& V8 evam 2 lbotbasy ,sidaiolod 9b lisio® 9.1 dine Ps Py at Pact ma, ay ate ote fick eats F& ef nita te ale ofr cfiob a ate oe BR bie Pads ate a 0% Pin te ote EB fin ate o! dy ate of ec bneprecde Meal 2_Le Soleil de Colombie, vendredi 9 mars 1979 ee es = pn ae, PUBLIE PAR» Téléphone: 879-6924 &: 8 4 LES HEBDOS, REGIONAUX: LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE ~ Directeur: André Piolat ae Rédacteur: Jean-Claude Arluison, Mise en pages: Yvon Thivierge Composition: Lyne Paradis Secrétaire: Xuan, Cam|Dao’ LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, . $213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 - Courrier de deuxiéme classe . sous le numéro d’enregistrement 0046 | Un pas de plus Association de la Presse _ francophone Hors-Québec, dans une démarche de dignité Si le présent document est aujourd’hui possible, cest qu'il s’inscrit en conti- nuité dans la démarche au- dacieuse d’une collectivité ayant d’abord tenu a cerner sa véritable problématique et 4 la porter elle-méme sur la place publique. Cette col- lectivité, c'est le million de francophones vivant a l’exté- rieur du Québec. Et cette problématique, c’est son gé- nocide. En effet, aprés avoir déployé une énergie sans précédent pour faire tomber la forét de mensonges en- tourant son cas, aprés avoir démaquillé les' visages artifi- ciels que l’on proposait d’el- le, aprés avoir fait craquer I’épaisse couche de vernis dont tant de bonnes inten- tions l’avaient couverte, cet- te collectivité en est arrivée a sa seule image possible,. celle de la dépossession. En avril 1977, les francophones hors Québec se baptisaient eux-mémes les héritiers de cette dépossession, les héri- tiers de Lord Durham. Une telle prise de cons- cience, si inusitée soit-elle, meérite respect car elle est le signe du sérieux d'une dé- marche vers la vérité qui finit toujours par se faire autour du mensonge le plus opaque. Ce rapport ne se veut rien de moins qu'un autre pas important menant plus loin dans cette démarche de di- gnité. S'il apparait peu nor- mal qu’une minorité aussi importante que-celle que constituent les francophones hors Québec soit obligée de poser les conditions minima de son existence dans son propre pays, c’est que ce pays n’est tout simplement pas le sien. Et si les fran- cophones hors Québec sont sans pays, c'est qu’ils ont été trop longtemps condamnés a Yexil psychologique par 1’é- troitesse d’esprit et le racis- me voilé d’une majorité do- minante s’appliquant cons- tamment a renvoyer ailleurs la responsabilité d’une injus- tice criante, 4 entourer le ~ vrai probléme de fausses questions et a en réduire Vimportance par tous les - moyens imaginables. Et si ce document exige des réponses claires de la part des vrais responsables, c’est qu'il appelle ceux-ci, une fois de plus a l’honnéte- té. Ce sont eux qui peuvent donner un pays 4 ces fran- cophones a l’extérieur du Québec. Et sice pays s’ou- vrait comme une lumiére devant cette collectivité, il s‘ouvrirait nécessairement aux Québécois qui appellent eux aussi la majorité néteté. C’est dans cette opti- que qu'il faut prendre con- naissance des pages qui sui- vent. Il faut aussi les pren- dre au sérieux car le contrai- re obligerait les francopho- nes hors Québec a tirer des conclusions dont aucun hym- ne a l’unité nationale ne saurait effacer les consé- quences. Paul COMEAU Président de la Fédération des francophones hors Qué- bec. [Avant propos du rapport “Pour ne plus étre...sans pays”, présenté le 26 février par le comité politique de la Fédération des Francopho- nes hors Québec. Ce docu- ment est en vente au prix de $3.00 au siége social de la Fédération des Franco-Co- ’ lombiens, 3170 rue Willow, a ~Vancouver.] _Envoyez-nous vos commentaires, Horreur complete... a Tou- | verture d’esprit et 4 hon- _ A bas la zizanie! Une erreur particuli¢rement malencontreuse s’est glissée dans notre dernier numéro. Nous avons publié, a la deuxiéme page, une lettre de Mme Marie Warzecha, ancienne Présidente de la Fédération des Franco-Colom- biens. Le premier paragraphe de notre réponse se lisait comme suit: “Nous pouvons assurer Mme Warzecha, ainsi que nos lecteurs, que les renseignements qui ont été fournis au Soleil provenaient d'une source fort bien informée, car si, en effet, la réunion avait été déclarée a huis clos... ly a eu des fuites.” Si parfois un mot employé a la place d’un