a hanaftin Kogan sp iannegpni Mais quoiqu’il soit arrivé (ou quoiqu’il arrive) je dois ici gui porte ET J’AVAIS OUBLIE BOBB AVANT | de classe pour Sieur Ratelle. Ce qui n’est pas peu dire, avouons-le! Aucun doute, Joseph Jean-Paul Robert Rousseau a été une “épine dans le dos” du Canadien en quart-de-finale. C'est qu’en seulement quatre matches Rousseau avait obtenu deux buts et trois passes pour un total de cing points, dont deux buts importants contre Dryden au Fo- rum de Montréal. , Jean Paul Jarry TOUT diens pour disposer des Rangers dans cette série en y al- lant de la théorie que sans les services de Jean Ratelle les Rangers ne seraient pas de ta Scotty Bowman. ile pour les protégés de Pour moi, Ratelle était tout pour les Rangers. Rien de moins, quoi! Mais j’avais oublié..... un certain Robert Rousseau! Un gars qui pourtant a co nnu ‘une trés bonne saison en 71-72,: Un joueur qui la saison précédente n’a réussi que quatre buts avec les North Stars de Minnesota -- et qui cette année y est allé mal tout de méme! de 2! buts a New York. Pas si Puis arrive le temps des séries éliminatoires alors gue Robert Rousseau, un gars natif de Montréal mais que l'on identifie surtout avec St-Hyacinthe, s‘avere un substitut Tel que nous le soulignait Emile Francis, le gérant-géné- ral et instructeur des Rangers: “Bien des gens sont surpris de voir Rousseau afficker une aussi belle tenue. Moi, je ne le suis pas. “Quand j'ai fait I’acquisition de Rousseau I’an dernier, je savais qu'il serait en mesure d‘aider notre club. Il I’a plus que prouvé en saison réguliére. : “Et quand arriva ce malheureux accident a Ratelle, je n’ai pas hésité a faire comprendre a Rousseau..... que c'est lui qui le remplacerait. Ce qui n’‘a pas été sans surprendre un peu Rousseau mais il sut accepter ses nouvelles respon- sabilités. “Robert nous a aidés 4 terminer au deuxiéme rang en saison réguliére (Division Est) et ila brillé d’un trés vif éclat dans les joutes au détail. “Je sais que Rousseau a connu ses hauts et ses bas dans la Ligue Nationale. Ce qui arrive les confidences de Frank Selke,pere Le forum doit un monument a d‘ailleurs 4 tous les Maurice ‘Rocket’ Richard Méme s’il est a la retraite _ depuis huit ans, Frank Selke, »-pére, s’intéresse toujours aux joutes du Canadien au Forum ae et il lui est arrivé aussi de souvent effectuer des voya- ges avec les Old Timers du Québec. Nul doute qu’en regardant évoluer ses anciens éléves, ce- la lui rappelle de nombreux souvenirs. On sait que sous le régne de Frank Selke le Club Ca- nadien a connu ses plus bel- les heures de gloire. Quand il prit en mains la destinée de la Canadian Arena Co., il s$’a- gissait d’une entreprise qui perdait annuellement de gros ses sommes d’argent. Selke en fit une affaire plus que payante, thank you!” Tout récemment j’ai eu YPoccasion de renouer con- naissance avec M. Frank Sel- ke qui, aujourd’hui, est agé de 74 ans et voici quelques unes des confidences qu’il m/’a_ faites: SUR LE CALIBRE ACTUEL DE HOCKEY DANS LA L. N.H. “Mais que nous assistons souvent a du hockey lamen- table de nos jours. Les vrais bons matches se font rares. “Pour sar que cela est da a Yexpansion..... néanmoins je suis en faveur de l’expansion. Je m’explique: “Te hockey peut 4 nouveau retrouver sa splendeur dans la L.N.H. si les responsables attaquent le probléme avec intelligence. Pour développer de bons joueurs -- et en quan- tité -- il faut maintenant se - retourner vers les colléges et les universités. Tant au Ca- nada qu’aux Etats-Unis. Je vous jure que si on monte un Meme sil est agé de 74 est toujours trés lucide. tout en ce quia trait au ans, Frank Selke, pére, Rien ne lui échappe sur- hockey! . systéme pratique et adéquat dans les colléges et les univer- sités, d’ici cing ans le hockey dans la L.N.H. aura vraiment repris vie. “Si ca fonctionne si bien pour le football je ne vois pas pourquoi ¢a mirait pas pour. le hockey! ”. IL PARLE DE SAM POL- LOCK “Chaque fois que j’ai fait affaires avec un autre club j'ai toujours essayé d’étre jus- te. Et cela pour le bien du hockey en général. “A ‘une occasion Sam Pol- lock, qui travaillait pour moi, en vint a une entente quel- conque avec Eddie Shore -- mais Pollock ne devait pas ensuite tenir parole. “Je Jui ai alors ordonné de remplir son engagement ala lettre surtout que Shore est un gars qui