oo ae t t 4 — Le Soleil de Colombie, vendredi 29 octobre 1982 Société d’Entraide du Pacifique Les subventions c’est bien, Par Marc Girot 5 millions de sociétaires; 2 700 institutions financiéres et commerciales avec un actif de plus de 15 milliards de dollars et plus de 30 000 employés, voila l'importance du secteur coopératif e au Canada. Une-Semaine Nationale de la Coopération, du 24 au 30 octobre 1982, devait d’ailleurs contribuer | souligner cette force, “une force qui nous Qu’est-ce que la communautaire et humaine.” britannique, quale sont aes projets eet ce que nous allons ee l'avenir du mouvement Son phe dépend l'avenir de communauté franco- cuidchaenne” Jean Riou ne se paye pas de mots. Le secrétaire-trésorier de la So- ciété d’Entraide du Pacifique, l'organisme de concertation et de promotion du mouvement coopératif en Colombie bri- tannique, veut étre clair. “La coopération est la seule for- mule économique od la com- munauté peut exercer un contréle” explique-t-il. “Sans contréle, sans autonomie, c'est la dépendance, I’attente des subventions. Et quand on est dominé matériellement, comme c'est le cas aujour- ‘hui pour notre communau- , comment résister a l’assi- milation? Nos organismes recoivent des subventions depuis 1969 maintenant. Et si demain elles s’arrétaient? Combien pour- raient survivre? La subvention plus ou moins automatique n’encourage pas l'autogestion, la planification, la mise en oeuvre de projets a long terme. Au contraire, elle pro- voque la chicane.” Pour Jean Riou, les Franco- Colombiens ont su mettre’ en place des structures commu- nautaires, se doter d'une édu- cation en francais, developper des ‘moyens de communica- tion. La od le bat blesse, 14 od il faut désormais concentrer les efforts, c'est au niveau de l'économie. “Le but est de parvenir a l’autofinancement en mettant sur pied des structures financiéres viables, dit le secrétaire-trésorier. Sans elles, la communauté ne pour- ra survivre. A l'inverse, une économie coopérative forte peut aider la petite entreprise francophone. Par exemple, la ‘Caisse Populaire de Maillard- ville compte parmi ses mem- bres des commercants et des petits entrepreneurs qui re- coivent des services.” 4000 membres Pour I'instant, la coopéra- tion en Colombie britannique est réduite a la zone du Grand Vancouver (au niveau anglo- phone également). En 1982, trois tives sont mem- bres de la Société d’Entraide du Pacifique. Deux ont fait leurs preuves: la Caisse Popu- “laire ‘de Maillardville (7.000 - membres) et la Coop d’habi- tation Demers a Vancouver ‘L’Are de hommage a |’im Assiettes . | de susdianibbiiiile incall he’ — au coeur de Paris — saisi a l’aube. L’oeuvre traduit une sensibilité clairement francaise du peintre impressionniste Louis Dali. Fare de Triomphe’ est la premiere assiette dans la collection des douze sites parisiens de Louis Dali, émise sous les auspices de la Société de Paris et emblasonnée des Armoiries de Paris et mortelle Ville-lumiére, et inte sous la commission exclusive pour énrid’Arceau'& Fils. A tirage limité. grand — pour rendre a ae la coopération c’est mieux (qui héberge 28 familles). Une toute nouvelle vient de se doter d’un conseil d’admi- nistration: la Coop d’habita- tion de Maillardville, dans laquelle 50 personnes sont déja impliquées. En tout, plus de 4000 Franco-Colombiens sont membres actifs du mou- verment (1). L’avenir tient en deux pro- jets immédiats: un foyer de l'Age d’Or, dans le quartier St-Sacrement et la construc- tion d'un lotissement pour la Coop d’habitation de Mail- lardville. ' En ce qui concerne Mail- lardville, le terrain, situé en- tre la Caisse Populaire et le Foyer Maillard, est disponi- ble, propriété de la Société Biculturelle. Une centaine de familles ont exprimé le désir de loge- ments coopératifs,; qui appa- raissent de plus en plus renta- bles alors que les ire s’envo- lent. 300 dollars par mols La Coop d'habitation De- mers loue ainsi un apparte- ment de deux chambres pour _ 280-300 dollars par mois alors que sur le marché privé les méme quartier, tournent au- tour de 600-700 dollars. Argu- ment économique d’autant plus sensible que parmi les membres de la nouvelle coo- tive figurent nombre she des scieries alen- tour. : En tout état de cause, les travaux ne pourront débuter avant la fin de 1988. Tout dépend de la Société Centrale d’Hypothe- que (un organisme fédéral de promotion du logement), de ses crédits et de sa garantie “La coop d'habitation de Maillardville peut contribuer gérant de la Caisse Populaire. Car elle hébergera autant des jeunes que des moins jeunes. Depuis dix ans, la nouvelle génération revient a Maillard- _ _ ville. Il s’agit de lui offrir des logements, et de qualité.” En ce qui concerne le foyer pour personnes A4gées 4 Van- - couver, le terrain entre l’église St-Sacrement et la Coop d’ha- bitation Demers, sur la rue _ Heather, est 14 aussi disponi- ble. Il appartient aux Péres du St-Sacrement qui désirent dans le pour abriter entre 30 et 45 logements. La encore, son financement, donc la date de démarrage des travaux, dé- pend de la Société Centrale d’Hypothéque (cf “Le Soleil” du 22 octobre 1982). Jean Riou considére que la coopération reste valable pour @habitation Demers: une autre est prévue a Maillard le reste de la province: “La condition nécessaire, c'est qu'il y ait un certain nombre de personnes désireuses de s'engager ensemble, disons au moins 25 familles pour renta- biliser une coop d’habitation. C’est donc possible partout en ‘Colombie britannique, a Prince George, 4 Kamloops, dans l’Okanagan...” Mais pour cela, la S.E.P.a | besoin d’étre présente, de - jouer inlassablement son rdéle | de promotion du _ systéme coopératif. Malheureuse- ment, ses moyens actuels ne sont pas a la hauteur de ses ambitions. Une subvention du Secrétariat d’Etat est parve- nue A son terme le 15 juillet __ . dernier... La situation est encore compliqués par la présence plus affirmée de la Fédéra- oe des Franco-Colombiens dans les affaires ¢conomiques, alors qu'elle avait confié en 1977 ce dossier économique au C.C.C.B., l’actuelle Socié- té d’Entraide du Pacifique. = Conflits possibles Rien n'est clair donc, au- tant pour les agents économi- ques, les petits commercants, _les francophones désireux de lancer un projet, que pour le Secrétariat d’Etat. A qui doit- on s'adresser, qui va-t-on fi- nancer? On retrouve 1a les germes de conflits possibles et les éternelles questions de pouvoir qui éloignent d'au- - tant la réalisation des objec-. tifs communautaires, ce qui compte vraiment. (1) En 1981, le mouvement coopératif a perdu l'un de ses membres par le fusionnement de Ja Caisse Populaire St- Sacrement avec un Credit Union. C’est en partie a cause de cette perte que le Conseil de la Coopération de Colom- bie Britannique décidait de se transformer en S.E.P. JESUS “Depuis deux mille ans, Jésus se venge de ne pas étre mort sur un canapé.”’ le vendre dans un avenir rap-" sighs hac S@orian. proché. Le foyer est prévu carriére-investissement Les autres assiettes de la collection sont: Disponible ‘a QUEENSBURY COLLECTIBLES LTD 08, avenue Queensbury, North Vancouver, C.B. V7L 3V8 Téléphone: [604] 985-1484 La Cathédrale Notre-Dame an ee Saint-Pierre et le Sacré-Coeur de Montmartre Le aux fleurs et la Conciergerie La Pointe du Vert-Galant et le Pont-Neuf = a ,...pour les femmes! On recherche des associés salariés de géraace pour _monter et ouvrir un des commerces suivants: Fogal de Suisse - magasin de bas, collants, chaussettes Magasin de biscuits au chocolat © Boutique literie Descamps ¢ Lingerie ° Williams _ - Sonoma e¢ Parfumerie ces rayons et un investissement de $10,000. Pour plus de renseignements, contacter: LE MAGASIN 682-2455, 689-0160 fin de semaine 263-7175, 689-0160 © Benetton - tricot italien pour hommes et femmes ¢ . On demande une expérience de la vente au détail dans — A batons rompus... Par Jean-Claude Arluison Le district scolaire No. 46 de la céte du Soleil s’est lancé dans la recherche d’un “principe du vice” a l'intention d'une école secondaire. S’agit-il 1a d’un principe fondamental? Que va en penser notre nouveau ministre provincial de l'éducation? : 8 SUNSHINE COAST) s VICE PRINCIPLE SECONDARY SCHOOL Applications are invited for the pon 2 of Vice Princi pee eee (560 punta, Grade 8- 000 L’Association de protection automobile vient de publier sa liste annuelle de gagnants et de perdants, et les Ladas soviétiques ont atteint brillamment le bas du classement, grace 4 une “fabrication sans soin et une absence de contréle-qualité”. On s’en doutait un peu ‘depuis qu'il a été révélé que l’Armée Rouge utilise la General Motors pour effectuer ses déplacement.touris- tiques en Afghanistan. Oodg Conduire 2 Vancouver devient de plus en plus périlleux. Partisans du moindre effort, trop de conduc- teurs changent de file sans mettre leur clignotant (il est vrai qu'utiliser un doigt pour le déclencher entraine une considérable dépense d'énergie...). Et puis, il y a ceux qui passent au stop au ralenti, mais sans marquer un temps d’arrét; il s’agit 14 d'une espéce qui s’accroit. La. nuit, il y a les cyclistes qui roulent sans éclairage, parfois méme du cété gauche. En cas d’accident, les tribunaux de la circulation (“traffic courts”) ont-ils “I‘humour” de donner tort au conducteur de la voiture? OoO0 Enrichissez votre vocabulaire: cette semaine, le mot fricandeau: tranche de viande piquée de menus morceaux de lard. Voila encore un terme’ qui n’est pas aisé a placer dans une conversation, mais qui fait une _excellente insulte. . Oyez! Oyez! Vu cette pancarte chez un épicier de la rue Mouffetard, a Paris, au-dessus d'un cageot de laitues: AVIS AUX CLIENTES: SI VOUS LES PALPEZ, LE PATRON SE RESERVE. LE DROIT DE VOUS. RENDRE ‘LA aia nia canin _ Journal du Dimanche: oo i eee eee Les aventures _ } Par Michel MONNET ‘Simplet interroge l’enchanteur ardent En ce temps 1a M. Berne-Ard, ee nabab és boite a images, prit des décisions ) nergiques et ne les confia point 4 Simplet, c'est pourquoi ce dernier peut vous présenter linterview suivante en toute inobjectivité et sans aucun respect pour la vérité historique ou autre. Stmplet: Ainsi donc, monsieur l’enchanteur, comme tout grand chef, vous mijotez quelque géniale idée? Berne-Ard: Les petits chefs ont des idées, les grands les réalisent. Ce qui nous paralyse, c'est le manque d'argent, les deniers sont rares. J'ai trouvé, le reméde et demain toutes les stations mondiales et extra-terrestres nous jalouseront et imiteront. Simplet: Je suis tous yeux et toutes oreilles. Berne-Ard: Il y a deux sortes de spectateurs: ceux qui ~veulent abolir les réclames et ceux qui en veulent plus parce qu’elles sont meilleures que le reste. Pour les mettre tous d’accord nous allons couper l’écran en deux. A droite les programmes ordinaires sans arrét, et A gauche la publicité en permanence. Simplet: Mais ne croyez-vous pas que les regardants aient les yeux un peu mélés par toutes ces images disparates et courantes? Berne-Ard: Pour les reposer, nous leur présenterons les intermédes sur les deux tableaux a la fois. leurs, n'importe quelle femme est capable de conduire sa voiture dans le trafic avec brio et de détailler chaque vitrine en remarquant les prix et les couleurs de toute robe ou manteau. Alors! - Simplet: mémes lorgnent plus ou moins et plutét plus que moins les trottoirs et les mollets qui,déambulent., Mais pour Je, son, cela va faire une cacophonie? Berne-Ard: Point du tout. Nous avons deux oreilles comme deux yeux, c’est une question de pratique et d’ailleurs cela se produit dans toutes les réunions; tout le monde parle a la fois. Simplet: Et c'est pour quand cette innovation sensa- tionnelle? Berne-Ard: Heélas, Vancouver Propose et seul Montréal dispose, car pour la boite a images, nous ne sommes qu'une banlieue de cette grande ville et comme disait un vieil auteur: a l'Est rien de nouveau. Ainsi donc, lectrices et lecteurs, comme vous le savez, notre Radote-Canada de l'Ouest serait la plus belle au ~ monde si les Pachas Montréalais ne nous mettaient pas des batons dans les caméras. Cette Tévé, nous nous sommes battus pour la voir. Il faut nous battre encore pour l’avoir, ~ ou vice-versa. e Simple D'ail- On peut ajouter que les hommes eux-