SOE | ht te tet A FAffiche AU QUEEN ELIZABETH THEATRE Le vendredi 26 mars, 4 8:30 p.m. : ‘*Découverte de la Nouvelle-Zélande’’, film de Kenneth Richter. - le 28 mars : Brigit Nilsson, soprano. - les 29 et 30 mars : ‘¢Zorba’’?, une brillante co- médie musicale. ‘‘Les Contes d’Hoffman”’, de Jacques Offenbach, avec pour distribution : John Alexander : Hoffman Ricki Turofsky : Olympia Joann Grillo : Giulietta Irene Salemka _ : Antonia Judith Forst :Nicklausse John Reardon : Lindorf Coppelius Dappertutto Dr. Miracle Mise enscéne : Bliss Hebert. Chef d’orchestre : Samuel Krachmalnick. | = Jeudi 29 avril. | ~ Samedi ler mai. ' = Mercredi 5 mai. Représentations : | - Samedi 8 mai. Places de $ 4.00 A $ 9.00. Le vendredi 26 mars, Aa ‘9 h p.m., bal au Y.M.C.A. 955 Burrard. Entrée : 75¢, rafrafchissements gratuits. A lV’Université Simon Fraser : vendredi 26 mars, seconde représentation du Groupe d’Improvisation, di- | rigé par Guy Robinson. Lundi 29 mars Walter Zuber Armstrong, concert de jazz organisé par la société des étudiants. Ces deux repré- sentations auront lieu dans le théatre de l’université. Le BACH ARIA GROUP a donné un splendide concert au Queen Elizabeth Theatre, le samedi 20 mars. Le Bach Aria Group, dont | Scheide, est composé de : Samuel Baron, flate ; Robert Bloom, hautbois ; Bernard Greenhouse, vio- loncelle ; Oscar Shumsky, violon ; Yehudi Wyner, piano ; | Maureen Forrester, alto ; Lois Marshall, soprano ; Norman Farrow, basse- baryton ; Richard Lewis, ténor. En terminant par le mer- veilleux duo de la Cantate 78 pour soprano, alto, violon- celle et piano, le Bach Aria Group était assuré de rem- porter un succés total. En réponse aux applaudis- sements enthousiastes, le groupe interpréta une oeu- _vre supplémentaire. La salle était, malheureu- sement, trés dégarnie. | le Directeur est William H. : LE CONTEXTE CANADIEN. Chaque samedi, jusqu’au 10 _ avril, au Centre d’Education i de l’université : Continue (au carrefour du | boulevard Chancellor et de | Newton Crescent, prés de 1’U.B.C.) conférence sur le Canada, par des professeurs : Dr. Walter | Young, du département des | sciences politiques,Dr.Wal- _ter Hardwick, du départe- ment de géographie, Dr. David Bond, du département des sciences économiques, et le professeur Alan Smith, du département d’histoire. Chaque conférence est sui- vie d’une discussion. De 7:30 4 10:00 p.m. Le café est servi. Ces con- férences sont gratuites. Rubinstein était A Vancouver la semaine derniére et a donné un ré- cital unique au Queen Eli- zabeth Theatre, le jeudi 18 mars. Le public a été stupéfié par son dynamisme. Le programme comportait des oeuvres de Ludwig van Beethoven, Frederic Chopin, Claude Debussy, Enrique Granados, Maurice Ravel, Franz Liszt. Lorsque s’acheva la valse de Mephisto, de Franz Liszt, derniére oeuvre au pro- gramme, tous les specta- teurs se dressérent. De- vant cet enthousiasme, Artur Rubinstein, qui depuis le début s’était incliné, im- passible, sourit, puis salua la salle d’une main, puis des deux... et retournas’asseoir au piano ; une deuxiéme fois, une troisiéme, les ovations l’obligérent A rejouer. Merci et au revoir, Artur Rubinstein ! Les Vancouve- rois ne vous oublierons pas. Artur Rubinstein est né le 28 janvier 1889, A Lodz, Po- logne. Dés 1’Age de trois ans, il manifesta des dons musi- caux. Deux ans plus tard, il donna un concert de bien- faisance & Varsovie. A huit ans, il étudia dans cette ‘ville avec le professeur Ro- zycki. Il va 4 Berlin ou ha- ARTUR RUBINSTEIN § bite sa soeur et est présenté 4 Joseph Joachim, le grand violoniste hongrois, ami de Brahms. Joachim fut si im- pressionné qu’il décida de se charger de l’avenir mu- | sical du jeune Artur Rubin- , stein, et l’envoya étudier la technique du piano avec le professeur Heinrich Barth, qui était lui-méme 1’éléve de Bulow, Taussig et