ee Derniére minute : Le premier ministre Glen Clark appelie les élections provinciales pour ~ POUR s AMUSER EN €PPRENANT pagel be LE EN PAGES CENTRALES. Courrier 28me casse/Second Class Mai n° 0046 1645, 58me Ave. 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. adresse électronique : le 28 mai. La campagne est lancée! vd 29n° 1 Vendredi 3 mai 1996 102627.2172@compuserve.com 60 5 Tsim oledl ~~ Vie Joyeux 284 Une surprise attendait M. Jacques Baillaut et Mme Jeanne Baillaut, vendredi dernier, 26 avril. Peuapres 11 heures, des collaborateurs et collabo- ratrices du journal sont arrivés en groupe, des bouteilles de vin ont été sorties, et un gdteau est apparu. «J oyeux 28e anniversaire au Soleil», disait Vinscription. Le premier numéro du journal était daté du 26 avril 1968; 28 ans, jour pour jour, c’ était une coincidence qu’il ne fallait pas laisser passer. Collaborateur dés 1968, M. Nigel Barbour a évoqué les débuts de son expérience aujournal. M. Jacques Baillauta souligné que sile Soleil atenu le coup et s’est amélioré, c’est grace au travail de dizaines d’employés et de collaborateurs, la plupart du temps bénévoles. Il a mis Vaccent sur apport précieux desjournalistes-coopérants francais, au fil des années. Mme Jeanne Baillaut a noté que, mis a part le secteur religieux, Le Soleil de Colombie- Britannique est le seul organe “de la collectivité francophone dela province qui réussisse a vivre sans Rayon-J eunesse. recevoirde subventions.Mme Baillauta rappelé que Vannée prochaineseracélébré le 10e anniversaire de de Colombie-Britannique ——= Rpt ey) PAR MATTHIEU MASSIP De retour d’Ottawa, Michelle Cook, directrice artistique du théatre la Seiziéme, jubile. Ilyade quoi. Lorsd’une rencontre avec des gensde théatrea la mi- avril, ellea en effet signé un contrat pour présde80représentations du Petit Prin- ce en Ontario, de janvier 4 mai 1997. «C'est la premiére fois que nous nous produirons dans |’Est», précise Michelle, quiaaussi mis en scéne cette version du conte d’Antoine de Saint-Exupéry. Une version renouvelée et adaptée a un public bien particulier. «C’est un spectacle trés visuel, ajoute-t-elle, nous avons privilégié|’action, pourque lesentants Profitez de notre promotion pour annoncer vos services. (Voir notre offre en page 12) La Seiziéme signe un gros contrat en Ontario puissent suivre l'histoire, méme s’ilsne comprennent pas tout le texte». Parfois, le jeu devient danse, commelors de larencontre du renard et du Petit Prince, traitée commeune cho- régraphie. Les décors et les masques, créés par Michelle Dextras ajoutenta cette touche visuelle. Bref, on|’aura compris, pour plaire a un public d’étudiants en immersion, ce Petit Prince-14 séduit autant les yeux que les oreilles. Habituée ase produire danstout POuest, latroupe commencerasatournée en Alberta, par 15 représentations. La Saskatchewan et le Manitoba suivront, avant l'Ontario. (voir “Seiziéme” en page 3) Joey Lespérance et Alison Yauk, < dans la piéce le Petit Prince. Le Canada, une République : la fin de la monarchie britannique est-elle pour bientot? PAR MAMADOU GANGUE Aunmomentoi, en Angleter- re, se pose de plus en plus la question d’abolirlamonarchie britannique pour faire dela Grande-Bretagne une répu- bliquemodeme 41’image de cette fin de siécle, aux antipodes, la méme question esta l’ordre du jour. En effet, 1’Australie et la Nouvelle-Zélande sont aux premiéres lignes pourmani- fester leur désaffectional’égard dela Couronne britannique. Australiens et Néo-Zélandais débattent depuis quelques années de la pertinence de conserver la monar- chie parlementaire. Un sujet brilant qui divise les échiquiers politiques de ces deux pays. L’accession de 1’ Australie et de la Nouvelle-Zélande austatut de république commence de plus en plus a étre envisagée. Les partis politiques ]a-bas martélent, a longueur de débats, |’anachronisme de la monarchie britannique, en tant que pouvoir supréme. Ce sera une bréche. Au Canada, la visite du Prince Charles vient soulever 4 nouveau le débat quantal’ abolition dela monar- chie. Méme si les Canadiens parais- sent plus timorés que leuzs cousins Australiens et Néo-Zélandais, iln’en est pas moins certain que l’idée con- tinue de faire son bout de chemin et va probablement, dans les années a ve- nir, prendre une ampleur 4 tel point que les gouvernants seront obligés d’inclurecette question a leuragenda politique. Le Premier Ministre Jean Chrétien disait réecemment que la remise en causede la monarchie bri- tannique ne faisait partie des préoc- cupations deson gouvemement. Mais, ce qu’il ne faudrait pas oublier, c’est que le visage du Canada a indubita- blement changé. De moins en moins de Canadiens et Néo-canadiens se reconnaissent en la Reine d’Angle- . terre, en tant que Chef de |’ Etat. D’ailleurs, unsondage d’ An- gus Reid, cette semaine, révéle qu’un Canadien sur deux est pour que le Canada devienne une république. Dans la méme veine, beaucoup de, Néo-canadiens, lors de leur asser- mentation comme citoyens, rechi- gnent jurerallégeancea Elisabeth II et préf€reraient le faire au nom du Canada. Le syndrome australien ga- gne petit 4 petit le Canada. Le séjour (voir “Canada” en page 2)