a i wy’ ba | Ld ‘ “LE SE Vol. 8 No.36 A) . apy’ pill TTT “aa ART PHILLIPS © M.Phillips est sur la sel- lette depuis quelques temps pour 3 raisons; Habitat 76, la Télé francaise et son non renouvellement de mandat 4 la Mairie. VANCOUVER - Un pasteur de l’Eglise Unie a déclaré dimanche dernier a sa congrégation que la bu- .°-reaucratie fédérale ainsi . que des propos inopinés prononcés par certains membres du Conseil Muni- cipal de Vancouver ont fait en sorte quel’on ait cru en un avenir menacant pour la conférence ‘‘Habitat 76’’ qui doit se tenir 4 Vancou- ver au printemps prochain. . nées es HABITAT 76 En effet, le Dr. Phillip Hewett pasteur dé.l’Eglise U nie de notre ville, s’est dit surpris c’entendre des propos tenus par le Maire Phillips se référant Ades actes de violence possible lors de cette conférence. Ces allégations, selon le Dr. Hewett seraient. erro- et sans fondement. Lors d’une conference de presse, le pasteur s’ex- primait ainsi: ‘‘Y a-t-il eu des actes de violence dans aucune autre conférence, patronnée par 1’0.N.U. De qui pouvons-nous attendre des actes devislence. Le Maire n’a pas expliqué A fond les sources’ de ses déclarations. Mentionnant toutefois qu’une réunion qui eutlieu en automne 1975 sur cette éventuelle conférence, fut un échec, le Dr. Hewett ne se pose pas moins la ques- tion: ‘‘La publicite qu’a lancée le Gouvernement Fédéral sur la conférence ‘*Habitat 76’? ne donne pas une image trés_ précise de l’importance méme de ce colloque de 1’0.N.U. **Cette fausse rumeur, di- sons, s’est vue favorisée AZ=@>FZCD nAazmnetmnneporym oor par certains individus qui ont exprimé des vues plutdt individuelles sur cette conférence et on a semblé Vendredi 16 Janvier 1976 20¢ COUVER: | porter beaucoup d’atten- tion 4 ces propos. Beau- coupde gens sont portés 4 croire maintenant que cet- te conférence discutera sur les questions zionistes ou 1’Etat d’Israel, mais il n’en est rien. - Reveil du Comité d’Education oe 'Un avenir prometteur ?/ par André PIOLAT ~~ Vendredi dernier 9 jan- vier, le Comité d’Educa- tion de la Fédération des Franco-Colombiens, sous la présidence de M. Marc Van den Borre, recevait, au Centre Culturel Fran- co-Colombien de Vancou- ver, A un Vin & Fromage, une quarantaine de per-_ sonnes enseignantes, de la Maternelle 4 l’Université, représentant le Grand Vancouver, Victoria, Ter- race et Kelowna, ainsique MM. Jacques Moyen de St- Boniface (Man.) et Renald Bisson, d’Edmonton (Alta) tous deux représentant la Fondation d’Etudes du Ca- nada. Cette dégustation fut un . ‘excellent moyen, pour les personnes présentes, de faire connaissance et de comparer, non seulement leurs problémes, — mais aussi leurs succés, dans une ambiance joviale. La réception fut suivie d’une courte réunion of, aprés des souhaits de bien- venue de la part deM.Nes- . tor Therrien, président de la FFC, M. Doug Brown, vice-président , fit un bref résumé des objectifs en éducation de la FFC, - faisant remarquer que la Colombie. - Britannique é- tait la seule province ne reconnaissant qu’un seul - systéme scolaire. Il expli- qua que la FFC avait réussi 4 établir des relations des plus amicales avec la BC Teachers Federation (le secrétaire de la BCTF par- ticipait 4 la réunion) ainsi qu’avec certains membres du département d’Educa- tion - que la coopération de tous était nécessaire pour arriver au but ultime d’é- coles frangaises, ov l’en- seignement en francais se ferait de laMaternelle au Secondaire. Présenté par Marc Van den Borre, M. Roger Rioux, délégué A la Coo- pération au Secrétariat de VACELF, fit un bref résu- mé de son document pré- liminaire sur la situation scolaire en Colombie-Bri- ‘tannique, of il n’y a pas de politique d’enseigne- ment en frangais dans les écoles publiques. L’étude du francais eétant faculta- ‘tive comme deuxiéme lan- gue, au méme titre que l’espagnol, le russe ou l’allemand. Malgré cela, dans certaines écoles, le francais est matiére obli- gatoire en 7éme et 8éme année. . En dépit du manque de di- rectives positives du dé- partement provincial, les Commissions Scolaires peuvent établir des clas- ses d’immersion en fran- gales telle la Commission colaire de Coquitlam od, en plus des classes d’im- mersion a l’école Alder- son, qui existent depuis 8 ans, d’autres classes d’immersion ont été cré- ges aux écoles Glenayre, Miller Park, Hillcrest et Kilmer. Les résultats sont des plus satisfaisant. A Vancouver, une école d’immersion totale existe Voir p. 2: REVEIL par Marc BELIVEAU En ce qui regarde les co- mités des Ressources Hu- maines, on se demande quand M. Bill Vander Zalm se prononcera sur la situa- tion. Comme on le sait, en Novembre dernier, au Con- grés du Parti du Crédit Social, on s’était mis d’ac- _cord pour liquider ces co- mités de Ressources Hu- maines. M. Van der Zalma_ ré- cemment déclaré que la politique de ces comités lui donne 4 réfléchir sur dif- férentes situations munautaires. Qu’on se souvienne bien: n’était-ce pas M. Van der Zalm lui-méme qui, lors de sa nomination au Minis- tére des Ressources Hu- maines, avait déclaré: ‘*Les assistés sociaux et les chémeurs devront s’at- tendre 4 prendre pelles et ~ pioches et retourner au com- - ‘travail’. Mais quelles intentions a- niment alors notre Minis- °° tre. Pense-t-il que le. BILL VANDER ZALM _ concept des citoyens pre- nant des décisions sur les problémes de leur quartier évitera une bureaucratie trop onéreuse pour résou- dre ces difficultés socia- les, se soldant souvent par ce chéque de Bien-Etre So- cial. Aussi, ne soyons pas Voir p. 2: AVENIR