ec re ee RN a ro TOO COO CCC COCO OCC CEES CCTs oe ‘Le Soleil, page 4 lo 19 juillet,1968 ly brutalité et... brutalitél ‘Nous avons tous déja pu lire ou Selene plusieurs commentaires &-la suite des malheurétx événe- ments du 24 juin-dernier 4 Mont- réal. s'y attendre, certains n'ont pas “manqué de crier 4 la brutalité. de la part des policiers montréa- lais. La question semble méme avoir été 4 l'origine d'un débra- yage soudain des employés du Ser- vice des nouvelles de Radio-Cana- -da (réseau. francais), tandis qu'un prétre a pour sa part déploré publiquement l'utilisation de la force pour faire entrer: les mani- festants dans le "panier A sala~ de'' et, plus tard, dans les cellu- les d'un poste de police. . Nous ne nourrissons aucine es- time particuliére 4 l"endroit des policiers de Montréal ou d'ailleurs — Sauf que ce sont des gens qui ont un travail “A accomplir et qui, régle. générale, s'acquittent trés bien de leur besogne. . D'autre part, nous ne. favorisons pas la . ‘brutalité, oi que ce soit et par qui que ce soit. lons pas non plus. nous faire’ I"a~ vocat de quiconque.., Reste qu'il nous. cepmabie ridi- cule de taxer les policiers de: brutalité chaque fois. qu'ils se voient dans l'obligation de répri- mer des manifestations ou des. ‘émeutes, 4 Montréal comme ail- leurs, de la seule fagon qu'il leur. -soit possible" d'y. arriver: manu militari, en utilisant eux-mémes la force. _ TL semble que l'on ait, partout et toujours tendance 4 favoriser le Plus faible (1' "underdog'' comme disent nos amis d'expression: an- glaise)... sauf lorsqu'il s'agit des policiers, Pourtant, l'on peut bien s'interroger sur lidentité du ''dé- favorisé'', du plus faible... lors- que - comme ce fut le cas 4-Mont- . réal - les agents doivent lutter & dix contre un (ou méme plus) pour maintenir l'ordre et ce, sous le barrage de projectiles (bouteil- les, pierres, etc.) qui leur ''tom- bent. dessus''... sans mentionner les piéces pyrotechniques lancées & hauteur du visage sans autre but que de les blesser. LE’ FRANCO-ALBERTAIN Et comme il fallait bien - Nous ne you-— "3 juillet 1968 - Nous n'endossons'’ certainement pas le matraquage systématique et a vue qut.. peut résulter de pareilles situations; mais nous comprenons fort bien que dans de telles circonstances et en tenant aussi compte-de l'état psycholo- gique que doit leur causer la vue de compagnons de travail qui vien- nent. d'étre blessés en devoir, les ‘policiers’ ne “se génent pas pour -y.aller de main forte et atteindre aux limites’ de la violence ré~ pressive. Les manifestants Heyaatent ses . -connaftre. ces faits au départ. Ils devraient ‘mieux: calculer les ris- . ques. qu'ils prennent, Stils croient: que la yioleate puisse ‘leur apporter quelque ‘cho- aie c'est. sans doute leur privilé- (bien que ce soit 14 un. point: Se vue fort discutable), mais. ils. doivent. s'attendre, et les "obser- -vateurs'. avec eux, que ce ne sera pas .sans y mettre le prix, en se: -faisant fracasser la nuque... ouen se faisant ‘'cesser la gueule'',,. puisque: ce ‘sont eux qui, en’ dé- finitive, établissent les régles du jeu. .Protestation et: agitation. sont deux choses bien différentes et ils devraient le savoir. - ‘Si- l'on reconnaft. & chacun le droit de protester, il. nous. semble qu'il y a quand méme plusieurs. facons de le. faire de maniére in- telligente, civilisée et raisonnable | et-non -pas. “rp sonnantell sa (com-- me des cruches!). Le malheur dans tout céci, c'est que ‘plus souvent qu'autrement les véritables. meneurs : -- il serait plus juste de dire agitateurs == s'en tirent relativement indemnes alors que des ‘partisans et aco- lytes de: deuxiéme: ordre, ou ce. qui est pis encore des personnes totalement innocentes, se retrou-: vent derriére. for barre aux ou bles- sés. Répétons une .derniére fois que. nous ne favorisons aucunement la brutalité, mais que d'autre part nous demeurons fermement con- vaincu qu'il ne faut pas traiter. les anarchistes. du bout des doigts et avec des gants blancs. Jean-Maurice OLIVIER UNI TE suite de la p.2 On réserverait aux enseignants frangais d'avcir reccurs } ses comite’s d'étude pour solutioner ot des preblénes prepres aux édu= cateurs de langue francaise. x x Le congres a aussi endossé les recommendations de commis- sux ‘parents le droit de faire ins- sion Laurendeau accordant truire leurs enfants dans la langue officislle de leur choix. POMPIDOU suite de la pe2 il n'y eut en aucun cas af- frontement ni méme opposition le changement de Pre- mier Ministre répondrait 4d! abord au souci du Chef de 1! Etat d'taborder une ere nou- velle avec une>équipe nou- velle, cela devant aussi per- mettre a M. Pompidou, moins engage, de mieux se preparer & une nouvelle successions Mariages & Banquets _ Livraisons. a domicile EL. LORENZ CATERERS AT THE MANHATTAN. BALLROOM LORENZ COFFEE ERIC LORENZ 1727 BROADWAY Ouest Proprietaire. Vancouver 9, C, B. Res. 738-4501 ccs .e cafe LORENZ est ouvert le dimanchié. TEMPO IMPORT 1071 Robson, VANCOUVER ORIGINALITE BON GOUT AmmeublementsS Motifs décoratifs Statues Seulpture sur bois Lawpes Cristal de lalique Tapisseries Verreries Draperies Tableaux Cadeaux Bijouteries OUVERTURE PROCHAINE D'UN NOUVEAU MAGASIN A 852 Granville ,Vancouvey Seo acento Voitures neuves: ou d' occasions, | Ernest ( Ernie) DROLET representant oo f Té1d:581-5231 % WESTMINSTER MOTOR PRODUCTS. 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