Liszt. Le jeune prodige étu- diait €galement la compo- sition et ’harmonie avec Max Bruch et Robert Kahn. -A onze ans, il fitses débuts officiels 4 Berlin, en inter- prétant le Concerto de Mo- zart, sous la direction de Joachim. A l’age de quinze ans, il avait donné de nombreux concerts en Allemagne et en Pologne, jouant un jour 4 Varsovie sous la direc- tion d’Emil Mlynarski, dont il @pousera la fille, Aniela. A’ seize’ ans, en £905, i fit son premier voyage en Amérique. [1 était déja un spécialiste de Chopin, Bee- thoven, Brahms et Liszt. Au cours de cette tournée, il donna quarante-quatre concerts en trois mois ; les critiques furent réservées. Aprés son départ d’Amé- rique, il ne donna plus de concerts pendant quatre ans. Il étudia intensivement A Pa- ris. A partir de 1910, ilrayonna sur les grandes villes d’Eu- rope, et se trouva 4 Londres, en 1914, lorsque la guerre éclata. Sa connaissance de huit langues fit de lui un interpréte particuliére- ment apprécié. En 1916, il obtint un grand succés en Espagne od il de- vint un familier du Palais Royal ; puis un autre grand succés en Amérique du Sud, marquant le début de sa grande carriére internatio- nale. En 1919, il se rendit a nouveau aux Etats-Unis, et il y retourna périodique- ment. En 1932, il épousa Aniela Mlynarski et ils eurent qua- tre enfants, entre 1933 et 1946. Lorsque la seconde guerre mondiale éclata, Artur Ru- binstein quitta Paris avec sa famille et s’établit A Hol- lywood. Peu aprés, comme 1’on pouvait s’y attendre, les compagnies cinémato- graphiques frappérent A sa porte. Il enregistra alors le second concerto de Rach- maninoff pour le film ‘I’ve Always Loved You’’, et fit une apparition frappante dans le film ‘* Carnegie Hall’’. Depuis, il est apparu dans de nombreux films, dont **Of Men and Music’’ qui met également en vedettes Heifetz, Piatigorsky et Peerce. Artur Rubinstein déclarait en 1955 avoir visité tous les pays, sauf le Thibet et ]’Af- ghanistan ! Howard Taubman écrit, dans un article du New York Times : ‘‘Artur Rubinstein appartient a la grande lignée des pianistes. Dans une ére de violence et de névrose, il est un exemple brillant de l’homme civilisé univer- sel. Bien qu’il soit naturalisé Américain, il est citoyen du monde. Son passeport n’est pas seulement la musique, mais aussi sa vaste culture, son godt pour l’humanité, sa capacité de compréhen- sion et de rire.’’ |Le dialogue ! = Dialogue dans la rue. ‘Répondez, s s’il vous plaft ! Promenade, Be A téte? Non ! Timide ‘“Modeste ! Ingénue ! Début !”’ ‘e2éme début ”’ e ebent 12 “Cinéma ? Théatre ? Non ? Concert’ ?? ‘*Restaurant !?? ‘* Restaurant romantique. Menu A la carte. Hors- d’oeuvre, olives Melon ’’ Se Caviar “¢Caviar...Sole ’? ‘Filet mignon !?’ ‘¢Salade, fruit, dessert, co- ca-cola ” ‘**Coca-cola Idiot ! Qutra- | ge ! Champagne ! Liqueur ! Double dose !”’ “Double dose ! Ingénue 7 Début 7 Oh ! la la ! Enfant terrible |! Profil adorable ! Coiffure divine. Féminine, coquette, irrésistible. Emo- tion incomparable ! Admira- tion ! Fascination !’’ **Attention | Honorable d Respectable ’ Riche? Cadil- lacy. “Non...Poéte ! Romantique, lyrique, -sincére. Passion ardente, immense, durable, adore nature, verdure, sclupture, art, CLC. .72 “Imbécile ! Romantique idiot. Illusion grotesque ! Présomption ! Hypocrite ! Stupide brute ! Adieu.’? Pe S. Cent la vie ! Fin/The end. Mme Huish. PROPRIETE A VENDRE OU POUR ACHAT VOYEZ Madame Andréa THORNE ZA, dy ocae %: = MOZART KONDITOREI “CAFE DES GOURMETS ae 1011 Robson Street — Tel.: Patisserie francaise. — Vous pou— . vez vous les procurer également & Sym OLS KONDITOR | SALON LUCIEN BELLIN COIFFEUR FRANCAIS 1212, rue Denmani coin ave:Beach } 685-9510 Chez Ker & Ker Ltée & 2021 Ouest, 41%me Avenue. 266—7151 , ourésidence 288—8537. -- Tél: 683-4622 VANCOUVER. LE SOLEIL DE VANCOUVER, 26 MARS 1971, V.