_ PROVINGIALES Le Soleil de Colombie, le 29 aoft 1975, 3 — — F editorial - LA BIENNALE...PHASE II « SIAVI 10 JONVA YIYNOW 40 $I9NIOII SWd S31] SNOA,, I] était ure fois, et c’était la premiére fois, un empire immense composé de dix territoires. Acelfilanthrope Ier, un des princes de cet empire, organisa alors une grande reunion dans laquelle tous ses sujets ne parlant pas la langue de ce grand pays s’y rencontrérent pour discuter de cette maladie grave ct contagieusec... puis deja l’enfant s’endormit... c’est qu’il était tellement fatigue! Mais hcureusement ilput saisir la fin de l’his- toire, qui se terminait a peu prés comme ccci: ‘' Et aprés 400 années d’hibernation ils moururent comme une bande de caves, comm: I]’avait dit le prophéte Pélo.*’ Ce conte pour adultes, mais dont nos enfants seront les heritiers pourrait aussi s’intituler: ‘‘La Premiére biennale de la francophonie canadicnne.’’ Cette Biennale attira vers Chicoutimi ( P. Q. ) plus de 1200 délégués. Son cofit officieux se chiffrerait dans les-$150,000., mais il pourrait facilement doubler si lon tenait compte du va’ brulé par les avions a reaction de la R.C.A.F. (..) ‘et autres petites pécadilles du mérme genre. La Colombie-Britanniquc y ful représentée par 12 dele- gues,. dont une dizaine choisi par la Fédération des Franco-colombiens, organism subventionné par le Se- cretariat d’Ftat pour précis¢ment faire valoir l’ensem- ble des revendications de la francophonie colombienne. Or qu’en ont-ils appris ou obtenu ‘‘nos’? 12 délégués et, par extrapolation, nous , kranco-colombiens, dont le coeur se tourne vers je ne sais quelle Asic. Un réve éphémére comme toutes les étoiles de l’Univers! lin d’autres mots: RIEN. Ni avant, ni pendant, ni aprés. Comm: si nous n’etions pas deja mourants ! Aucune demande, aucun. communique. Les seuls organismes | Franco-colombiens ayant donné des renseignements sur la Biennale furent Radio-Canada (comme toujours) et Le Soleil de Colombie qui, bien qu’étant un des orga- nismes bien ‘informe sur le sujet, n’y fut pas invite. Une exception cependant, un communiqué nous fut re- Pourtant il s’en est dit des choses, je cite au hasard: “* Ottawa désire s’impliquer davantage dans la culture’’ ( Jeanne Sauvé, ministre fédéral de l’Environnement ) *«Connaitre ses faiblesse est déja un élément de force’? ( Denis Hardy, ministre des Communications du Québec ) is LA “SQUVERAINETE= COLZURELLE = C’SS1 “LE CONTROLE ULTIME DE LA LANGUE, DES COM- MUNICATIONS ET DE L?IMMIGRATION”® ( Fernand ‘Lalonde, Solliciteur général du Québec ) I] était certainement difficile pour les observateurs et les biennalistes d’évaluer le contenu, l’impact et la valeur des .opinions. é¢mises au cours des différents ateliers de cette premi¢re Biennale, et ce pour plusieurs raisons, dont l’une peut-étre la diversité de ces opi- nions et celle des sujets discutés, et l’autre, l’absence d’assemblée pléniére. - * Mais en fin de compte, notre présence était sGrement proportionnelle a notre compétence. Dans notre petit patelin, nos représentants peuvent sans doutc éblouir les Franco-colombiens par leur verve ct leur dynamis- me - -. mais noyés parmi 1200 de leurs semblables, ils se sont sQrement sentis trés mal préparés, et surtout petits, petits, petits, petits, petits... De toutes facons, M. Jean Riou, (Directeur général de la F.F.C.) ne déclarait-il pas 4 qui voulait ]’entendre que la Biennale était plus une occasion de perdre son temps > que de faire valoir nos droits ! ! ! Pourtant la Biennale était une occasion révée sinon pour parler