14- Le Soleil de Colombie, vendredi 15 février 1985 Pour sortir d’un rhume Vous connaissez les s Tout va bien. Puis, tout a coup, le nez vous picote, vous éternuez, la gorge vous gratouille. Vous pouvez vous sentir fiévreux. Ca y est: vous avez le rhume! Faire de Yexercice ou arréter? Ques- tion délicate. Faut-il garder le lit, ou courir autour du parc? Le RESEAU a consul- té pour vous le docteur “On a beau parler de rhume ordinaire, explique le docteur Allen, il n’a rien d’ordinaire. Il y a plus de 140 malaises différents qui peuvent causer les mémes symptémes et la méme congestion des voies respiratoires. Plusieurs sont de simples rhumes causés par des virus. Mais d’autres sont beau- coup plus sérieux, méme dan- gereux - comme Ihépatite, la mononucléose infectieuse, le mal de gorge streptococcique, lencéphalite et la méningite (infections du cerveau) ou la myocardite (infection du coeur). Au début de tous ces malai- ses, il est pratiquement im- possible de les distinguer. Avec les rhumes, les symp- tomes initiaux se réduisent aprés 48 ou 72 heures au nez qui coule et a la congestion. continue pendant sept a dix jours. Les maladies dangereuses commencent de la méme maniére. Mais pendant ces 48 ou 72 heures, des symptémes plus sérieux apparaissent (et c'est le temps de voir votre médecin) . ; Le pire moment pour faire de lexercice, c'est lorsque commencent les premiers symptémes du rhume. Vous faites de la fiévre et les virus commencent a envahir votre corps. Vous ne savez pas ce temps de vous éputser. De plus, tout le monde ne réagit pas de la méme ma- niére, méme aux virus les plus simples. Des exercices énergi- ques au début d’un rhume peuvent, chez certaines per- sonnes, attirer les organismes infectieux dans les poumons et causer la pneumonie ou la bronchite. Chez d'autres, les maladies virales qui commen- cent comme des rhumes peu- vent attaquer les muscles et causer de la faiblesse ou de la fatigue pendant des mois. Et fiévre et que vous travaillez fort, vous pouvez vous sur- chauffer (c'est l’hyperther- mie) en faisant de l’exercice. Cela peut occasionner des dommages permanents et ren- dre difficile la guérison du rhume le plus simple. Donc, il vaut mieux remet- tre votre exercice au début de ce qui ressemble 4 un rhume jusqu’au moment ot vous serez sir qu'il n’y a pas de complications. Quarante-huit heures suffisent. Si vous étes encore fiévreux, attendez un bonne forme n’en souffrira pas beaucoup. Cela ne veut pas dire que vous devez garder le lit. Les défenses de votre corps sont plus efficaces lorsque vous étes debout et que vous dormez des heures normales. Restez actif, méme si vous devez ralentir et faire des pauses de temps a autre. Au début de la fiévre et de la congestion, buvez beau- coup de liquide pour com- battre la déshydratation. Une aspirine ou un comprimé du genre peut aider a réduire la ymptomes par coeur oe Spo cata i aident 4 soulager la conges- tion, mais peuvent vous assou- pir. Mangez réguliérement. Votre corps a besoin diali- ments méme quand vous n’a vez pas faim. Aprés deux ou trois jours, s'il n’y a pas de complication et si vous ne faites pas de fiévre, vous pouvez recommencer 4 faire de l’exercice - graduellement, jusqu’a ce que vous puissiez reprendre votre rythme nor- mal. “Ne vous laissez pas abattre par un rhume - mais traitez-le La fiévre persiste et la maladie que vous avez. Ce n'est pas le si le rhume vous donne dela oy deux jours de plus. Votre fiévre. Les décongestionnants avec respect.” DE L’AFRIQUE la : Floride. Migration rougeatre. Joseph aussi élevée qu’en 1983, — Les aventures de Simplet A LA FLORIDE qui d’ailleurs mécon- Prospero, un chimiste dit-il. Le sommet pré- tente fort les Floridiens. Pensez, depuis plu- sieurs étés, cette pous- siére leur retombe sur la téte lorsqu’il pleut, sous forme d’une boue de I’Université de Mia- mi, recense depuis 1965 la concentration de poussiére africaine qui traverse 1’Atlantique. Jamais n/’a-t-elle été cédent avait été atteint au début des années 70 alors que la sécheresse dévastait une fois de plus l’Afrique du Nord. (SHS) Comme si les A- fricains n’avaient pas assez de la sécheresse, voici que leur sol dessé- ché fout le camp, arra- ché par les vents, vers Simplet et les vexations journaliéres Par Michel Monnet Les gens (Simplet compris) sont préts a accepter n'importe quoi des gouvernements. Et tout un chacun (Simplet compris) pense que les gens ce sont les autres (soi-méme excepté) . Cette pensée qui date d’Aristophane ne concerne rae pas la aine destructions des programmes sociaux dont voici le principe: Ce matin on : |, -, Searperarerrrtes enléve un peu aux riches, ce scarbeaieoes aux classes Gee. Sr moyennes et demain on arrache tout aux pauvres. : Il s'agit de ce que nous acceptons réguli¢rement et en silence. Chacun refuserait que son matinal journal soit la S P copie parfaite de celui de l’an dernier, mais les