La quéte des droits scolaires et d’un avenir meilleur Les paroisses de Maillardville, Notre-Dame de Lourdes et Notre-Dame de Fatima, fatiguées d’avoir 4 quéter continuellement pour le maintien de leurs écoles, décidérent de les fermer et 840 éléves des 24 classes primaires et secondaires « envahirent », en avril 1951, les écoles publiques de Coquitlam. n cherchait 4 forcer le gouvernement ©) provincial a financer les écoles indépen- dantes, pour la plupart catholiques. Cette action ne connut pas le succés voulu. Seules, les deux écoles souffrirent de cette action 4 répercussion provinciale et méme nationale. Les Sceurs du Saint-Enfant-Jésus qui enseignaient dans ces écoles partirent pour le Québec. Les Franco-Colombiens recurent quelques appuis moraux et financiers des autres francophones du Canada, et surtout du On cherchait la force ohésion qui prouverent ; d avait « unité dans _ fos rangs ». Québec, mais c’était insuffisant pour faire changer d’idée le gouvernement provincial. L’indignation des francophones se manifesta par l’ouverture de campagnes de souscription a travers le pays. Cette action servit a la réou- verture des deux écoles mais les Franco- Colombiens perdirent leurs cours secondaires. Pour couvrir la fermeture de ces écoles et faire un reportage sur la situation des Franco- Colombiens, le journal Le Devoir envoya le journaliste Pierre Laporte qui allait devenir plus tard ministre au Québec et mourir tragiquement lors de la crise d’octobre 1970 au Québec. M. Laporte fit plus qu’un reportage, il lanca dans Le Devoir une campagne publique pour aider a batir une école dans la paroisse Saint-Sacrement. Dans toute cette affaire, les francopho- nes de la Colombie- Britannique se retrou- vérent avec une troisiéme école élé- mentaire, mais ils avaient perdu 1’élan de regroupement des années 1940. Pour ajouter 4 leurs diffi- cultés, les cinquiéme et sixiéme paroisses fondées, Notre-Dame des Victoires 4 Port Alberni et Notre- Dame de la Paix a New Westminster, furent les derniéres. Notre-Dame des Victoires devint unilingue anglaise malgré la présence de deux prétres canadiens-francais et Notre-Dame de la Paix devint éventuellement Our Lady of Peace Korean Mission. D/autres paroisses ont été fondées, entre autres 4 Prince George et 4 Dawson Creek, grace a Paide des Franco-Colombiens, mais ces paroisses ne devinrent méme pas bilingues et n’utilisérent que l'anglais, méme si parfois une école ou une caisse populaire y était créée. Les francophones qui habitaient les grands centres nantis de paroisses, d’é- coles et de caisses étaient arrivés 4 bout de souffle. Comme les francophones habitant les petites localités étaient trop peu nombreux pour se batir des paroisses 4 eux, et ceux des grands Académie Sainte-Anne. Ai été le premier convent de la province. centres ne se voyaient plus recommencer ailleurs ce qu’ils avaient fait chez eux, l’action de la Fédération ralentit considérablement méme si on invitait les francophones 4 faire preuve de solidarité. On cherchait la force et la cohésion qui prouveraient aux gens de |’ex- térieur qu'il y avait « unité dans nos rangs ». Il ne s’agissait pas de critiquer le passé, mais de batir l’avenir.