4 - Le Soleil de Colombie, vendredi 24 aoit 1990 RET nL tl a a ~ Rendons a César... Un de nos lecteurs, originaire de Belgique, vient de nous signaler que ce pays organisait un concours national d’ortho- graphe longtemps avant que Bernard Pivot, animateur de la série Apostrophes, n’organise, en 1985, les premiers Cham- pionnats de France d’orthogra- phe. Il ne savait pas en quelle année le concours avait eu lieu pour la premiére fois, mais il était déja organisé dans les années 60. Le lecteur a ajouté qu'une année, sa soeur avait remporté le concours. * * * * * W, X, Y, Z: un quatuor qui mérite notre respect Pauvre lettre Z! Elle est terriblement déprimée. Ce n'est pas drdle d’étre la lanterne rouge de |’alphabet. Les lettres W, X et Y ont essayé de lui remonter le moral en lui faisant remarquer qu'elle était la premieére lettre en commengant par la fin. W, X, Y, Z n’occupent que 9 des 2131 pages du Petit Robert 1. Elles sont méprisées par presque tout le monde, a l'exception des joueurs de scrable. J’estime qu’il est grand giombs d’accorder leurs lettres de noblesse & ces quatre ~musiciens d'un orchestre qui “te Sppatle Valphabet; quatre musiciens qui n’ont pas souvent l’occasion de jouer en solo. J’ai donc rédigé quatre petits textes en leur hommage, et je les propose comme dictées. * * * * * Premiére dictée En hommage a la lettre W Une walkyrie, casquée d’un - walkman et portant un walkie- talkie en bandouliére, voyageait : en wagon-lit. Elle voulut se rendre au water-closet, mais ouvrit une porte donnant sur la voie et tomba a califourchon sur un wapiti qui passait par la. Une bande de Wisigoths se lancé- rent asa poursuite, en lui tirant dessus a coups de winchester et en renversant au passage plusieurs wigwams. Ce fut un western wagnérien. * * * * * Deuxiéme dictée En hommage a la lettre X Un xénophile, spécialistede la’ xérographie, et un xénophobe, qui souffrait de xérophtalmie, échangeaient leurs points de vue sur la xénélasie, a cdté d'une ximénie (petit arbre xérophile). Une xanthie vint se poser sur un xérantheme, afin d’observer une bagarre entre un xylocope et un xylophage. Un xérus passa a fond de train, poursuivi par un xiphophore (ce qui est parfaite- ment absurde, mais cela me permet de placer un mot). Chronique francophone Par Jean-Claude Arluison «Je prépare une thése de doctorat sur /a xanthine» confia lexénophile, et ils allérent jouer du xylophone dans un xyste. * * * * * Troisiéme dictée En hommage a la lettre Y Un yankee, membre d’un yacht-club, un yeoman, armé d'un yatagan, et un yéyé, qui mangeait du yaourt du matin au soir, décidérent d’aller étudier le yang et le yin. Le yankee acheta un yack, une yole et un youyou a un yogi qui faisait du yoga (ce qui était loin d’étre original) sous un yohim- behe entouré de yeuses. Il donna 5000 yen au yogi, qui s’exclamaen yiddish, car c’était Yom Kippur (et sauve qui peut; pardonnez-moi, je n'ai pas pu résister): «Youp! Je vais enfin pouvoir acheter un yo-yo yougoslave.» «/l a bien raison, dit le yéyé; un yo-yo, céest bien plus amusant qu'un youyou.» * * * * * Quatriéme dictée En hommage a la lettre Z Un zazou plut6t zozo, qui zézaillait, et un zigoto un peu zinzin, salen en Zit zigoui eline devant une FiggoUtat. ont remarqué un zébre et un zébu qui s‘étaient échappés d’un zoo. Ces derniers zinzinulaient en dégustant des zingibéracées. «Zut!», s’écria un zouave, qui. venait d'écraser un zygote qu’un zorille avait 6pargné. Un zélateur zen, faisant du zéle, les zieutait du haut d’un zamier, tout en mangeant des zakouskis et des zancles. II avait ° Zaguant, avait quitté la veille un zaouia ot I’on dansait le zapatéado. || aurait aimé étre un zélote et vivre dans - un zenana. Un jour, a bord d’un zeppelin recouvert de zéphyri- ne, emporté par un zéphyr, il monterait jusqu’au zénith. * * * * * Un patissier prét a tout _ Unprofesseur du département d’anglais de UBC est allé récemment dans une patisserie de Vancouver pour commander un gateau. Il a demandé que soient inscrits les mots: «Bon voyage!» «With or without accents?» (Avec ou sans accents?) a demandé le patis- sier. Nous ne savons pas si le professeur ainformélepatissier qu’il y a, en revanche, un accent circonflexe sur le «a» de patissier, de patisserie et de gateau. * * * * * Une bonne nouvelle pour les pétanqueurs et les pétanqueu- ses La pétanque sans un petit pastis, ce nest pas la pétanque; c’est ce que vous dira n’importe quel vieux Provencal. Eh bien, le pastis Ricard, élément capital de la pelanque jouée a son stade le _ Jel’ai déjadit, jesuis en _ poser — dans des Conaitioris sales eet “de la féminisa Hor BES tTtteS et admira enfin arrive en Colombie- Britannique et est en vente dans les magasins