machos qui ne tolérent pas la moindre incartade. Prenons, par exemple, le cas d'une jeune fille qui refuserait I'époux choisi par ses parents! Soyez assuré que la punition sera cruelle. Cette derniére sera exclue de sa communauté et, pire encore, sera envoyée dans son pays d'origine ot des parents de la belle famille en puissance, lui fera subir Jes pires sévices pouvant aller jusqu'a l'exécution pure et simple. Comment accepter dans notre pays des gens qui font des pressions auprés de nos gouvernants pour que la charia soit adoptée dans tout le milieu musulman alors que la Charte des Droits et Liberté de la personne protége tout citoyen, quel qu'il soit. A-t-on besoin que des gens viennent nous dire comment gouverner notre pays dont les soldats donnent leur vie pour que les femmes afghanes ne soient pas violées par leurs maris et que leurs filles ne soient pas égorgées parce qu’elles vont a I'école? Et que dire de certains groupes hassidiques qui ne veulent pas se conformer aux lois sur l'éducation. Récemment, des journalistes de Radio-Canada ont découvert 4 Montréal, une école clandestine qui fonctionne depuis des années. Est-ce que les normes exigées par le ministére de I'Education étaient respectées. Pas du tout! Ce qu'on enseigne aux éléves dans ce genre d'école est simplement aberrant: la supériorité du peuple Juif sur toutes les autres races. Ce peuple, seul, étant I'élu de Dieu. Il est grand temps que nous, Canadiens, nous élevions contre ceux qui prétendent nous imposer leur point de vue sous le fallacieux prétexte qu'ils ont des droits. Si ce qu'ils trouvent chez nous ne leur convient pas, personne ne PAGE 5 les oblige a venir s'y installer. Notre pays n'a pas besoin d'individus qui transforment, comme c'est le cas a Vancouver et autres grandes villes du pays, les rues en champ de tir ot des innocents paient de leur vie les agissements de trafiquants de tout acabit. II ne faudrait surtout pas perdre de vue que le gouvernement fédéral va verser pres de trois milliards de dollars pour dédommager les autochtones victimes des sévices de prétres catholiques, ceux-la méme qui prénent le retour a l'enseignement religieux dans les écoles du Québec. Le Canada compte parmi les pays les plus démocratiques au monde ot il fait bon vivre. Chaque citoyen devrait se rappeler que le droit de l'un s'arréte la ou celui de l'autre commence. Etre tolérant, oui. Etre stupide, jamais! II est curieux de constater que méme ceux qui sont venus faire des représentations auprés de la commission Bouchard-Taylor, n'arrivent méme pas a s'entendre entre eux. Depuis la fin de cette fameuse commission, un imam a été arrété pour malversation et l'autre, expédié vers sa Tunisie natale, pour propos séditieux. Et vive la tolérance! Continuons sur ‘Une p’tite note de musique’ de Claude Brun Cette nuit la une muse bien intentionnée vint éveiller l’inspiration d’Antoine. La lune devait-étre pleine car le palais des doges brillait d’une lumiére métallique et les chiens jappaient. II alluma une de ces grosses chandelles en cire d’abeille qui sentent si bon. Pour survivre dans cette ville extraordinaire il fallait 6tre soit marchand, propriétaire de plusieurs navires, soit artisan souffleur de verre ou mondain de sang bleu. Son travail de professeur de musique au pensionnat de jeunes filles lui permettait de vivre et ses compositions étaient appréciées. La table de travail était envahie par des tonnes de partitions, il restait 4 peine de place pour ‘encrier. Il s‘assura qu’il était bien rempli, et sa plume, tenue de main ferme et décidée, commenca son ballet. II aurait presque pu écrire a la lumiére de la lune mais ce qu'il faisait demandait plus de créativité que d‘imagination. II rapprocha la bougie qui, se permit de déposer quelques gouttes de cire sur le bureau. Un événement extraordinaire avait lieu dans cette maison de Venise, Antoine Vivaldi était en train d’offrir au monde une des plus populaires et des plus belles pieces musicales de tous les temps, «les quatre saisons ». La fievre de la composition s’était emparée de lui et, a part quelques mouvements de pied et des hum hum, seul le crissement de la plume sur le papier résonnait dans la chambre. II était emporté par une frénésie incontrdlable, les notes déferlaient sans répit. Les idées se bousculaient sous la tignasse rousse telle des secondes pressées d’en finir en s’enfuyant hors du