H is 16, Le Soleil de Colombie, 11 avril 1975, Nos lecteurs nous écrivent EN _FAVEUR DE L’ACELF M. le Directeur, J’ai lu avec intérét la let- tre de notre vice-prési- dent, M. J.M. Bergman. Permettez-moi, par votre journal, l’expression de mes sentiments pour tout ce qu’il a fait de bien A la francophonie colomienne. Ce qu’il écrit, nous lui de- vons, et pour un avenir pro- chain sera d’untrés grand béenéfice 4 la FFC. Il ya cependant le 2éme passage de sa lettre qui semble se- lon moi, une affaire inache- vée. Oui, tout est réglé au con- seil d’administration de la FFC; nous avons dit ‘‘non’’ 4-la Biennale de Chicouti- mi, nous avons dit ‘‘non’’ a l’ACELF, tout comme la Fédération de 1’Quest. Je me souviens, au conseil d’administration, quel- qu’un a comparé cette Biennale aux Etats-Géné- raux du Canada francais et nous nous sommes posés la question a savoir qu’est- qu’ils avaient donné aux francophones hors Qué- bec. C’est sous ce rap - port que je désire inter - venir 4 l’appui ou 4a l’en- contre, Suivant les nom- breuses nuances de ce pas- sage. Car j’étais présent aux Etats Généraux et je me souviens une autre fois l’insistance du groupe de 1’Ouest A vouloir boycot - ter les délibérations pour les mémes raisons que 1’on donne maintenant au sujet de la Biennale. Je me Suis opposé véhément 4 ce geste de sorte que le groupe de la Colombie a reconnu l’importance du support 4 donner 4a notre seul ‘*Chez nous’’ franco- phone viable en Amérique du Nord... le Québec. Je reprends maintenant la question, qu’est-ce que les Etats-Généraux ont donné? (Sans regarder au sein de notre ‘‘chez nous’’) Depuis, nous avons vu la création par le secrétariat d’Etat d’un budget de sou- tien et d’animation aux groupes provinciaux de la langue officielle minoritai- re et combien d’autres op- portunités pour 1l’informa - tion et la culture. D’au - tres questions se posent: Est-ce le résultat des E- tats Généraux? Est-ce dQ au support global de la Colombie, de 1’Ontario et des autres provinces 4 l’Est du Québect ‘Mes amis du conseil d’ad- ministration et amis fran- cophones de Colombie, nous voulons des écoles fran- g¢aises et nous cherchons des moyens. M. R. Lan- thier nous en parle depuis un certain temps et je 1’ai Suivi de trés prés. Aujourd’hui, A la lumiére de ce passé que je viens de revoir avec vous, je de- mande qu’a _ 1l’assemblée générale de mai, l’on re- considére notre décision. . Je propose qu’en accord a- vec l’ACELF, une déléga - tion trés forte des Fran- cophones de la Colombie assiste 4 la Biennale. Dans notre cas, le geste voudra beaucoup plus que notre compétence. Rinou Mailloux, prés., Region Skeena de la FFC Terrace - "ON _L'AIME OU ON LE DETESTE” M. le Directeur du Soleil Vancouver Réponse A M. Vaissade C’est Francois Mauriac, je pense, qui a écrit: ‘On aime de Gaulle ou on le déteste, mais il ne peut laisser personne indiffé - GEN tee A l’opposé devous, Mon- Sieur, je suis une grande admiratrice de de Gaulle, car ilasauvé la France plusieurs fois: Sans lui, en 1940, nous aurions som- bré dans le néant. Aprés la guerre et encore aprés des années, aux pires heu- resol la France était A nouveau dans le chaos, ot pas un seul gouvernement ne restait en place plusde quelques mois, quelquefois quelques semaines, nous a- vons rappele de Gaulle, il est revenu et il a ramené l’équilibre. Nous avions certainement besoin, a cette €poque, d’un homme fort et qui discipline ces francais parfois trop en- clins 4 la facilité. Il a replacé notre pays et l’a fait respecter en tant que nation parmi les au- tres. Parlant de 1’Algérie, dont nous avons tous déploré les excés, il n’y apas unparent francais, dont lefils com- battait en terre d’Afrique, qui n’ait été heureux lors- que la guerre fut finie. Vous avez encore aujourd’hui, au Vietnam, unexemple de ces guerres sans fin, et pour quel résultat, hélas! Quant au dernier référen- dum quia dit ‘‘non’’ A de Gaulle, pensiez-vous qu’il resterait au pouvoir sans la volonté du peuple? Et quant A sonsuccesseur laissé soi-disant sans do- Cumentation aucune, il é- tait depuis longtemps au courant de la politique de son président, étant son ‘‘poulain’’ et bien formé A son école. Marguerite Batut New- Westminster En pleine forme, l’on fait tout, tout... beaucoup mieux. SG PIRTICPACTION ) En forme...pour mieux vivre! Présent a4 l’Ecoute, Radio- Canada - Emission du lun- di 31 Mars 1975. Question: Le fait que M. Morgantaler ait été condam- ne 418 mois de prison chan- gera-t-il quelque chose A la question des avorte - ments? Comme _ toujours, plu- sieurs points de vue _ fu- rent discutés, mais l’opi- nion de M. Jean-Guy La - londe fut renversante. II est heureux d’attester qu’i- ci, en Colombie, c’est cho- se facile d’avorter. Mal- heureusement, nous ne le .Savons que trop, surtout quand nous sommes en con- tact étroit avec des per- sonnes travaillant dans ces départements 4 nos hopi - taux. I] ajoute: ‘‘avoir quitté le Québec pour létroitesse d’esprit de certaines gens, vivant eétouffés par une ‘*hebitte de religion’’. Po- sition trés négative. Fonction Canada Traitement jusqu’a concurence de $25,000 : (4 compter du ler juillet 1975: $27,000) publics offre - aux architectes-concepteurs experimentés et zélés une occasion de Pparticiper aux travaux d’une section ré- a la conception d’immeubles. La section sera chargée des travaux de conception et de construction d’une diversité d’aména- gement de toutes dimensions et de nature plus ou moins complexe et ce, 4 1’é- ces aménagements comprendront également des installations u- Le Ministére fédéral des cemment etabhie et qui a trait chelle du pays; UN AUTRE POINT DE VUE I]_ s’est offert et serait méme prét 4 faire un peu de temps en prison pour raccourcir la sentence de M. Morgentaler. Ces réflexions enfantines sont inquiétantes, surtout sachant que M. J.G. Lalon- de est le seul eandidat Ca- nadien-Frangais d’origine, jusqu’a présent, a se pré - senter au poste de Prési - dent de la FFC. La Fédération a toujours eté vue par la majorité des Colombiens comme unor- ganisme créateur et di- gne, lequel a participé A la naissance de _ paroisses, couvents, groupes, sous la conduite de gens aux moeurs et 4 la morale qua- si-irréprochable. Certes, ce sont des hu- mains, il y a eu des er- reurs, des déclarations fortuites, mais jamais de ce genre. : La vie est une création et son souffle, une cho- publique Canada CONCOURS OUVERTS EGALEMENT AUX HOMMES ET AUX FEMMES AR CHITECTES-CONCEPTEURS Ministére des Travaux publics Ottawa, Ontario Travaux niques en leur genre ou des prototypes. Les candidats doivent étre disposés 4 faire des recherches et a téres de conception, 4 utiliser de nouvelles techniques de construction, se servant de matériaux anciens et nouveaux, et a 6tre en mesure de travailler et de trans- mettre leurs idées par l’intermédiaire de sionnelles. Les architectes qui savent faire preuve d’initiative et de créativité, qui fortement 4 l’innovation en matiére de conce nombre d’années d’expérience s’intéressent EXIGENCES LINGUISTIQUES: Pour certains postes, la connaissance du francais ou de l’anglais est essentielle. Les unilingues et les bilingues peuvent se porter candidats aux autres postes ot la connaissance du francais et de l’anglais éstessentielle. Pour que leur candida- ture soit prise en- considération, ils doivent ce sont disposés 4entreprendre, des Langues de la Commission ou p Ce cours pourra durer jusqu’a douze que en précisera le lieu. les candidats unilingues de voulues pour devenir bilingues. On peut obtenir tous les rensei s’adressant 4 M. P. Holtshausen, architecte, Ministére des d’immeubles, Ottawa, au numéro de téléphone (613) 998-8191] MODALITES D’INSCRIPTION: Faire parvenir une demande d’emploi (Formule 367- Centres de Main-d’oeuvre Fonction publique du Canada (v reaux de poste, sion de la rez, un Curriculum vitae) a l’adresse suivante: CADRES DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE COMMISSION DE LA FONCTION PUBLIQUE DU CANADA PLACE DE VILLE TARIO, KIA OM7 Les candidatures aux postes actuellement vacants sont etudiées dés leur récep- TOWRA OTTAWA, ON tion. Les demandes d’emploi des versées a un répertoire actif futures vacances. Priére de rappeler le numéro de concours pondance. graphiques et de techniques tridimen- ption et qui possédent un certain pratique devraient communiquer avec le Ministére. pendant indiquer, par écrit, qu’ils aux frais de l’Etat, immédiatement apres leur nomi- nation conditionnelle, et a plein temps, uncours de langue dispensé par le Bureau ar un Organisme approuvé par ce dernier. mois et la Commission de la Fonction publi- La Commissionde la Fonction Vextérieur de la Fonction Publique ont les aptitudes gnements pertinents aux fonctions de la section en chef de la section de la conception Travaux publics, Immeuble Sir Charles Tupper, 4110) disponible dans les bu- du Canada et bureaux de la Commis- Ous pOuvez y joindre, si vous le dési- postulants qualifiés qui ne sont pas retenus seront de recrutement, qui pourra servir A combler de : 75-ST P-04-05 (68) dans toute corres- se 4 laquelle on ne peut toucher. Comment M. J.G. Lalonde peut-il as- pirer 4 prendre les gui- des de la direction d’un mouvement comme la Fédération en piétinant sans considération, les croyances et coutumes d’une trés grande majo- rité de ses membres, et en ridiculisant la_ reli- gion catholique qui était, il y a trés peu de temps encore, une exigence re- quise pour appartenir 4 la Fédération des Canadiens Frangais de la Colombie- Britannique, laquelle est connue maintenant sous le nom de la Fédération des Franco-Colombiens,la FFC. Pierrette Paquette Maillardville - N’OUBLIEZ PAS DE CON SULTER.- .NOS~_PAGES D’ACTIVIFES ‘*ARTIS- TIQUESZ= Public Service établir des cri- publique s’assurera que areas ere a a EY See