intelligemment, du moins pour faire du tapage | (Les ‘‘pétards-a-méche’’ valent 25¢ les 100 ) Chers délégués, espérons que vous avez fait un voyage magnifique et que dans 2 ans la ‘‘ Deuxiéme Biennale de la francophonie canadienne’’ se tiendra ici a Vancou- ver, parce que Le ‘Soleil de Colom ie, aprés 10 ans d’existence et de mfrissement pourra y faire valoir : oe 3 males. D Sse Ss ss : 2s e mis le 25 aoft par M. Jean-Guy Lalonde, délégué par Se ROITS, acquis par les sueurs et le sang de nos la F.C. Nous le publions ci-contre, integralement et . ae: avec corrections, Ce qui brisera peut-¢tre le mur de si- : lence mystérieux dont semble s’étre entourés les 11 au - ; = BS odes PIERRE tres delegues-fantOmes. ea ARCHAMBAUL1 /- : j : : DE L’7ARQUEBUSE AUX INTERCEPTEURS | C.C.C . y ses s s s 4 Tout le monde se rappel- turellement exterminés. -tion et le calme régnait souveraineté cultutelle se M. Bertrand Lévesque, - le de cette page de notre — Peu de monde sait aussi sur la contrée. perdre dans letonnerredes vice-président du Centre histoire du Canada of Sa~- que dans la plupart des En 1975, organisé dansle intercepteurs. Deretour Culture], nous ainformés muel de Champlain, peu anciennes colonies, en A- _ beau pays du Saguenay un dans son patelin, le délé- que le Minist@re des Af- 3 aprés son arrivée avait frique, auxIndes,dansccr- congrés de ce que vous gué francophone seraexac- faires Culturelles du Qué- reuni les principaux chefs tains pays arables, ctc. voudrez: des hommesd’af- tement dequelcdtésetrou- hec avait alloué une sub - indigénes de l’époque dans a chaque fois qu’il se pro-__ffaires, des professeurs, ve la force donc la souve- vention a ce Centre, sous : une vaste prairie. Devant duisait un rassemblement des agriculteurs, des OU- raineté tout court. Nihilno- forme d’animateur. - ; cux, il tira quelques coups’ d’indig¢mes pour une rai- vriers, desgaragistes,etc- vi sub sole. j de cette fameuse arque- son quelqu’onque, l’armée_ et ce sera le calme plist. Par L. NAUD buse, histoire d’impressi- onner ses ‘*nouveaux amis’'tout en leurs appre- nant de quel cdté se si- tuerait la souveraineté en Amérique septentrionnale. On raconte que les ‘‘sau- vages’’ furent trés impres- sionnés par cette démons- tration de force militaire et s’enfuirent A toutes jambes. Par la suite, fau- —nengétique, ils furent na- coloniale d’occupation ado~: rait faire étalage de son’ savoir faire: une helle charge de cavalerie, qui souléve beaucoup de pous- siére.4e-un beau defile de blindés, quelques coups de plus gros canons fai- saient l’affaire. I] fallait surtout que cela soit bru- yant, et que cela impres- sionne le -bas peuple. Les pour les forces d’occupa- Les pilotes de la base d’oc- cupations voisine continue- ront a trinquer au mess. Mais concentrez les taches dirigeantes et les faiseurs d’opinion: de la plupart des minorités francophones du Canada, et bientdt vous ver- rez arriver en rase-motes les machines 4 tuer VO- lantes les plus sophisti- quées et les plus bruyan- fiants de Bourassa sur la LA CAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT 700 ouest, 16&me avenue, VANCOUVER, B.C. Téléphone : 874-9622 LE RENDEZ—-VOUS DES FINES BOUCHES ! PAUL'S RESTAURANT Plats canadiens et européens te d’avoir pu se met- indigénes retournaient en- tes dont disposent la Royal | tre d’accord sur une poli- suite dans leur village pé- Canadian Air Force. Les Cuisine de qualité 4 des prix abordables 7 tique dimmigration é- nétrés d’in sain respect bredouillements — insigni- 4621 E. HASTINGS ‘Tel. 298-6905