0 ee q) Mote e" el) Ei pete Ade o asa as ,8,8,2,8,8,0,8.0.0 seleleleleleteretete ess 6%". S020, se! OI eeasetetatetatatetes wate seaeeeee est publié par: LE SOLEIL DE COLOMBIE LTD., 3213 rue Cambie, Vancouver 9 879-6924 Téléphone : Directeur: Ont collaboré 4 ce numéro: André Marsot, Marguerite Batut, Yvonne Huguet, Francois Rivest, Michéle, Jean Claude Arluison, Denise , Lucie. Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE André PIOLAT "678 76,676,67076-9) 050585 e <0 070" 4-0 "0 0-0-0 0-0-6006" 0"6 4. eter o a cee eee ee ee 0, 5 Se ie, e. Pe 5 e OOO "ere" ‘0° "0a ee LES HEBDOS DU CANADA a oe =| CONFERENCE DE L’°OUEST Le Premier ministre du Canada. P.-E. Trudeau, a ex- primé son souhait de voir la Conférence de Calgary, qui réunira les quatre provinces de Ouest, anéantir, une fois pour toute, “cette soidisant aliénation de l'Ouest vis-a-vis d’Ottawa”’. M. Trudeau a de plus pré- cisé que l'un des principaux objectifs qu’il s’est fixé, pour cette importante réunion, est de rendre les gens de l'Ouest conscients qu’ils constituent une partie intégrale du gou- vernement du Canada. REDUCTION D’IMPOT Le projet de loi modifiant le taux d’imposition sur les revenus des corporations, pré- senté par le Ministre des Finances, John Turner, a été adopté, aux Communes, par 165 voix contre 23, en Trois- iéme Lecture. Ces amendements a la loi de Vimpot sur le revenu qui réduisent de 49% 4 40% l’im- pot des industries de trans- formation et de fabrication, visent a encourager la création demplois: et a stimuler les investissements industriels au Canada. INDEPENDANCE — BAHAMAS -A VPoccasion de lindépen- dance des Bahamas, le Premier ministre du Canada, P.-E, Tru- deau, a fait parvenir au Pre- mier- ministre, M. Pindling, tous ses meilieurs voeux de francs succés. M. Trudeau a de plus précisé que: “le Canada @ 0 & $ ETTE d’Ottawa SEMAINE attache beaucoup de prix aux’ relations cordiales et a la collaboration entre nos deux pays, et nous envisageons non seulement le maintien mais aussi le resserrement de ces rapports”. PENITENCIERS La commission parlemen- taire permanente de la justice et des questions juridiques a. institué une sous-commission de 8 membres qui sont chargés d@effectuer une enquéte rela- tive a la sécurité a l’intérieur de diverses institutions péni- tentiaires du Canada. Les 8 délégués de la sous- commission ont déja visité les maisons de détention de King- ston et des ses environs et se proposent,.pour les prochaines semaines, de parcourir, dans le méme but, les pénitenciers du Québec, des Maritimes et de la Colombie-Britannique. NOUVELLE AGENCE ‘Alastair Gillespie, Ministre de l’Industrie et du Com- merce, a dévoilé, en Chambre, que son gouvernement a l’in- tention de créer une nouvelle corporation de la Couronne indépendante devant étre con- nue sous les vocables de Ban- que Industrielle et Agence de Développement (BIAD). Les objectifs de la nouvelle . agence tendront a encourager Pétablissement de nouvelles entreprises et le développe- ment de celles qui existent déja pour autant qu’elles pos- séderont commercialement une certaine garantie de via- bilité. 5S i NoUS FAUT BONNEMENTS POUR SURVIVRE © ont.0.0 eee. satatatacatdrovecssercearecanees, 4 e J < re e 'e e . e e e < a . e . . . ° ° . a . a e ° a . . . ° ° '° a ° '° a e e e ° e 'e 6 . e . ‘< % EXISTENCE, SURVIVANCE ET VIE Aprés un titre aussi ron- flant d’abstraction que ce- lui-ci, vous auriez pu pen- ser qu’encore j’allais vous servir quelques grands prin- cipés devant guider la bon- ne impression” d’un journal au service d’une commu- nauté en croissance et in- sister sur le rdle essentiel qu’il remplit en C?B’, etc.. Admettons que ce soit in- déniable ‘‘a priori’? et voy- ons plut6t, au moyen de quelques chiffres, A qui le journal s’adresse: Qui sont les lecteurs du ‘«Soleil’?. En partant de nos filiéres, jai dénombré approximati- vement quelles étaient les personnes qui le recevaient. D’abord, selon leurs régions de résidence et ensuite par leurs origines. Parmi les 2.500 abonnés, la ville de Vancouver comprend , a el- le seule, prés de 700 lec- teurs disséminés dans tou- tes les sections de la ville, dont 150 dans le quartier St-Sacrement. Les banlieues environnantes comme Van- couver Nord et autres se chiffrent 4 plus d’une cen- taine d’abonnés. Mais il serait bien hasar- deux de vouloir tracer le profil du lecteur moyen par- mi les francophones vivant ici depuis plus de dix ans et ceux arrivés plus récem- ment du Québec et des pays d’Europe. L’on peut cepen- dant relever, comme fait particulier chevauchant les données ci-dessus, que 30 4 45% de ceux-ci sont anglo- phones, participant A l’avé- nement d’une société mul- ticulturelle. Maillardville, considéré comme étant la plus forte concentration his- torique de Canadiens fran- gais en C’B’, compte pour sa part 300 lecteurs. 