du gouvernement. Aux cochonnets, citoyens! (Et citoyennes). * * * * * Attention a la mouffette! La semaine derniére, notre courrier des lecteurs compre- nait une lettre de Mme Edith -\ APPUYONS \ \ LEURS __\PROJETS i — AIR FOYLE LIMITED No 90611 au role Dossier no M4895-A445-4 10 ffice. renseignements, 819-953-9875. _ téléphonez AVIS DE DEMANDE DE SERVICE AERIEN Air Foyle Limited d’Angleterre a présenté a |’Office national des transports du Canada une demande pour une licence afin d’exploiter un service international ala demande (affrétement) de la classe 9-4 pour le transport de marchandises seulement avec des aéronefs a voilure fixe du groupe H. Une collectivité, une personne ou tout autre organisme peut intervenir pour appuyerladite demande, s'y opposer ou en réclamer la modification en conformité avec les Régles générales de! Office national des transports. L’intervention doit étre déposée au Secrétaire de !'0 ffice au plus tard le 24 septembre 1990. Une copie de l'intervention doit étre déposée en méme temps a la demanderesse et une preuve de la anne doit étre envoyée a Le dépét de l'intervention auprés du Secrétaire peut se faire en mains propres, par courrier recommandé ou par messager, a |'Office national des transports du Canada, 15, rue Eddy, Hull. (Québec), K1A ONY, ou par télex 053-4254 ou 053-3615, ou par télécopieur (819) 953-5562 ou (819) 953-8798. L’Office fournira sur demande les détails de la demande et les instructions pour le dépét d'une intervention. Pour de plus amples a Chantal Beauparlant au Huish, fidéle abonnée du Soleil de Colombie. Ee= jour ous jal--tait sa connaissance, elle m’adit: «Ma maison est une _ veéritable meénagerie. J'ai un chien, un chat, une mouffette, un gerbil, des oiseaux, des poissons rouges, un mari et deux fils.» La mouffette ayant subi une petite opération, les visiteurs ainsi que le facteur ne couraient aucun danger. * * * * * Un professeur pris au dépourvu ll y ades années, a la faculté de droit d’Aix-en-Provence, dans le sud-est dela France, un professeur a proclamé, devant un auditorium bondé, qu’il était grand temps, ason avis, queles hommes qui avaient commis des erreurs de jeunesse reconnaissent __ officiellement leurs enfants illégitimes. Une étudiante s'est levée et a crié: «Ah! Merci, Papal» Le professeur a éprouve, parait-il, une certaine difficulté a continuer son cours. * * * * * Féminisation a outrance faveur — des fonctions, mais avec certaines réserves. Aprés avoir mentionné «entraineuse» (for- me féminine proposée pour la fonction d’entraineur sportif), terme auquel j’accorde la médaille d’or et «sapeuse- pompiére», qui mérite la médaille d’argent, c’est avec plaisir que je remets la médaille car elle s’appelle |’école * Apollo X. i * * * * wes 4; _ Conclusion plus importante?» de bronze a «une chauffeuse d’autobus». Ces termes figurent dans l’ouvrage «Pour un genre a part entiére» (Les Publications du Québec.) * * * * * Humour grec Au cours d’une soirée organi- sée al'intention.des étudiantes et des €tudiants étrangers a l'Université = du Nouveau- Brunswick, a Fredericton, un 6tudiant grec a jugé bon de proclamer: «Ma femme est Lesbienne!» Aprés une pause, qui lui a permis de savourer le spectacle donné par des visages ahuris, il a précisé que sa femme était née, en effet, dans ile de Lesbos, qui est a lorigine du terme «lesbienne». * * * * * L’art d’étre dans Ia lune Au Nouveau-Brunswick, il y a une é€cole dont le personnel ; enseignant ne peut reprocher aux éléves d’étre dans la lune, victor Hugo se ui un Out avis, maitre, le Bas | ioorant pour réussir: l’argent, le travail ou / intelligence?» Et Victor répondit, simplement : Hugo «Quand vous voulez rouler sur un tricycle, quelle esta Jaroue la a de la recherche terminologique. EXIGENCES: Vanglais. REMUNERATION: LIEU DE TRAVAIL: Université d’Ottawa. examen écrit. ‘Concours: traducteur juridique Centre de traduction et de documentation juridiques 17, rue Copernicus OTTAWA (Ontario) K1N 6N5 Tél.: (613) 564-6511 Centre de traduction et de documentation juridiques 4 RECHERCHE Traducteur juridique Le Centre de traduction et de documentation juridiques recherche les services d'un traducteur ou d'une traductrice juridique pour traduire del’anglais au francais des textes juridiques variés et faire Dipl6me en droit et excellente connaissance du francais et de Selon les aptitudes et l'expérience. Le Centre offre de plus un éventail complet d’avantages sociaux. L’expérience en traduction et la formation en common law sont des atouts. Les aptitudes des candidats seront vérifigées au moyen d'un Faire parvenir votre demande accompagnée d'un curriculum vitae complet au plus tard le 31 aodt 1990, a |’adresse suivante: