si. caractéristiques 16, Le Soleil de Colombie, le 4 juillet 1975 Nos lecteurs nous écrivent VOYAGE AU NOUVEAU-BRUNSWICK M. le Directeur, Tous les jours, je me proméne dans les rues de Vancouver et j’y rencon- tre au moins 2 4 3 per- sonnes quiparlent le fran- gais et que je ne connais- sais pas. Pourquoi est-ce que je ne les rencontre pas toutes au méme endroit, au moins une fois par semai- ne. Si je fais la multiplica - tim, 3 x 365 jours d’exis- tence, cela fait 1,095 nou- veaux francais que je ren- contre dans une année et si je multiplie ce chiffre par tous les Vancouveri- tes pouvant avoir la mé- me expérience que moi, jarrive 4 un chiffre ‘‘as- tronomique’’ de nouveaux frangaisi ici, chaque an- née. J’ai alors bien du mala croire qu’ils étaient tous occupés ou absents de Van- couver le jour de la_ St- Jean car le nombre de per- sonnes qui ont participé 4 cette féte était minime. Du fait: de la température peu clémente, il peut y avoir u- ~LA SOLOGNE: UN AUTRE UNIVERS - par Philippe L’EXCEL- _ LENT et Henri LEMAIRE. L’histoire de la Sologne commence avec le retrait _ de la,mer chaude des Fa- luns, sédiment formé de - sable et de débris calcai- res, quidonnent d’excel- lents terrains pour la cul- ture. Malheureusement, le - golfe qui occupait 1l’empla- cement actuel de la Solo- -n’en profite pas; en effet, A part quelques dépdts _ d’alluvions quaternaires au _ Nord de la Sologne et que! - quelques faluns de tour- raine dans la région de Contre, la Sologne est cou- -verte de sable argileux ar- raché au Massif Central. Cette présence exclusive _ d’argile en Sologne se ré- percute d’une fagon désas- treuse sur l’agriculture: le terrain est imperméable, de plus, il est plat, l’écou- lement de l’eau se fait donc difficilement. La Sologne d’aujourd’hui, comme celle d’autrefois, est donc un pays humide, souvent inondé en hiver, mais trop sec en été car le sous-sol ne retient pas Peau de ruissellement qui lui donnerait la fertilité, pendant la belle saison. En _ disparaissant en profon - - deur, l’eau entrafne avec elle les éléments fertili- - sants du sol: oxyde de fer, =< humus, phosphates et, peu 4 peu, le sol, privé de ces éléments indispensables, ne peut supporter que des plantes peu exigeantes qui ss constituent la lande. C’est ainsique l’ontrouve _ le millepertuis, la-digitale, des paysages solognots Si dans les landes sableuses "et stches, == l’ajonc, la _bruyére, le genét. Les grandes futaies sont _ rares; en revanche, les taillis abondent, formés de _ bouleaux, de Sea eae © Sheaes: ne certaine marge, mais. . quand méme! Louis Hatin Vancouver P.S.- J’ai recu une lettre du Sous-ministre de la cul- ture du Québec 4 qui j’a- vais demandé une partici- pation pour l’établisse - ment d’une Maison du Queé- bec A Vancouver. Il m’a répondu que c’est une pos- sibilité déjd envisagée par son gouvernement mais que celui-ci se demande 4 quoi cette maison pourrait bien servir, vis-a-vis de québécois 4 l’étranger et également des futurs qué- bécois sous forme de voy- voyageurs immigrants ou autres. Je me suis dit que, peut- étre, vous auriez des idées A ce sujet s’il vous inté- resse. Si oui, écrivez-moi au Soleil car, pour moi, une telle maison, ici, se rait une bonne chose! Si vous étes de mon avis ou contre, veuillez me con- . tacter. Louis Hatin, le Soleil. ~ pour Le Soleil, Me permettez-vous ces quelques lignes, afin que je puisse remercier tous ceux qui ont eu affaire a- vec le Concours de la **Femme de l’Année’”? Aa l’occasion de la St-Jean - Baptiste. J’ai eu la surprise d’en étre l’heureuse gagnante 4 la soirée du samedi 21 juin. J’aimerais remercier tout d’abord ceux qui ont eu l’idée de lancer ce concours, le Club Maillard m’avoir présentée, ainsi que les juges qui ont décidé en ma faveur. Un merci spécial a4 la Caisse Populaire de Mail- lardville, pour la jolie gerbe de roses, ainsi qu’au Comité des Fétes de la St- Jean pour le cadeau_ sous enveloppe qui me permet- tra une belle ‘‘fin de se- maine au soleil’’. Soyez assurés que je ferai mon possible, afin de vous représenter dignement en toute occasion quise pré- sentera au cours de l’an- née. Trés sincérement. Amelie Gareau (suite) Club Age d’Or, Branche 86 Maillardville - par Alexandre SPAGNOLO Le jour suivant, c’était l’évasion vers Bathurst, - l’important centre du trai- tement des minerais de plomb, cuivre et zinc, dé- couverts en 1953. Le tra- jel cst-de-70 milles, ..