autre peut changer d’une maniére dramatique le sens d'une phrase, une lettre employée a la place d’une autre peut avoir le méme effet. Car il s'agissait non pas de “fuites” mais de “suites”, c’est-a-dire de conséquences, communiqués entre autres. Non, aucune fuite ne s’est produite. Nous avions pourtant essayé d’obtenir des renseignements en posant aux membres du comité exé- cutif de la Fédération des Franco-Colombiens des questions tantét directes, tantét déguisées, mais en vain. Nous nous sommes heurtés 4 un mur de silence. “Motus et bouche cousue” était leur devise. Nous pouvons donc rassurer Mme Warzecha et les membres du comité exécutif de la FFC. Souhaitons que la discorde qui a régné au sein de notre association provinciale appartienne maintenant au passé. Le Conseil Culturel Franco-Colombien vient d’ailleurs de partir du bon pied, aprés avoir = surmonté ses difficultés. Car nous devons bien nous mettre dans la téteque ‘si une large communauté peut se permettre une dose raisonnable de querelles, la communauté franco-colombienne ne peut absolument pas se permettre ce luxe. La zizanie ne saurait étre tolérée. Nos actions doivent étre basées sur l’unité et la collaboration. Toutefois, adopter un esprit positif et conciliant ne signifie pas que l’on doive toujours manoeuvrer pour éviter les confrontations. Il] est des circonstances ou, pour reprendre les propos d’un Franco-colombien, “il ne faut pas hésiter a aller jusqu’au bout et crever I’'abcés”. Nous venons de découvrir quelque chose de “pas joli du tout”, un incident inadmissible et odieux. Nous avons décidé d’agir, mais démontrant une fois de plus que le Soleil de Colombie n’est pas un journal a sensation, nous n’écrirons rien 4 ce ‘sujet. Nous préférons agir d’une maniére franche et directe. Nous allons ~~ lentrer en contact avec les personnes responsables et nous leur dirons dans lles yeux notre facon de penser... 4 moins, bien sir, qu’elles ne soient en mesure de justifier leur comportement d’une maniére pleinement isatisfaisante, ce dont nous doutons fortement. Le Soleil de Colombie se doit de défendre les intéréts des Franco-Colombiens, c’est pourquoi nous prendrons position dans cette triste affaire comme notre conscience nous le commande. “Nous irons jusqu’au bout pour crever l’abcés”. Que les responsables en soient avisés dés a présent. ; Mais le linge sale n’a pas besoin d’étre lavé en public. Ne perdez pas votre temps a chercher des-explications ou des allusions sur cette question dans nos prochains numéros: il n’y en aura pas. Le Soleil de Colombie préfére se consacrer a des choses positives. Aprés avoir proposé la iconstruction d’un char allégorique, nous sommes maintenant convaincus ‘que deux chars pourront représenter notre communauté dans les défilés du ‘Festival de la Mer [en juillet] et du P.N.E. [en aoat], en plus, bien sar, de icelui de la Francoféte. “Le Soleil” entend soutenir dans toute la mesure du ‘possible les diverses associations franco-colombiennes et il s’efforcera sans relache de favoriser I’épanouissement de la francophonie dans notre. jprovince. - Jean-Claude ARLUISON a eo ee Re Re re a aie Wd bigs Me pahuna bate KS: oath baited RES critiques et suggestions Merci! le droit a une enfance heureuse 1979-Annee Internationale de lEnfant Unicef Canada @ Cher Monsieur, Il me manque des mots’ pour exprimer l’horreur complete avec laquelle j’ai lu cette fameuse lettre scanda- leuse de M. Harry Hall dans votre numéro du 23 février. Comme vous, j'ai perdu tou- te énergie et j'ai pleuré, ce qui était ma seule consola- tion, peu soulageante d’ail- leurs Si M. Hall trouve “irritating” le nom de sa province, je lui conseille d’aller s’en plaindre au gou- vernement provincial de sor- te qu’on trouve un nom qui’ . lui plaise. Je désire offrir ma sym- ‘pathie sincére aux Franco- Colombiens qui ont souffert cette injure ignominieuse a leur langue et je prends part 4 leur douleur. Moi, Anglo- phone, qui espérais ne ren- contrer plus jamais de bigots tels que votre ancien ami M. Hall et le trés déshonorable ‘Bill Vander Zalm, je regret- te qu’ils soient Colombiens. (Comme vous voyez déja, le mot ne m'irrite point.) Peut-étre. suis-je trop sé- vére envers M. Hall. Espé- rons quil s’agit d'une pure distraction, comme il peut en arriver 4 tout homme déran- gé, une inconscience passa- gére. ; _ M. Hall, je prie pour vous. Glen Sampson, Vancouver.