6, Le Soleil de Colombie, 17 Octobre 1975 Les ideogrammes par Ron HOLLAND RA BAL chinois ei FBA Atak On a déja vu ‘‘l’arbre’’. (1). En y ajoutant un trait 1a od sont les racines, on a l’ideogramme qui se dit ‘thon’? en japonais et qui veut dire ‘‘l’origine; le livre’? (2). Nous recon - naissons également le **soleil’’ (3). Or, en liant 3 et 4, nous formons ‘‘le japon’’, qui se traduit: ‘*l’origine du soleil’’. Voi- 1a comment Nihon (ou Nippon) s’appelle ‘*le pays du soleil levant’’! (5) in- dique une personne, 3, 4 & 5S signifient ‘‘un (e)"’, des ** Japonais (es)’’. Le signe (6) veut dire ‘‘le centre, le milieu’’ et (7) De la Cuisine pour Palais de Mille et une Nuits Jamais encore il n’était venu Al’idée d’un récipien - daire, invité a l’Elysée pour y recevoir sa Légion d’Honneur, de passer sans facgon a la cuisine du Palais et de se mettre aux four- neaux. Aucun cuisinier, il - est vrai, n’avait, avant Paul Bocuse, regu sa croix. des mains mémes d’un Prési - dent de la République. - L’événement a naturelle- ment alimenté, en son temps, la chronique de comimentaires souriants. Il n’en, reste pas moins que cette distinction et ce dé- jeuner, qui réunissaient quelques grandes toques autour du Chef de 1J’Etat, resteront comine le cou- ronnement etla recon - naissance de la révolu - tion culinaire du XXé. Sié- cle. La Charge de la. Brigade légére - Le lyonnais Paul Bocuse est le porte-drapeau de ce mouvement moderne, il- 9 Ka-na- da-jin 10 Tide n&-dad- ren ad ud. ne SAK est ‘le pays, leroyaume’’, ce qui fait que la Chine (Zhong-guo) veut dire: **Le Royaume du Milieu’’. A la maniére des grecs de l’Antiquité qui qualifiérent de ‘*Barbare’’ tout peuple qui ne parlait pas grec, les Chinois de 1’Antiquiré se considérérent .comme au centre du monde. Au No.8, on voit ‘‘un(e), des Chinois (es)’’. Quand 4A nous autres, nous,som- mes ‘*Kanada-jin’’ a Tokyo et ‘‘Jianada-rea’’ a Baijing. Rappelons que ‘*réa’’ s’approche du francais ‘‘jeune’’ la voix en hausse. - ‘lustré par une brigade de jeunes cuisiniers qui se sont unis pour jeter un pa- vé dansla marmite vieillis- sante des sacro-saints prin cipes du classissisme. Les noms de ces d’Artagnan sont aujourd’hui sur tou - tes les lévres gourmandes de France, de Navarre et d’ailleurs. Outre le savoureux Bo- cuse, relevé d’une pointe de rouge vif ala bouton - niére; il y a Paul Haeber- lin de Illhaeusern, Pierre et Jean Troisgros de Ro- anne, Pierre Laporte de Biarritz, et biend’autres.. L’Association qu’ils for- ment a pris pour nom la p ouvelic Cuisine Fran - caise’’ Leur pouvoir est celui de V’imagination. Leur cuisine est allégée, libérée des vi- ielles lunes et des con- traintes. Elle répond aux besoins d’un monde qui a plus changé en 10 ans qu’au cours des deux siécles pré- cédents et répond égale - ment 4 la fameuse devise ’ “Ta cuisine, cons, ACTIVITE SARS Cf IY. =) y BAZAR 895 CLUB FOR ARTHRI- TICS - Si vous cherchez des vé- tements usages mais en- core en trés bon état, des articles pour la maison, tout en ayant la possibili- té de déguster thé et re - pas léger, tout en con - tribuant 4 une oeuvre so- ciale, vous étes tous les bienvenus au Bazar du 895 Club for Arthritics, qui se teindra le 18 octobre, de midi 4 16h00, au Riley Park Recreation Centre, 4660 rue Ontario (entre Cambie & Main). Mme Kathy Webb, la pré- sidente, nous informe que ce club, qui existe depuis plus de 3 ans et compte quel que 80 membres, est un organisme réservé exclusi vement 4 l’usage de per- pévolutionasires ds Ia culinsire de Curnonsky, longtemps Prince des gastronomes: c’est quand les choses