a toujours mis son argent (et en a perdu beaucoup) dans te hockey, Eddie a toujours secondé le hockey a 200 o/o et il ne mé- ritait pas de se faire “passer un sapin”! . LE CAS FRANK MAHO- VLICH “Est-ce que vous vous rap- pelez de la fois que Bruce Norris, des Black Hawks de Chicago, offrit $1 million aux Maple Leafs de Toronto pour Frank Mahovlich? . “Tout juste avant que ne devienne finale la transaction -- .Bruce Norris m’appela au té- léphone afin de me deman- der mon opinion. Je lui ai dit carrément: “Aucun athléte ne vaut $1 million, Oui, Frank Maho- vlich est un des grands jou- eurs de la Ligue Nationale et il est bon encore pour de nombreuses années..... mais il ne vaut pas $1 million. “Te lendemain Norris lais- sait tomber ses pourparlers a- vec les Leafs de Toronto. ET MAURICE “ROCKET” “Aucun doute, le Forum doit un gros monument a Maurice Richard. D/ailleurs tout le hockey. est en dette envers le “Rocket”. “C’est lui qui a vraiment sauvé le hockey du désastre aux années “40” alors que k Forum et toutes les autres patinoires du circuit étaient plus qu’da moitié vides. Si joueuirs de hockey. Cela est méme arrive a Gordie Howe et autres. “De toute facon je me réjouis d’avoir fait acquisition de Robert I’été dernier. . “Je lui ai fait confiance..... gretter! “. CE QU’EN PENSE ROUSSEAU: et je n‘ai jamais eu a le re- “Il y a un an je pensais sérieusement 4 abandonner le hockey mais quand les Rangers ont fait appel a mes servi- ces je me suis dit: Allons-y d‘un autre effort! ”. Pour sir, Robert Rousseau ne regrette pas sa décision d‘autant plus qu’il est traité en “roi” a New York. COCCCEHOOCOCOSSEEEE POTINS ET RUMEURS de Jean-Paul Jarry... STAUB HEUREUX..... ET MALHEUREUx..... Il y a quelques jours Rusty Staub s’est rapporté aux Mets de New York, au stadium Shea. Staub est arrivé 1a (malgré la gréve des joueurs) avec une réserve de 20 batons! De souligner Rusty: “tl est difficile en pleine saison de baseball d’obtenir des batons..... de vo- tre gout”. . : Et parlant aux journalistes de New York de son transfert de la métropole canadienne, Rusty a dit: “Je n’oublierai jamais Montréal bien que je suis heureux de m’aligner avec une équipe qui peut “aspirer’’ au champi- onnat. ° “D’ailleurs j’ai toujours une résidence en banlieue de Montréal..... et je ne ’'abandonnerai pour rien au monde. Tant que je vivrai -- je serai un résident de Westmount! ” DES AMATEURS DE HOCKEV..... EN FURIE! Je connais bien des amateurs de hockey qui sont furieux depuis le début des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Ils sont furieux contre les dirigeants des réseaux de télévi- sion..... et contre les “grévistes”’. “A cause de ces malentendus “ce sont encore les pauvres idiots’, nous, dans ce cas-ci, et comme toujours, (les pay- eurs de taxes), qui avons a en subir les conséquences! ” UNE CRISE CARDIAQUE? ‘ Carl Yastrzemski, un vétéran des Red Sox de Boston, a Richard n’était pas arrivé 4 ce récemment cru qu’il avait une défectuosité quelconque au moment 1a, le hockey ne con; coeur. naitrait pas un aussi grand essor de nos jours. En tout cas il serait en arriére d’une dizaine d’années. “Oui, je suis peut-étre le plus grand admirateur du “Rocket”.. Je me souviens qu’a un certain moment, a- lors que j’étais encore gérant- général du Canadien, le pré- sident David Molson com- menca 4 me parler un petit peu “en mal” de Maurice Ri- chard. Je l’arrétai vite en Alors qu'il affrontait lartilleur'Sonny Siebert l’ami Carl sentit une douleur étrange a l’estomac. Ilse dit alors: “Vor la, je suis cardiaque! © il en était rien, sauf une simple douleur 4 lestomac. On lui a prescrit un repos de quelques jours..... et rien de plus! ”. CA NE L’INTERESSE PAS... Bud Poile, le gérant général des Canucks de Vancou- ver est a la recherche d’un bon cerbére pour la saison prochaine... et est prét a céder son premier choix au repéchage en juin prochain. Mais il a ajouté: “Que Sam Pollock, du Canadien, ne me téléphone pas... je ne suis intéressé nien Philippe Myr nien Denis Dejordy! disant: ‘‘Ecoutez M. Molson, ne me parlez pas en mal de Maurice. Car méme s'il avait tort..... je vous dirais que je suis 100 0/0 avec lui! ”. Pour une raison inconnue John Ferguson ne semble plus du tout intéressé 4 “monter” une équipe de I*As- sociation Mondiale de Hockey 4 Québec. LE SOLEIL, 28 AVRIL 1972, XV