2 Le Soleil de Colombie, vendredi 27 avril 1979 LE REIL PUBLIE PAR Téléphone: 879-6924 rd a LES HEBDOS REGIONAUX LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Mise en pages: Yvon Thivierge Composition: Lyne Paradis Secrétaire: Xuan Cam Dao LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.-B. V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 Association de la Presse Francophone Hors-Québec DE COLOMBIE TF Sus aux politiciens (Suite de la p.1) est apparu: oui la F.F.H.Q. et les associations provin- ciales doivent radicaliser leur attitude et pénétrer l’aréne politique. Oui les relations avec le Québec doivent étre maintenues. Oui les associations provin- ciales doivent soutenir et compléter |’action politique de la F.F.H.Q. Par ailleurs, l’initiative de la F.F.H.Q. de mettre en branle une caravane consti- tuée du président de la Fédération, monsieur Paul Comeau, et de quatre au- tres personnes pour circuler Atravers le pays en méme Livres pour enfants, AND LUNDI a 18h30 MARDI a 19h00 MERCREDI a 19h00 JEUDI _— 2. 20h00 % ** LIVRES *«** OFFREZ des LIVRES EN FRANCAIS cartonnées, en couleurs. De 50c. a $2.50 Livres variés. Romans policiers et d’espionnage; aventures, biographie a partir de $1.00. Ala Librairie du “Soleil” 3213 Cambie 879-6924 ehasdkstecicanadace | au canal 10 LA FRANCOPHONIE 20h00 Vancouver, Kamloops 22h00- Coquitlam, Maillardville, f Haney, Mission, Maple Ridge, f Pitt Meadows s 19h30._ reprise 4 Vancouver le. samedi 4 17h00_ temps que les candidats a provoqué l’enthousiasme gé- néral. Bien plus, les actions politiques de la F.F.H.Q. durant l’année et plus parti- culiérement l’envoi du ques- tionnaire “Prenez_ position” aux 608 candidats fédéraux ont recu l’approbation des participants. Ainsi, sans avoir eu |’exci- tement qu’on lui prédisait, le congrés a néanmoins insuf- flé une stimulation certai- ne non seulement chez les participants mais également chez les organisateurs de la réunion re: le comité de direction de la F.F.H.Q. qui se voit désormais nanti d’un mandat clair et majoritaire. — bandes dessinées YOU Courtenay § Williams Lake ; Hundred Miles House Powell River . Prince George: EDITORIAL | - Rien d’étonnant Au moment ou la Fédération des Franco-Colombiens envoyait un questionnaire aux candidats aux élections provinciales afin de leur “tater le pouls” en matiére de francophonie, la Fédération des Francophones Hors Québec qui avait agi de méme a l’égard des candidats aux élections fédérales, révélait que les résultats du sondage étaient décevants, et ce sur deux plans. D’une part, le pourcentage de réponses est faible, et d’autre part les réponses sont parfois déroutantes: oui 4 une question et non 4 une autre, alors que le premier oui devait logiquement entrainer une réponse affirmative a l'autre question. Tout d’abord, l’ont-ils tous recu, ce questionnaire? Tous les questionnai- res ont sans aucun doute été adressés a la bonne adresse, et malgré les critiques adressées de tous cétés au service des postes, les risques de perte sont peu élevés. Mais les questionnaires sont-ils parvenus entre les mains. des destinataires. Les candidats ne sont pas les seuls 4 ouvrir leur volumineux courrier: secrétaires, personnes soutenant leurs candidats dans la campagne électorale. Nous venons d’en avoir un exemple. Durant un entretien avec l'un des candidats fédéraux de Vancouver, nous n’avons pas manqué de lui demander s'il avait répondu au fameux questionnaire. Quel questionnaire, a-t-il répondu. Je n’ai rien regu. Et d’appeler sa secrétaire qui téléphona au quartier général du parti. Personne n’avait vu, n’avait entendu parler du questionnaire de la F.F.H.Q. Et le candidat de nous demander comment s’en procurer un, car il tient absolument a y répondre. Les questions francophones lui tiennent 4 coeur, souligne-t-il, et sa fille est dans une école d’immersion. Chaque candidat a bien sir ses opinions, ses convictions, voire ses préjugés sur les questions francophones, mais chaque parti a établi des directives, une stratégie, en vue des élections tant fédérales que provinciales. La situation des francophones hors Québec est une question brilante que bien des candidats fuiront. La Fédération des Francophones Hors Québec ne doit pas s’étonner du peu de réponses, ni de la maniére curieuse de répondre. Ets'ilenestde méme en C.