-te long de la Baie des Cha- leurs et la traversée de la riviére Nepisiguit. La, la gastronomie a eu le pas sur le panorama...les 41 voyageurs se sont lancés sur les énormes homards a l’acadienne, vrai régal, au Dannys Motel Restau- rant. Au retour, M. & Mme Ouellette, Mme Wilcox et tous, ont voulu encore nous gater dans la salle du Club, par un potage enrichi 4 l’acadienne, du tonnerre. . Lorraine Diotte, vedette a la T.V. Radio, nous a char- més avec ses chansons ti- rées du folklore acadien, monologues, etc. .un vrai régal. Et l’amuseur-chan- sonnier de Campbellton , Maurice Comeau, qui tra- vaille au CNR, s’est chargé Aprés la soirée... » : a * ° -. . \e 80 Ecrivez- nous, on vous lira... LE. SOLEIL Quant au reste, il est peu- plé de coniféres qui, s’ils assainissent, .détruisent aussi, 4 la longue, 1l’équi- libre du sol en l’acidifiant outre mesure (le pin fut importé en Sologne 4 la - fin du 18éme siécle). DE COLOMBIE - 3213 CAMBIE Biologiquement, la terre _ de Sologne se stérilise donc lentement, et c’est avec l’humidité persistante, une des causes de la pauvreté de son agriculture. - (4 suivre) Hockey par Guy FERRATON - La saison, quoique termi- née, éveille toujours beau- coup l’interét des amateurs de ce sport. Un fait saillant récent, qui suscite la curiosité, est la mise sous contrat de Ro- drigue Gilbert, un as ailier droit, des Rangers de New- York. Il reprendra son pos- te avecces mémes rangers pour un salaire jusqu’ici , assez vague. Signalons que Rodrigue Gilbert, élément important dans la forma - tion des ‘‘Rangers’’ était déclaré ‘‘agent libre’’ par la direction, en raison d’une mésentente a propos de son salaire. -— - VANCOUVER - V5Z2W3 ‘de dilater les rates les plus rebelles des gens de sa vil- le et des environs. Le 3é. jour du périple, c’est adieu angoissant du départ, les coeurs serrés, l’ouverture aux souvenirs graves. Le CNR nous sou- lage des ennuis: bagages pris du hall de 1’hdtel, ré- servation d’un wagon spécial, confort, etc. a destination,par train, de Moncton (200 m.) pré- férable 4 celui par auto- car pour les vieux os de nos ‘‘vieux retraités’’. 5 heures, cahin-caha et c’est la gare de Moncton; réceptions cordiales, ac- colades, encore. 2 délé- gués du CNR regoivent le groupe, le Président de-la Federation des Clubs Age d’Or de Moncton, membre du Lion’s Club, et tant d’autres, nous ouvrent les bras. / _ du Nord; --viennent’ remplir leurs pa- M. & Mme Ouellette ont tenu A se joindre 4 nous, une amitié s’est forgée. - Nous visitons le Centre Ré- créatif du Lion’s Club et du gratte-ciel des loge- ments 4 loyer modéré des personnes 4gees 4 revenu moyen. De 1&4, nous nous _ rendons 4 l’Université de _Moncton, centre @dhéberge- ment Defrance, ot les 10ée et llée. étage nous sont réservés. Un probléme se pose avec acuité; ure ‘‘sal- le’’ de toilettes par étage. Comment le résoudre? Cel- le du 10é. pour les dames et celle: du 4ile.= pour. gles messieurs; probléme non resolu, des chassés-croi- sés, volontaires ounon, ont eu lieu, du genre pagaille.. - - -enfin! A Moncton: pluie, vent, et froid. Vers le tard, des voitures __ particuliéres viennent nous prendre pour la soirée au Club Age d’Or de la Paroisse N.-D. des Graces. Le Maire de Monc- ton, iM. Gary Wheeler, nous adresse une allocution de bienvenue pleine de. cha- leur; Mme Marenger, no- tre présidente, y répond -avec une émotion, désor - ‘mais coutumi¢re, et pré - sente 4 M. Wheeler le sou- venir de notre Maire de Coquitlam. M. Wheeler met & titre gracieux un autocar pour une randonnée Aa Moncton et ses environs. Samedi ciel peu clément. Notre présidente maintient Sa fermete-- On iLa.As-ot- John, pas de ‘‘douilléette - Mment*”?.....100 milles A a- ‘valer. - Heureuse fermeté, 4 St-John, beau temps, la ville est superbe (Samuel de Champlain l’atteignit le 24 juin 1604, A la St-Jean, d’ot son nom). -Arrét 4 Old Market, mar- - ché ressemblant aux souks des pays arabes d’Afrique les habitants y niers de provisions - tout est étalé au grand’jour; le soir, les 2 portes d’accés sont bloquées et l’anti-vol mis en place. Nous avons trouvé des produits pro- venant de ce trés lointain Liban. L’attrait le plus spectacu- laire est, sans -conteste, le phénoméne unique au mon- de des ‘‘Reversing Falls Rapid’’ lorsque, A marée haute, les eaux de la Baie de Fundy se ruent par un étroit chenal vers les eaux de la Petitcodiac River, les refoulant avec une violen- ce inouie, créantun mas- caret effrayant. A marée basse, 6 heures aprés, c’est le phénoméne_ inver- se, aussi impressionnant. Une vie active. C’est le début d’un temps nouveau!