SRR nese ila ME can MELRNS A SESSA Pgs ey sae A HPL WARE Uke ie AN Ce Net a tt ttl, pert te ct ttt ttt ttt et nett et et pt ART Ota tt nt rf To ae — nm Jean-Luc Godard et Jean- Pierre Gorin viendront a Vancouver le 19 octobre pour la projection de leur film ‘“*Tout va bien’’ lequel sera suivi d’une discussion. Ceci est-un événement im- portant dans le domaine du film A Vancouver, si 1’on réalise que Godard est in- discutablement un des plus grands metteurs en scéne de nos jours. Bien sfr, cela est dQ sans aucun doute a ]’habileté avec laquelle Godard se sert des images et des sons, mais dQ surtout aux motifs, auxidées qui le poussent 4 faire un film. Pour Godard, le film est un moyen par lequel il ex- ses idées sur l’univers et la place de l’humanité dans cet univers. Ses premiers films qui traitaient si brillamment de sujets tels que l’absurdité d’un monde qu’il avait pu voir évoluer autour de lui de- vinrent nettement plus poli- tiques, nous pouvons dire mesure que Godard avance dans le métier il devient de plus en plus insatisfait sur l’efficacité de ses films en tant qu’actes politiques. Un film offre bien des cho- ses :.esthétique, informa- tion, divertissement, etc., mais il peut étre aussi un moyen, un outil quiva insen- siblement aider 4 changer la face du monde. De plus en plus, Godard se servira du film comme d’un outil et bientdt ses idées et 1’in- térét qu’il porte 4 certai- nes choses deviendront trés visibles ; exemple le film **la Chinoise’’, pour ne men- tionner que celui-14. Godard fait des films poli- tiques et il rencontre Jean- Pierre Gorin, d’od la for- prime le développement de. plus accusateurs. Mais 4 ‘ mation du groupe DZIGA- VERTOY. Le ‘groupe composé de Godard et Gorin choisit son nom d’aprés le metteur en scéne russe qui fit son pre- mier film en 1918 et pensait que le cinéma révolutionnai- re pourrait aider 4 latrans- formation des gens et 4 la création de l’*homme russe | GODARD GORIN LE 19 OCTOBRE AU DENMAN PLACE THEATRE nouveau. Le groupe Dziga-Vertoy a pour objectif de trouver des moyens d’expression nou- veaux détachés de 1l’idéolo- gie bourgeoise. Il arrive 4 produire des films tels que “Pravda”, ‘Vent dest’, ‘‘TLuttes en Italie’’ et ‘*Jus- qu’A la victoire’’. ‘¢Tout. va bien’? marque le télévisés d’Etat’’. *‘Le Gai Savoir’? produit et. refusé par 1’O.R.T.F., **British sounds’’, produit et refusé par la B.B.C. «.. ‘¢Luttes en Italie’? produit et refusé par la télévision italienne, ‘‘Vladimir et Ro- sa’’ produit et refusé par la télévision allemande. Dans toutes ces luttes, nous avons appris certaines cho- ses qui nous ont permis de faire ‘*Tout va bien’’ et en le faisant, de reprendre éga- lement l’offensive sur le ter- rain particulier de l’indus- trie cinématographique’’. ‘¢Tout va bien’? est un film historique : il prend place et est filmé en France, il montre les contradictions de la société depuis 1968 et il est également le résultat d’une analyse politique. Cependant ‘‘Tout va bien’ n’indique pas les voies 4 suivre, dit Godard, et d’ajou- ter ‘‘il interroge les spec- tateurs, il leur demande qu’ ; est-ce qu’apporte ce film L’écran est un tableau noir et non une surface blanche ot on se projette. Disons que nous sommes des travail- leurs artistiques de l’infor- r’ mation’’. On ne saurait manquer d’ | aller voir ‘*Tout va bien’’ et de se surprendre 4 es- sayer de répondre aux ques- tions que Godard et Gorin posent sur le grand tableau noir. retour de ‘Godard et Gorin ! Est-ce 4 dire qu’ils avaient ~ quitté le systéme? ‘Nous n’avions jamais quitte le systéme’’, dit Go- dard, ‘‘nous y étions plus que jamais. Nous nous sommes directement et violemment heurtés, non 4 de simples firmes privées, ou semi- Le» film» ** Tout. -va..bien?’ sera présenté au cinéma Denman Place, le jeudi 19 octobre, 4 6h du soir ( prix d’entrée $ 2.00) et A 8h du soir ; cette deuxiéme projection sera suivie d’une discussion avec les metteurs en scéne. Prix d’entrée : privées, mais aux appareils $ 4.00. Rappel des films quiseront présentés dans le cadre de la Semaine du Cinéma Qué- bécois, 4 la petite salle de l’Office National du Film (1155 Ouest Georgia) : : Samedi 14 octobre, 19 h 00 ISIS AU 8 Québec 1971. MON ONCLE ANTOINE - 21 h 00. Québec 1971. LA VRAIE NATURE DE Vill, L ‘Dimanche 15 octobre, 19h 00 _BERNADETTE.Québec 1972.: E SOLEIL, 13 OCTOBRE 1972 LE RETOUR DE L’IMMA- CULEE ° -CONCEPTION. ‘21 h 00. Québec 1972. Lundi 16 octopre. 19 h 00 LE GRAND. FILM OR- ORDINAIRE. Québec 1970. 21 h 00-- QUESTION DE ‘VIE. Québec 1970. ‘Mardi I7 octobre, 19 h 00 ENTRE TUET VOUS | 21h00 - LE MEPRIS N’AURA QU’UN TEMPS. Québec 1970. Mercredi 18 octobre, 19h00 LE FESTIVAL DUCINEMA QUEBECOIS LA NUIT DE LA POESIE 27 Hi30' -= = L”. AGADIE, 'L?ACADIE. Les billets sont disponi- bles 4 la Cinémathéque. Le prix de l’entrée est de $ 1.00. A gauche, une photo tirée du film ‘‘La nuit de la poésie’’. Ce film est un document exceptionnel du grand festi- val de la poésie qui s’est -tenu le 27 mars 1970 au théatre Gesu a Montréal. Ce fut une soirée vibrante et enthousiaste, avec la poé- sie bien vivante de Nicole Brossard, Pauline Julien, Michel Lalonde, Claude Pe- loquin, Yves Préfontaine, et bien d’autres, et des mil- liers de spectateurs. A droite, une scéne extraite de ‘*L’Acadie, 1’Acadie’’. Un film témoin lucide des évé- nements qui marquérent le réveil social, politique et culturel acadien en 1968-69 A l’Université de Moncton, Nouveau- Brunswick. Ce do- cument décrit le combat d’un peuple pour maintenir sa langue et réaffirmer son identité. C’est la cinquiéme oeuvre de cet ordre de Pierre Perrault qui est un des metteurs en scéne qué- bécois les plus célébres et appréciés sur le plan inter- national.