DANIEL SAREAULT-CLARK BIBLIOGRAPHIE l. "Alberni Valley Times", 20 Janvier 1970, p.7 2. Article de Lloyd A. HILLS: “Pioneers of the Alberni Valley” in Alberni Times, 1971. LE PREMIER PROFESSEUR A VICTORIA: Archives de la $01.09.04.07 PAL 3. S.H.F.C. S$01.09.04.07. PA4 4. S.H.F.C. S01.09.04.07 PA3 S.H.F.C., ref. LE R.P. LEMPFRIT (1849-1852) par Patricia Meyer et Catou Lévesque, S.H.F.C. LE PEREO.M.I. HONORE TIMOTHEE LEMPFRIT EN AMERIQUE (1849-1852) Il est né 4 Lixheim, Meurthe et Moselle, France, en 1803. En 1832 il est novice 4 la Grande Chartreuse et fait sa profession solennelle l’année aprés. Il se retire de Ordre des Chartreux en 1846, 4 l’4ge de 43 ans. C'est alors qu'il rejoint la Congrégation des Oblats de Marie-Immaculée. Aprés huit mois de noviciat 4 Notre Dame de |’Osier, il fait sa profession perpétuelle avec dispense. Mgr Eugéne de Mazenod, evéque de Marseille et fondateur de la congrégation le recrute pour les Missions Indiennes de l’Orégon, territoire du Nord Ouest américain. Le Pére Lempfrit arrive au Canada (Longueil, Québec) en novembre 1847. Aprés quelques mois, il se rend 4 Saint Louis du Missouri le 10 avril 1848 via les riviéres Ohio et Mississipi. Le 11 mai il joint une caravane en route pour l’Orégon et y arrive six mois plus tard. De ce voyage il tient un Journal. Il arrive a destination 4 la Mission Oblate Saint Joseph 4 New Market au mois d’octobre de la méme année. Son séjour y sera bref car il est nommé a un nouveau poste plus au Nord sur la céte du Pacifique, au Fort Victoria, sur I’fle de Vancouver. A VICTORIA... Le Pére Lempfrit fut le premier missionnaire catholique 4 avoir vécu une aussi longue période de temps parmi les Amérindiens de I’Ile de Vancouver. Le navire sur lequel il voyage est recu en pompes au Port Victoria: le futur Gouverneur de la Colombie Britannique et de I’Tle de Vancouver, James Douglas, se trouve 4 bord. Le Pére Lempfrit sera en charge de deux ministéres: 1. Les services religieux auprés des populations canadiennes-francaises du Fort Victoria et l’éducation des enfants francophones, selon les ordres du Gouverneur Douglas. Le Chronographe Volume III no.3 Automne 1986 2. Celui de prétre-missionnaire auprés des Indiens de |’Ile - d’aprés les ordres de l’archevéque de l’Orégon, Mgr. Francois-Norbert Blanchet. LA PETITE ECOLE De son siége dans l’enceinte du Fort —qu’il qualifie de bruyant, achalandé... Il était logé dans le "Bachelor Hall" avec des familles entiéres d’Ecossais— i] entretient une correspondance réguliére avec son Supérieur de la Mission Saint-Joseph, le Révérend Pére Pascal Ricard, O.M.I.. C’est dans cette correspondance que sont donnés les renseignements concernant les classes d’école. Dans sa lettre du 13 juillet 1849 il décrit sa situation précaire: "... je suis dans une petite chambre, il est vrai, mais je préfererais mille fois n’avoir que des pois au lard, avec une cabane d’écorce hors du Fort que d’étre ici au milieu d’un tas de monde ow jour et nuit on entend un vacarme qui ne me plait que tout juste, la separation d’une planche d’un pouce n’empéche pas les cris des petits enfants de parvenir & mes oreilles. Si je veux jouir d'un peu de tranquillité, il faut que jaille au dehors”. Le Pére Lempfrit voulait @tre logé en dehors du Fort car tous les Canadiens-francais avaient construit leurs maisons hors de !’enceinte. A plusieurs reprises, il avait d’ailleurs demandé 4 Douglas de lui construire un petit logis, mais sans résultat Dans sa lettre du 13 aoftt, il déplore le fait que le gouverneur fasse la sourde oreille. “Fai annoncé (a Douglas) que je voulais m’occuper serieusement de l’éducation des pauvres enfants; que je soignerais les pauvres petits sauvages avec le méme intérét. Jusqu’a présent, je célébre les Saints Mystéres dans un hangar ouvert G@ tous les vents sur le bord de la mer, et cela @ un quart de mille du Fort. Jai donné mon plan pour une petite maison de 40 pieds sur 20 dont 29 pieds étaient réservés pour une église et salle d’école; et deux appartements pour mdi...”