4 Le Soleil de Colombie, vendredi 22 février 1980 Le point de vue sur... La Paix par J.C. Porchet au Moyen Orient Le processus de normalisation des relations entre Israél et 'Egypte en bien engagé. Lundi dernier se tenait, au Caire, louverture officielle de l’ambassade d'Israél en Egypte. Pour la premiere fois dans l’histoire, le drapeau bleu et blanc frappé de l’étoile de David, flotte en terre arabe. Ceci ne signifie pas pour autant que tous les problémes sont réglés entre ces. deux pays. I y a 12% d’arabes en Israél; l'Egypte essaye aujourd’hui de trouver un compromis avec Israél, afin de sauvegarder les droits de cette minorité arabe. Regardons l’histoire mouvementée de ces deux pays et nous comprendrons la volonté qu’ont ces peuples a rechercher la paix. C’est en 1948 qu’éclata la guerre entre Juifs et Arabes. Un comité exécutif présidé par Ben Gourion, proclame l'indépendance de |’état d’Israél, le 14 mai 1948. L’armistice intervient en 1949. En 1956, le refus égyptien de laisser le libre accés du canal de Suez aux navires israéliens provoque la En 1967, l'Egypte s’oppose a la libre utilisation du golfe d’Aqaba par Israél et c’est la guerre éclair de juin 67, nommée guerre des six jours. A la suite de cette opération, Israé] occupe la presqu ‘fle du Sinai, l'enclave de Gaza et la Jordanie jusqu’au Jourdain. L’occupation d’importants territoires arabes par ’ l'état hébreux rend la situation trés tendue au Moyen Orient. fn octobre 1973, une nouvelle guerre oppose Israél a la Syrie et a l’Egypte puis, un cessez-le-feu et un retrait israélien rend a l'Egypte le contréle des deux rives du canal de-Suez. En 1978, l’Egypte est le premier pays arabe a signer un traité de paix avec Israél. trente ans c’était assez. Israéliens et Egyptiens ont compris que différents points de vue peuvent étre également discutés autour d'une table, sans arme. Accusé de traitre par la ligue arabe, le président Sadate n’a pas fiéchi devant ces affirmations et, si aujourd'hui l'Egypte peut vivre en paix avec Israél, il ne devrait pas avoir d’obstacles insurmontables a ce que les autres pays arabes signent également la paix. campagne du Sinai. Leréférendum: Pour un oui Ou pour un non ALA PIGE | de notre correspondant a Québec. [Québec] Quelle que soit Vissue du référendum, les Québécois se seront pro- noncés en toute connaissan- ce de cause. Croire qu’il s‘agirait d'un entrainement ° collectif et irréfléchi consti- tuerait une profonde erreur. Dés maintenant, on doit mettre le Canada anglais au courant du fait que s’il commet cette erreur, elle sera interprétée: rien n’étant définitif en politique! Pour effectuer une étude comparative sur les moyens mis a la disposition des deux groupes linguistiques du pays pour leur permettre de se renseigner l'un sur l’au-~ tre, il faudrait naturellement une enquéte approfondie et scientifique, impossible a en- treprendre dans le cadre d'une simple chronique heb- domadaire. S’il fallait en effet passer en revue, ala grandeur du pays, les jour- naux de diverse périodicité, les revues et magazines, les postes de radio et de télé- vision et les autres instru- ments impliquant l’audio-vi- suel, il faudrait refaire une bonne partie du travail de la défunte commission Lauren- deau-Dunton. Commencons_ cependant par noter que, du cété du Québec, presque tous les. Québécois peuvent, sinon parler couramment le fran-_ cais, &tre au moins €n mesu- { ~re de le lire. La récipro-” que n’est pas du tout vraie, de l'autre cété. On en compte un peu moins en 1970-1980. Sans doute, les années 1980-1990 verront-elles une nouvelle montée des titres relevant de ce domaine contentieux et délicat, les relations entre francophones et anglopho- nes au nord du 45e degré de latitude! En somme, en trente ans, on a publié environ cent ‘volumes la-dessus. En fran- cais seulement, et au Québec seulement. Combien reléve- t-on de titres, en anglais, dans'les autres provinces, ‘sur la méme question? Ces livres ne sont pas tous des études scientifiques et difficiles 4 comprendre, loin de la! Il y a assez peu de travaux techniques, suscep- tibles d’étre réservés seule- “ment aux docteurs et mai- tres en sciences. Au contrai- re, il s’agit la de livres comme on peut facilement en trouver la plus grande partie sur les rayons de la bibliothéque de n’importe lequel des rédacteurs et journalistes de nos moyens de communications. ur, un modeste relevé des seuls livres écrits par un ou plusieurs auteurs en colla- boration, —— ce qui exclut les brochures et les arti- cles de revues et de jour- naux, —— et consacrés 4a la deux groupes linguistiques du pays permet de dire qu’au Québec, de 1950 a 1980, prés de cent titres ont > été publiés et consacrés a ce ’ probléise. Cela inclut les livres publiés par les chefs des partis politiques, comme — “Pour un Québec fort dans une Confédération renouve- lée”, de Jean Lesage, “Ega- des plus lité ou Indépendance”:, de Daniel Johnson, “La passion du Québec”, de René Léves- que, “Vers une société sta- ble”, de Claude Ryan, sans oublier le dernier