-B., la Fédération des Franco-Colombiens ne devra pas non plus s’en étonner outre mesure. Car, en période électorale, c’est la nature des choses. - Et c’est aussi la saison des promesses. Mm Jean-Claude ARLUISON =] ; de Mme , Nos lecteurs nous écrivent Monsieur le Rédacteur, Pour faire suite a la lettre Dominiqte Laurence, parue derniére- ment dans Le Soleil de Colombie, au sujet de la croix sur l’Eglise St-Sacre- ment, et les critiques injus- tifiées a l’égard de la commu- nauté chrétienne de cette paroisse et des Pasteurs, laissez-moi vous dire que comme prétre d’une autre communauté chrétienne (St-Raphaél), cette personne a manqué de charité et de justice. A toute histoire, il y a toujours deux cdtés de la médaille, dit-on! Mme Laurence mentionne que l’argent aurait mieux été employé pour aider les pauvres... au temps de Jésus, une femme mit du parfum sur la téte de Jésus (Mathieu 26—1—5). Judas vit cela; il fut indigné et dit: “Pourquoi ce gaspillage? On aurait pu vendre ce parfum trés cher et donner l’argent aux pauvres!”. Jésus répon- dit: “Pourquoi faire de la peine a cette femme? Ce qu'elle a accompli pour moi est beau. Car vous aurez toujours des pauvres avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.” La gratitude est une quali- té que plusieurs oublient. Premiérement, cette croix sur l’Eglise St-Sacrement est un don, qu’une chrétien- ne a fait dans son testa- ment (donc respect de sa volonté). : Mme Laurence ne men- tionne pas non plus que durant plus de trois semai- nes elle fut hébergée sans frais chez les religieuses de la paroisse, avec ses deux - enfants et ses chats! Personne ne l’a forcée a venir a l’Eglise. Alors, pour- quoi faire tant de tapage? Votre dévoué, Réy. Gérard LAPLANTE, prétre Eglise St-Raphaél (Catholique Libéral) 715, Est 51i¢me Ave. Vancouver) Messieurs, Deux petits mots en pas- sant. Bravo pour le supplé- ‘ment ZOOM 1. Trés bonne idée. Aussi, je trouve fort inté- ressants les articles de Keith Spicer. Sincérement, Charlotte LAWTON _...-. North Vancouver. -Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat. - Mme Margaret Andrew: $25 Fondation Le Soleil de Colombie La Fondation Le Soleil de Colombie est enregistrée & Victoria, C.-B. sous l’Acte des Sociétés et avec Revenu Canada Impét, qui!’a autorisée 4 remettre des regus aux donateurs qui pourront s’en servir pour réclamer en déductions d’impéts les dons versés. La Fondation est administrée par un conseil composé de huit membres: Président: M. André Piolat Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour de la Citoyenneté, Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la Caisse Populaire de Maillardville. Secrétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente de la Commission Scolaire de Vancouver, Secrétaire-adjoint: M. W.A. Herring, directeur du département des langues, école secondaire Eric Hamber. Conseillers; Dr. Charles Paris, Secrétaire du Conseil des Chrétiens et Juifs M. David Radler, président Sterling newspapers SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir l'étude et l’enseignement de la langue francaise en - Colombie-Britannique par l’intermédiaire de bourses, prix, ete. : Les dons doivent étre envoyés a: La Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Vancouver, C.-B. V5Z 2W3 Voici la répartition actuelle des dons: — M. Gérard Page: $20 anonyme: $30 anonyme: $100 Librairie Le Soleil: $250 M. André Piolat: $500 Le Soleil de Colombie: $500 Cercle Francais de Coquitlam: $20 M. H.A. Descamps: $150 TOTAL............. $1.595 PROT