tte a ae | ee a a a a en en Ty ae ee ey ey re ee forage & ~ Le Solel de Colombo, vendredi 4 mare 198 Voyages - ia | | Un promeneur en voyage VIlFDerniére promenade dans Paris Par Roger Dufrane Nous avons rendez-vous, vers cing heures, avec mon neveu qui habite le quartier du gros caillou. Nous remon- tons la rive gauche de la . Seine. Voici la Tour Eiffel. Rousse sous le ciel bleu, elle semble avoir pris sa véture de l’Automne. Son vélo du Mexique Le quartier od nous nous aventurons est cossu, calme luxueux. Nous | ns des avenues plantées d’arbres et bordées de beaux hétels de maitre, flanqués de portes co- et surmontés de plu- sieurs étages, od l'on accéde par des ascenseurs aux orne- ments en fer . Notre neveu, Roland-Manuel, habi- te une mansarde, sorte de pigeonnier, tout en-haut d’un de ces hétels. Il y range son réchaud, son lit-divan, son violoncelle, et son vélo de — amené ere Mexique, et 33. Lenfounghe ‘ilomae dimanches Fany et les pistes du Bois Boulogne. Le Bazar des Mille et Une Nuits Tl nous emméne a pied et nous découvre, aux lumiéres du soir, le quartier de Mont- ‘Parnasse, une sorte de second Montmartre, d’od nous des- cendons vers le Quartier La- tin. La; nous dinons dans un restaurant grec, dans une cave volitée de pierres, a la mode de Saint-Germain-des-Prés. Le ier pullule de Grecs, d’Arabes et de noirs, ce ui lui donne, les étu- ts francais qui le hantent, un caractére exotique au pos- sible, donnant _l’apparence d'un bazar des Mille et une nuits. Le dimanche au bois Dimanche 10 C’est un charmant garcon, qui, par esprit d’in Ber ce, sest fait tondre a ras, ce i irrite ma cousine Miche- , & qui nous allons rendre visite. “Viens avec nous, dis-je & Roland-Manuel. Tes che- digg ae artg du Quartier tin: Paté de campagne, poulet a la créme, vin, flan, café, sidges.en cuir et décor a Tavenant. Il s'agit ici d'une sorte de compromis entre les restaurants a service rapide et les rétisseries pour gourmets. « Nous prenons le métro jus- qu’a la Porte. Maillot puis l'autobus. La traversée du Bois de Boulogne, -en cet aprés-midi d’automne, ne manque pas d’agrément. On y entrevoit les promeneurs du dimanche, le papa, la ma- man, les bambins sur leur tri- cycle. Une fois débarqués, nous franchissons le Pont de Suresnes et je me retrouve tout ~& coup dans un décor qui fait surgir les souvenirs. La rue du Pont est assez déserte, a part quelques promeneurs attablés & une terrasse, cette rue que je descendais autrefois, dans des senteurs de café frais et de croissants, au long des maga- sins od se balancaient les seaux & sable et les ballons pour les enfants qui allaient passer le dimanche au bois ou sur les rives de la Seine. Ma cousine Micheline, soi- xante-dix ans, vie et coquette, jeune d’esprit, nous verse le capeagee et nous offre des p&tisseries. Elle parle des bals de son temps a ma fille qui se tourne vers moi et me dit en aparté: “She must have been 4 a real swinger!” Viviane, par- tie avec Roland-Manuel au cinéma, ma cousine me rap- le que de son temps on te charleston: Comme cal Tu vois, je sais encore le faire!” Puis, évoquant ses parents disparus et les miens, elle devient sérieuse. Le clan des jeunes’ Elle m’accompagne a I’au- tobus qui me raméne au Pont de Neuilly, d’od je rentre a & Vhétel: Ely- sées, Madeleine, Grands Bou- levards. Viviane, ramenée par son cousin, rentre tard. Elle vue depuis 1970 Lundi 11 Le train Paris-Amsterdam, via Bruxelles, part & trois jeunes s’accordent et forment un clan, celui méme de leur Age. Les adultes ont beau s’efforcer de se mettre a Aprés un excellent déjeuner au restaurant de la ville de tous les pays: Allemands a grosse mallette de cuir jaune, Turcs en robe et coiffés du fez rouge, riches hindoues aux robes de soie, Marocains sans le sou et a l’affat, jeunes Francais en blue jeans et désoeuvrés, campagnards du Nord, retournant vers Saint- Quentin, Lambrecies ou ail- leurs. Mais le train nous attend. (facon de. parler!) Hatons- nous! Au-revoir Roland-Ma- nuel! Embrasse donc ta cousi- nel > 2m ; ae @ suture Nouvel atlas des marées Un nouvel Atlas des cou- rants de marée, du détroit Juan de Fuca au détroit de Géorgie, a été présenté par le Service hydrographique du Canada, lors de 1'Exposition de bateaux de Vancouver. Cet Atlas présente les eaux comprises entre Sooke et Campbell River sur I'tle Van- couver et comprend le Golfe et les fles San Jan. On y trouve 200 pages de diagrammes illustrant les endroits od l'on peut s’attendre a trouver de forts courants de marée ou de grands remous aussi bien que les courants de surface actuels provoqués par l’arrivée des eaux & l’embouchure du Fra- ser, & trois régimes de débit différents et & trois niveaux différents de marée. Les mari- niers trouveront ce nouvel Atlas des plus utiles dans la préparation d'excursions ou de courses. Cet Atlas fut préparé par Tunité de Courants et Marées du SHC a l'Institut des scien- ces de la mer de Patricia Bay (Colombie britannique) . Cette publication est dispo- nible au kiosque du SHC (studio 518, immeuble Rol- lerband) au prix de $12. Le personnel du SHC, qui se trouve 1a, peut répondre aux questions et demandes de ignements. Le Catalogue 1983 des cartes marines et publications connexes de la céte du Pacifi- il fe i Hi i B | i Fi te p E it © #E 8 que est sorti. Complétement _ révisé, ce catalogue montre les contours géographiques de cartes 4 grande échelle décrits en vert et, en rouge, ceux des cartes @ petite échelle. On y trouve aussi des modéles illus- trant les activités menées a l'Institut des sciences de la mer, y compris un modéle a l'échelle, minutieusement dé- taillé, de 2.4 m sur 4.5 m (8 pi sur 16 pi) du détroit de Géor- ce. Ce nouvel Atlas des cou- rants et le Catalogue 1983 sont aussi disponibles auprés des vendeurs autorisés du SHC et du Service hydrographi- que du Canada, Institut des sciences de la mer, 9860 ouest, chemin Saanich, B.P. 6000, Sidney (C.B.) V8L 4B2. BD) BEES ) 0-0) Hastings Travel Ltd | ; ' i A MEDITER Ayant entendu a la radio, tandis qu'il roulait dans une peti- te ville, que la circula- tion était difficile aux heures de pointe, un Montréalais a adressé au directeur des pro- grammes la note sui- vante: ‘‘Vous ne sa- vez pas comme ¢a va bien ici! A Montréal, on avance si lente- ment aux heures de pointe qu'on serait obligé de descendre de voiture si on vou- lait heurter un pié- ton!"’ L'esprit est le sel de la conver- sation, non sa nourriture. W. Hazlitt, Conférences sur les écrivains comiques anglais. La seule agence de voyage francophoné_ Tarifs réduits pour Montréal et New York Informez-vous auprésdel'agence _ Appelez Jacques 689-0461 744 Quest Hastings, Vancouver V6C 1A5 § OG 0 LE (SES (EY 0 EET 0 EES 0) GRAD 0 ~