né, “Pour une troisiéme option”, de Rodrigue Tremblay. Le décompte ne comprend pas les rapports de commis- sions, depuis la Commis- sion Tremblay de 1954 jus- les québécois écrivent ! qu’au rapport de la Com- mission Pépin-Robarts. En revanche, on y a introduit les livres de Mme Solange Chaput-Rolland. Le nombre de professeurs d’universités qui ont consa- cré des ouvrages a cette épi- neuse question est considé- rable. La décennie 1960-1970 a vu une recrudescence im- posante de publications 4 ce sujet. La francophonie... Dans un premier temps, Mr Max Yalden a comparé le Canada a d’autres pays ot plusieurs langues sont offi- ciellement pratiquées. D’aprés lui, le bilinguisme n’est pas un obstacle, au contraire il témoigne d’un signe de richesse, deux cultures, deux formes de pensées ne peuvent étre que bénéfiques au pays. “Nous sommes chanceux d’avoir dans ce pays deux importantes langues du monde” a-t-il notamment souligné. Mr Max Yalden a ajouté que les" autres minorités devraient : 44 aussi pouvoir s’épanouir au question des rapports des Canada, “il devrait y avoir des écoles, pour eux, 1a ot la nécessité se fait sentir!” , Une culture trés vivante Au sujet des francophones le commissaire aux langues officielles a remarqué que la culture francaise est trés vivante dans ce pays au regard des films, livres et médias quis expriment en (Suite ~ la p.1) francais. Toutefois, il a reconnu quil existe quelques obstacles 4 surmonter mais quils étaient en voie de l’étre; l'une des solutions étant I’éducation en langue francaise. Mr Max Yalden a, a cette occasion, rappelé que pour la premiére fois en volombie Britannique, le programme-cadre de fran- cais était appliqué dans certaines écoles. _ Aprés un rapide histori- que du frait francophone par Mr Roméo Paquette, le “question-réponse” entre les conférenciers et le public était lancé. Malheureusement, aucun . théme précis n'a été appro- fondi! Les questions, trop dispersées, n ‘ont pas permis _ de provoquer un réel débat- Peut-étre aurait-il fallu cerner une question au lieu de plusieurs, c'est d’ailleurs une des_ observations recueillies 4 l’issue de cette conférence. A bdtons rompus par Jean-Claude ARLUISON M. et Mme Zelveyan, de Vancouver, et M. Alexandre Spagnolo, de Burnaby, ont deviné l'identité du propriétaire de l’impressionnant biceps: il s’agis- sait de Mgr Gérard Laplante, évéque de |’Eglise Catholique Libérale du Canada et curé de l’Eglise Saint-Raphaél, qui s’entraine réguligrement dans un gymnase de Vancouver. Sur les pas de Louis Cyr... M. Gérard Lavallée, président du Club de l'Eternelle Jeunesse, a récemment démissionné de son poste de responsable du Conseil Culturel Franco- Colombien, invoquant pour raisons, d’une part, des divergences avec certaines politiques de la Fédération des Franco-Colombiens, et, d’autre part, ses nombreu- ses activités. M. Lavallée a été nommé membre du Conseil Consultatif Canadien sur le Multiculturalisme. Mile Christiane Cété, qui depuis plusieurs années était membre du Comité d’Action Régionale de |’Office National du Film, a été nommée représentante de !'0.N.F. pour la Colombie britannique. Christiane Coté a récemment démissionné de son poste a la Fédération des Franco-Colombiens, ou elle était chargée de l'information et de la publicité. Nous leur souhaitons un grand succés dans leurs nouvelles fonctions. iv Travaux publics Public Works Canada Canada APPEL D’OFFRES LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entre- prises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Chef, Soumissions et contrats de la Région du pacifique, Travaux publics Canada, 1110 ouest rue — Georgia, Vancouver, [Colombie Britannique] V6E 3W5 seront recues jusqu’a l’heure et la date limite déterminée. On peut se procurer les documents de soumission par l’entremise du bureau de distribu- tion des plans, a l’adresse ci-dessus sur versement du dépét exigible. PROJET Projet No. 087599 — Cabine de Patrouille de la GRC, Port Simpson, C.B. Il est également possible de consulter les documents de soumission auprés de Amalgamated Constrn. Assn., Vancouver; Construction Plan Service, Burna- by; Construction Association offices 4 Prince George, Prince Rupert et Victoria. Date de fermeture: 11h00 du matin [heure normale du Pacifique], le 11 mars 1980 Dépét: $50.00 PROJET _ PR 036039 — Amélioration des portes anti-feu & du mur — Edifice fédéral, North Vancouver, C.B. Date de fermeture: 11h00 du matin [heure normale du Pacifique], le 29 février 1980 Dépét: nul PROJET PR 014741 — Rénovations aux laboratoires de la Santé et du Bien-étre social — Phase 3, Edifice des Douanes, ° Vancouver, C.B. Date de fermeture: 11h00 du matin [heure normale du Pacifique], le 22 février 1980. Dépét: nul = INSTRUCTIONS Le dépét afférent aux plans et devis doit étre établi a Vordre Receveur général du Canada. Il sera rem- boursé sur retour des documents en bon état dans le mois qui suivra le jour de l’ouverture des soumissions. Le Ministére ne s’engage 4 accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions. 7