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LE Oily Slage é

par Marguerite BATUT
L’histoire pourrait com-
mencer ainsi: ‘‘Il y avait
une fois. . .’’? un petit thé-.
atre de ‘‘72’’ places appe-
1é le ‘‘City Stage’’, situé
rue Howe et qui donnait
deux courtes représenta-
tions A l’heure du déjeu-
ner, de 60min. chacune.
Ces spectacles étaient plu-
tot destinés aux gens dela
ville, hommes d’affaires,
employés de bureau, se-
crétaires, etc. . .afin de
leur procurer un spectacle
culturel durant l’heure si
ennuyeuse du ‘‘lunch’’.

Ce théatre a donné, du-

rant ses 4 années d’exis-
tence dans la rue Howe,

une cinquantaine de repré-
sentations, trés appré-
ciées du public.

L’immeuble ayant été dé-
moli, ‘‘City Stage’? vient
de s’installer au No.751 de
la rue Thurlow (toujours le
quartier des affaires) et
comme l’a déclaré son di-
recteur, Ray Michael, tou-
te son équipe a bien tra-
vaillé pour faire dece thé-
atre de poche (150 places -
une scéne de25 pieds car-
rés) une petite. merveille
de confort et de chaleur.
A lVentrée, Tina Cendea-

vec son charmant sou-
rire et l’on se sent’ tout
de suite 4 son aise.

Le ‘**City Stage’’ essaie
d’intéresser le public, non
seulement aux séances de
midi, mais dcelles dusoir.
L’ouverture ayant été faite
la veille, il y avait encore
une soirée vendredi.

La piéce ‘‘Herringbone’’
(du nom du costume) était
jouée par John Hamelin qui,
en un seul personnage, re-
présente le pére, la mére,
le fils et méme la grand-
mére d’une méme famille.
C’est un excellent comique
et son histoire, un jeune
garcon de 10 ans, devenu
un homme de 35 ans jouant~
le vaudeville, raconte aussi
les années de dépression,
surtout dans la partie pau-
vre du Sud des Etats-Unis.
Il est accompagné par le
pianiste Lloyd Nicholson,
dont les qualités musicales
donnent la ‘‘touche’’ A cette
comédie musicale.

City Stage est une société
sans profits, mais la trans-
formation du nouveau théa-
tre de poche cofte $100.000.
Ray Michael a obtenu une
subvention de $30.000 du
Secrétariat d’Etat,. plus
$9.000 du Conseil Muni-
cipal de la Ville de Van-

* couver®’ et il a demandé -

(sans avoir encore de ré-
ponse) $33.000 au gouver-
nement provincial. Il lui
faut encore du matériel de
bureau et autres et il faut
donc espérer qu’il y aura
beaucoup de bonnes volon-
tés pour aider ces jeunes
et que de nombreux spec-
tateurs assisteront

leurs représentations (qui
en valent la peine).

Une heure de spectacle,
bien présenté, bien joué,
croyez-moi, c’est reposant
et c’est bien agréable.

Et que ce soit 4a l’en-
trée comme 4 la sortie,
un bon café vous attend.
De plus, si vous étes af-
famés, vous pouvez aller
vous restaurer au Café
frangais ‘Le Bistrot’’,
juste 4 cdté du City Stage.-

“-_~
Les pécheurs devraient con-
naitre les principes et les tech-
niques élémentaires de sécurité

i oe

——

ean ee pe

Le Soleil de Colombie, 18 Juin 1976, 9

Le restaurant ou manger est un plaisir!

LE VRAI GOURMET DE LA CUISINE ITALIENNE
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PAULINE JULIEN

par Léon HURVITZ -

Le ll Juin, j’ai assisté, a
la Christ Church Cathe-
dral, au récitalde Mme
Pauline Julien, récital fai-
sant partie du Forum Ha-
bitat. Ma premiére
pression, en entendant par-
tout parler francais, c’était
que tous les franco
de la province, s’étaient
rassemblés dans cette ca-
thédrale, située au centre
de cette ville britannique,
de sorte que nous autres,
anglophones, étions mino-
ritaires. Quand je men-
tionnai cela 4 un co-audi-
teur francophone, le quali-
fiant de ‘‘phénoméne histo-
rique’’, il me répondit: -
‘¢Oui, mais ce qui est en-
core plus phénoménal,
c’est de trouver les fran-
cophones 4 l’église’’!

Ma 2éme impression, de
loin la plus importante, é-
tait celle du message que
livrait Mme Julien. Je veux
dire, tout d’abord, que le
style de Mme Julien ne me
plaft pas trop. Il est, pre-
miérement, monotone; el-
le n’a qu’un seul style, -
quelle que soit la na-
ture de ce qu’elle chante.
Deuxiémement, elle chante
beaucoup trop fort. M@éme
quand elle présente une
chanson douce, elle semble
étre incapable de la chan-
ter doucement. Il faut a-
jouter qu’A 2 ou 3 excep-

im-.

hones |

dans une mesure bien res-
treinte, ce que c’est d’étre
franco-canadien. Je sais
bel et bien que Mme Ju-
lien est séparatiste, que
beaucoup de Franco - Ca-
nadiens, fort probablement
en majorité, ne partagent
pas ses vues politiques.

~ Néanmoins, j’ai l’impres-

sion, 4 tort ou 4 raison,
que le Canada francais se
sent, A tort ou 4 raison,
menacé par l’engouffre-

ment anglophone. Méme
s’il a tort, on doit se ren-
dre compte de cette crain-
te, on doit laregarder avec
sympathie. Quand Mme
Julien chanta ‘*‘Mommy
tell me’’, chanson moitié

anglophone, moitié franco-
phone, elle communique ~

. parfaitement cette anxiété,

de sorte qu’a ce moment-
1a, j’aurais fait tout mon
possible pour étre des v6-
tres. Que faire. Je suis de
naissance américaine, pas
canadienne; ma langue ma-
ternelle est l’anglais, pas
le frangais. Pour recourir,
pour le moment, 4 ladite
langue maternelle, I can
sympathize with you but,
alas, I cannot empathize,
much as I wish to.

En tout cas, il y au monde
un juliéniste de plus, qui
s’appelle:

Léon Hurvitz -

Le plus gros
burger
en ville.

heyden, vous accueille a-  gurvie' de ia Graktowee pice bee ereonte ice chee

ORO oeele) QQ Q g eine ROCHE OOE QQQINRR QOL QR UURUL AERA ES met Aus déja ante scar

ON ( SNS SSOOOOS OOO OOO OOOIOOND See je les avais entendues au

a $= poste de Radio CBUF par.. :

ea “L Oui ‘= Pauline Julien. Par hasard AU PRIX LE PLUS BAS

Be reperit= "estaunayy Se c'est CBUF que j’écoutais METTEZ DE LA VARIETE DANS VOTRE ORDINAIRE,

Che FRANCAIS g® juste avant de partir pour

=og o%5 la cathédrale: on présentait ee

= TARTE TATTIN S$ Pauline Julien. RESTAURANT

oe, Sone in: BIFTECK TARTARE o> Cependant, Mme Julien a P taster freee BIG © :

Fe S30 ohm. Allpam. 1 LESCREPES  S¥Sréussi A faire ceque per- FAMILIAL —

= : : ‘S%5 sonne n’avait fait jusque- | RICK LEGENDRE, Pro CACHE CREEK, B.C.

= 1428 Marine Drive Vancouver Quest Seeia. e :

= att #909000000QQ0000R0000C RS Elle m’a fait comprendre Cha ue repas un regal

SESSA Pale eMN CAMO OMNS axes ne weraitece = que L2 niscriseet na eB

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