600 au- tres journaux se rendent dans les quatre coins de la province et 400 autres en de- hors de la Colombie Britan- nique, principalement dans les provinces de 1’Est. Ce qui permet d’affirmer que ‘‘Le Soleil’’ existe, sans aucun doute. SURVIVANCE - Depuis sa réapparition, il-y a déja 3 mois, le journal, s’étant pro- mis de n’étre l’instrument d’aucun groupe et d’aucune tendance spécifique, sinon celle d’étre libre, a sur- vécu financiérement par les abonnements. Ainsi, a-t-on lancé une opé- ration S.O.S. pour les réa- bonnements, dont 1l’objectif est de 2.000. Depuis 2 semai- nes, le journal essaie de re- joindre de nouveaux lec- teurs: par le truchement d’un annuaire téléphonique, l’on envoie une copie A tous les noms de consonance frangai- se habitant dans la ville de Terrace. Les résultats ne devraient pas tarder Ase fai- re sentir. Aussi, peut-on di- re que, financiérement, le **Soleil survit. Finalement, il appert que le journal doit s’efforcer A di- versifier le plus possibleson contenu afin d’atteindre le plus possible de gens. A ceteffet, de nouveaux col- laborateurs sont invités A nous envoyer leurs articles. Des lecteurs nous écrivent pour nous signifier leurs en- couragements. Nous les en remercions. Grace A eux, le ‘*Soleil’? pourra briller et vivre. EXISTENCE, SURVIVANCE: & VIE - Quelle est la diffé- rence. A vous d’en juger? Francois Rivest PET SN AE RE EEE NS IED SR IEE Sn ‘Nos lecteurs nous écrivent Chers Amis, © Cest avec grand plaisir que je vous fais parvenir deux lettres adressées au rédac- teur du journal ‘‘The Pro- ‘gress’’, de Chilliwack, C’B’ Ces lettres, vous le cons-- taterez en les lisant, nous montrent qu’il y a bien des gens qui s’intéressent au su- jet du bilinguisme, méme dans un endroit tel que Chil- liwack ot la majorité des gens parlent anglais. Voici les lettres en ques- tion (traduites de l’anglais naturellement). M le rédacteur ‘‘The Pro- gress’’; : Je reconnais que je suis un - pauvre promoteur de la cul- ture et de la langue francai- se. Néanmoins, je tiens A féliciter le rédacteur du **Progress’’ au sujet de son article concernant le bilin- guisme au Canada. II faut é- tre courageux pour écrire 4 ce sujet, et si les gens men- tionnés dans l’article de téte votent contre le bilinguisme, ils le font pour soutenir leurs propres intéréts politiques ou autres. Un homme téléphone au pos- te de radio CHWK pour dire qu’il n’avait aucune raison d’apprendre le francais afin $ 0 de vivre au Canada. Je suis d’accord avec yous, mon- sieur: aprés tout, l’>homme des cavernes n’avait proba- blement ni deux cultures, ni ‘deux langues nationales. Ils n’y pensait pas du moment qu’il pouvait se remplir l’es-" tomac chaque jour; cela lui suffisait sans doute. Mais il faut espérer, cher monsieur, que nous avons évolué, au moins un peu depuis 1’age des cavernes. Quant 4 vous, Madame,qui dites que vous choisiriez 1’ allemand comme 2é.langue en Colombie Britannique,que vous soyez née au Canada ou ailleurs, chére Madame, je vous conseille de retourner a l’école. Vous pourrez y apprendre I’histoire du Cana- da qui, pour n’étre pas trés longue, n’en est pas moins trés interessante. Vous vous rendrez compte alors que, parmi les découvreurs et les premiers colons du Ca- nada, les noms allemands sont trés rares. Vous com- prendrez aussi que de vou- loir réduire le Canada 4 la seule Colombie Britannique est une chose impensable. . Le Canada est un grand pays et doit le rester. Beaucoup de petits pays ont deux lan- gues ‘nationales et il n’y a aucune raison pour que nous, canadiens, n’en fassions pas autant. Vive le Canada bilingue, Long live bilingual Canada. La lettre ci-dessus parve- nait de L.Auffray, de Sar- dis, C. B. ' TEL.463 -8214. |Caisse Populaire de Colombie La Caisse des |Franco-Colombiens 11978 - 224°". rue, Voici la deuxiéme lettre, dans laquellele Dr. Rodgers répond aux membres de la Chambre de Commerce de Chilliwack, qui prétend que les Etats-Unis n’ont qu’une “seule langue officielle. M le rédacteur ‘‘The Pro- gress”’: el Il n’est pas vrai que les E- tats-Unis rf ont qu’une seule langue officielle, soit 1’an- glais, comme le préténdent les membres du comté de la Chambre de Commerce. Il existe un statut en Loui- sianne, qui établit le fran- gais ainsi que l’anglais com- me langues officielles de la législature, de l’exécutif et de la justice de cet état. Des statuts bilingues (fran- gals et anglais) ont été éta- lis dans quelques-uns des états du nord-est et des sta- tuts bilingues (espagnol et anglais) dans des etats sud- ouest. Le gouvernement fédéral des-- Etats-Unis publie un grand nombre de documents - publics dans plusieurs ré- gions de ce pays en francais et en espagnol. L’anglais et 1’espagnol sont aussi absolument égaux dans l’administration fédérale du Puerto Rico. ' Dr. R.E. Rodgers. Il est donc encourageant de voir qu’il y a des gens qui s’intéressent au bilinguis- me. Mes félicitations sincé- res au Directeur et A toute V’équipe du ‘Soleil de Van- couver’’ pour leur entrepri se courageuse. Régis Auffray Sardis, C.B. HANEY C.B. * ie pats 1 Ne TOD ae I Pelee Rien ieee & Ta Ree de Serer de Teen eee tenes onr Mee