a ee a ae ee oe ee, eee. Mei ea ee. fa est publié par : Téléphone : sescetete sesasasasaee, *, soe recetecetereteteretes Pateleretecetetetececetetatete eettatetetet 'e eet” LES HEBD 7 | i a Sue A CANADA A L’ONU Réitérant le désir du Ca- nada de voir juguler rapide- ment lescalade scandaleuse du terrorisme international qui séme la consternation et Veffroi dans les milieux diplo- matiques internationaux, le Ministre canadien des Affaires extérieures, Mitchell Sharp, lors de son discours qu’il te- ’ nait devant Assemblée géné- rale des Nations unies, a éga- lement reproché a ’ONU sa lenteur a solutionner les pro- blémes majeurs qui menacent sérieusement le maintien fra- gile de la paix mondiale. PLACE AUX FEMMES Répliquant aux critiques formulées dans le mémoire annuel de la Fédération cana- dienne des femmes d'affaires et des femmes professionnel- les qui reprochaient aux diri- geants des divers organismes publics d’écarter systérffati- quement la gente féminine des postes-clés de décisions, le Premier ministre, P.-E. Tru- deau, a rappelé que son gou- vernement a toujours démon- tré une attitude avant-gardiste en ce qui concerne l’impor- tance accordée au statut de la femme. En guise d’illustration a ses propos, M. Trudeau précisait que 14 femmes occupent pré- sentement des postes straté- giques au sein de son gouver- nement et que 184 femmes siégent 4 des comités du gou- vernement ou assument la fonction de juge dans les dix provinces du Canada. LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE LE SOLEIL DE COLOMBIE LTD., 3213 rue Cambie, Vancouver 9 879-6924 Directeur: André PIOLAT Rédaction: Pierre Corday Mise en pages# Pierre E. Dansereau Secrétaire: Marguerite Batut Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 SEMAINE d’Ottawa ETTE RS RRR Ae "aaa aa 5 vee" 67676767676 1616'e'S% "e"a"e'0'a 060 00's s'n' sada s > ie ‘ere. “s-o-e" ee) ceeeceeceees Pare x SKI ‘a"a"a"ee'e'a'e “eeTeve"6r "aa" a*a"n"a'a'a RR .. Es IMMIGRATION Dans un communiqué, ren- du public par le ministére de la Main-d’oeuvre et de Il’ Immi- gration, le Ministre Robert Andras a mis sérieusement en garde les immigrants cana- diens qu’ils seront expulsés, sans appel, du sol canadien s’ils ne s’inscrivent, pas, avant Péchéance du délai légal — qui est fixée, de par les ter- mes-mémes de la Loi, 4a minuit, le 15 octobre pro- chain — pour faire régulariser leur statut d’jmmigrant, MOIS DE LA FRANCITE Le Ministre des Communi- cations, Gérard Pelletier, effectue présentement un sé- jour a Liége, en Belgique, a titre de représentant du gou- vernement canadien aux di- verses manifestations du “mois de la francophonie” qui se dérouleront dans cette ville. Encourageant les efforts constants déployés par le Québec pour sensibiliser da- vantage, auprés de la popula- tion belge, son évolution cul- turelle, M. Pelletier a déclaré que ces efforts profiteraient a ensemble du Canada. GOUVERNEUR GENERAL Bientot, le Premier minis- tre du Canada, P.-E. Trudeau, aura a rendre public son choix d’un nouveau gouver- neur général du Canada en remplacement de l’actuel gou- verneur général, M. Roland Michener, qui prendra offi- ciellement sa retraite le 30 novembre 1973. a . Vie GHEPE cum; Il ne se passe de semaine, ni méme de jour, ot un avis quelconque n’annonce:pas la hausse du prix de telle ou telle denrée, de tel outel ar- ticle ou marchandise. Et dans cette danse infer- nale de la hausse des prix, il est regrettable de voir que les divers gouverne- ments y figurent pour une bonne part. Qu’attend le gouvernement de M. Trudeau pour prendre les mesures qui s’imposent au lieu de palabrer A qui mieux-mieux, et prouver au public qu’il est le parti d’a- vant-garde que l1’on doit ré- intégrer au pouvoir. Il est certain que des me- sures s’imposent. Réduire les impdts sur le revenu a- fin d’augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs et salariés, est un moyen a adopter sans tarder. Pré- voir un salaire minimum, de fagon 4 donner aux tra- vailleurs la fierté de tra- AFFAIRES MUNICIPALES par le Conseiller Municipal, Harry RANKIN VANCOUVER, = © DE GRANDS COURANTS AGITENT L’UNION DES MUNICIPALITES DE G.B. - L’Union des Municipalites de la Colombie-Britannique a tenu son 10e congrés an- nuel 4 Prince George, du 12 au 14 septembre. Les déli- bérations ont clairement mis en évidence la nécessité de procéder A des réformes a- boutissant au changement progressif qui marque pré- sentement, de fa¢on si ca- ractéristique, le climat po- litique de la C.B. Les délégués comprenaient tous les maires, les conseil- leurs et les membres des commissions régionales. Pour la plupart, ils témoi- gnent d’un état d’esprit plu- tOt conservateur- Aussi, faire peser sur leurs épau- les la charge d’@étre sensi- ble A lanécessité d’introdui- re des réformes, serait-ce commettre une injustice. Pourtant, ce congrés s’est montré bien different des précédents sous plusieurs rapports. En effet, un tiers des par- ticipants était constitué de nouveaux delégués qui n’a- vaient jamais pris part 4 un congrés de ce genre. On re- marquait parmi eux maints jeunes et un nombre non né- gligeable ayant des attaches avec le NPD et les organi- sations ouvriéres; en d’au- tres mots, des gens plutdt proches de l’homme de la rue. Ce qu’ils voulaient, c’ est recevoir de nouvelles directives de la part des di- rigeants de 1’U.M.C.B. C’est ce qui est d’ailleurs trés clairement ressorti au cours de l’élection du nou- veau bureau exécutif, com- posé de huit membres. Le bureau sortant, comme d’ha- biture, avait présenté un groupe de huit candidats. Mais les délégués n’y ayant pas trouvé satisfaction en ont présenté plusieurs au- tres, pris dans l’assistance du scrutin, deux des candi- dats pris parmi les nou- veaux ont été élus, dont je suis l’un d’eux. Ce nouvel état d’esprit s’est également révélé dans laré- action produite par le dis- cours de M. Bill Lane, pré- sident de la Commission d’utilisation des terres de C.B.. Ce programme légis- latif qui s’est heurté aux ef- ata vailler pour gagner vie décemment, sans recou- rir au systéme de l’assis- tance-chO mage qui accorde plutdt une prime A la pa- resse. leur ~ forts acharnés des divers groupes d’affaires immobi- liéres et leurs représentants politiques, tant au parlement qu’ailleurs, a trouvé une bien plus grande faveur auprés d’ un nombre respectable des 700 délégués de 1’U.M.C.B. Nombre d’entre eux — sont maintenant d’accord pour considérer que la principa- le critique A faire A l’en- droit de cette législation, c’est qu’elle a été adoptée avec 10 ans de retard. Toutefois, il existe un pro- bléme qui n’a manifestement pas encore recu de solution, c’est de trouver le moyen d’ aider les fermiers pour qu’ils arrivent Abien gagner leur vie au travail de later- re et a attirer davantage de jeunes dans l’agriculture. Dans les solutions A trou- ver A ce probléme, il faut envisager de mettre un terme au déversement des produits ‘ agricoles améri- cains dans notre province et prévoir un systéme de con- trdéle sur les bénéfices ex- cessifs que réalisent les grosses compagnies sur les produits que les fermiers doivent acheter, grains, ou- tillage, etc... Par ailleurs, 14 ot ungrand besoin se fait sentir, c’est dans le domaine des préts A faible intérét. Il y a 14 une lacune que le gouvernement provincial doit combler et pour laquelle, jusqu’A pré- sent, il n’a pas fait grand chase. Le débat sur la loi qui ré- git les relations entre pro- priétaires et locataires a é- galement démontré un désir de réaliser des réformes. L’exécutif de 17U.M.C.B. a donc recommandé que la loi municipale correspon- dante sanctionne définitive- ment ce désir de réforme. Quoi que les municipali- tés aient l’obligation d’éta- blir des commissions de ce genre, celles-ci sont pri- vées de tout pouvoir effec- tif leur permettant d’établir les réglements qui accorde- ront un traitement raison- nable aux locataires. J’ai souligné la nécessité d’at- tribuer A ces commissions _ une certaine autorité pour prendre les mesures qui s’ i Lab asl eal ih MP ill St Voila des solutions sim- ples, trop simples peut-é- tre, mais il faut que le gou- vernement agisse A bref dé- lai ou bien il s’expose 4 faire face A des remous, imposent et ce concept a recu l’assentiment du con- grés. Le principal probléme aui constitue un véritable far- deau pour les municipalités est, Sans conteste, la mul- tiplicité croissante des ser- vices qu’elles doivent four- nir. Leur coat ne fait que s’accroftre sans arrét et les municipalités ne dis- posent que de sommes de revenu trés restreintes et d’une assiette d’impdt trés réduite. Sur l’ensemble de cette question, le congrés a adopté une motion recom- mandant d’aligner les oc- trois aux municipalités sur les revenus de la province, d’exonérer les propriétés fonciéres et les fermes du cofit de l’instruction publi- que (un point qui a d’ail- leurs figuré dans le pro- gramme du NDP lors de sa campagne électorale), d’al- louer aux municipalités une part des impdts dont sont frappés les alcools et les carburants et de ne plus leur faire assurer les lourdes charges que représente l’as- sistance sociale. En ma qualité de membre du nouvel exécutif de 1’U.M. C.B., j’ai l’intention de fai- re de mon mieux pour veiller a ce que 1’U.M.C.B. engage une bonne campagne en fa- veur de l’adoption de ces nouveaux éléments dans la législation provinciale. J’y comprends tous les efforts — visant A entraMer les ci- toyens de cette province 4 prendre part activement dans ces campagnes. Par ailleurs, je m’occuperai ac- tivement de faire prendre toutes les dispositions né- cessaires pour établir une procédure, selon laquelle 1’ exécutif rendra compte de ses activités aux conseils municipaux et au public. tant d’ordre politique que social, qui lui seront cer- tainement difficiles A con- tenir s’il ne sait pas sor- tir des sentiers battus de la politique économique dont les nombreux théoriciens orthodoxes nous ont contre- battu les oreilles sans ja- mais arriver A aboutir 4 des réalisations concrétes qui puissent relever le ni- veau @conomique et social de ceux qui en ont besoin. Qu’on en finisse avec la politique du désarroi et que les politiciens de tous bords accordent leurs violons pour donner un concert économi- que qui sonne autrement bien qu’a l’heure actuelle et dont _les accords se traduiront par un ensemble harmonieux de mesures socio-économi- ques, propres 4 engendrer la justice sociale et la hau- te qualité de la vie au Ca- nada. La décision est entre vos mains, M’ Trudeau. Salami en rabais!