ont le goat de ce qu’elles sont’’, ce qui, paradoxalement, était loin d’étre vérifie a 1’é- poque. Le Mieux esr l’Am‘ du Bien - En -réalité, la gastrono- mie était en déclin depuis pas mal de temps. Déclin qui s’accentue dans la vie quotidienne. On n’a plus le “temps de mitonner de bons pétits plats 4 la maison. A cause de ]’exiguité, dutra- vail des femmes, de la télévision. On mange ra- pidement du vite-fait, du prét-a-absorber, des ali- ments industrialisés, de la daube en fer blanc, de la pomme de terre en flo- la purée que par lagrace de la méthode Coué. Une saveur inversement proportionnelle 4 l’aspect engageant et A la présen - tation colorée de ces pro- duits d’usine. Comme Phi- ' toriques. n’ayant la saveur de , sonnes souffrant d’arthri- tisme mais qu’il n’en de- meure pas moins un groupe des plus dynamique - Etant dans l’obligation de s’autofinancer, le 895 Club- organise chaque an- née une tombola et une vente de charité 4 l’au - tomne. Plusieurs articles vendus alors, ont été fa- briqués par des membres du ‘club. Une partie des revenus sert alors a la location d’équipements nécessaire au transport de certains, de méme qu’a la prépa- ration de différents pro- grammes, tels que théatre, opéras, club de bridge, voyages d’agrément, @tc. Tous espérent votre con- tribution, le samedi 18, de midi a !6h00, comme indiqué ci-dessus. nouvelle vague lippe. Ratte l’écrivait ré- cemment: ‘‘La cuisine do- mestique tend 4 perdre son sens profond pour de- venir un jeu ou se dégra- der en corvée’’. La ‘‘Grande Bouffe”’ s’i- dentifie & une fiction de cinéma et il n’estplus guc- re de palais francais qui mérite d’étre inscrit a l’inventaire des becs his- ‘‘La Gastrono- mie’? selon les philoso - phes des snacks, ‘‘est da- vantage maintenant une recherche d’apparat, une forme sociale’’. A cette difference toute- \ rN > ~ ¢ fy! PHOTO CONFERENCE SUR PHOTOGRAPHIE - 25 OCTOBRE 4 20h00 par Dr. Mohan Juneja, di- recteur de ‘‘Contempory & Student Division of Natio- nal Asso. of Photography Art”’ Lieu: John Oliver School Auditorium - M. Juneja adéja remporté des prix de photos aux In- des, alors qu’il était étu- diant. ll discutera entr’autres du renouveau ou de la correction de la vision pho- tographique des gens - des limites de la photogra- phie - - de ce qui fait le travail contemporain ou créatif (ensemble de gadgets ou ‘*moyens’’ techniques) - etc. etc. . Les billets seront en vente a la porte de l’Ecole. - LA fois que l’apparat, comme le protocole, a éte bous- cule, simplifié. Les médecins et diététi- ciens ne sont pas étran - gers A ce changement. Is ont poussé assez fort leur cri d’alarme A la pollu - tion des estomacs pour > qu’on les ait entendus, a- vec, pour allies, les jeu- nes loups de la chronique gastronomique ayant la fourchette dans une main et le stylo dans l’autre. Ces derniers ont large - ment contribué a la pro- motion et au succés méri- tés des tenants de la ‘*Nouvelle Cuisine Fran- eaise’’, ces artistes qui sont aux Maftres queue des temps révolus ce que les imoressionnistes ont été aux ‘*pompiers’’. Quand la Poésie a une O- deur - Michel Guérarc, pro, - priétaire du farmeux Pot au-Feu’’ d’Asniéres et qui a ouvert ensuite une mai- son 4 Amélic-les Bains, a- vait trouvé cette jolie for- mule; ‘‘Faire la cuisineun ~ peu comme l’oiseau chan - te’’. On allait enfin met- tre de la poésie dans nos épinaras, du délire par- fois, de 1l’invention tou- jours. La Nouvelle. Cui- Sine, a l’image de la pein- ture moderne, a eu aussi ses précurseurs, tels que Jules Maincave et le Suite p.7: CUISINE = "4 16 re ie my KS <