VOL. 10 NO. 12 Ottawa — Fn 1976-1977, la . Société Radio-Canada a enregis- 3 tré certaines réalisations impor- ' tantes parmi lesquelles le réle de radiodiffuseur-héte des Jeux a Olympiques de Montréal s’est 3 avéré la tache la pls complexe et la plus eyigeante de son histoire. rapport anruel de Ja Société déposé mercredi, 13 juillet, a la Chambre des Commmnes, par le Secrétaire «Etat. John Roberts, ministre par l’in- oo ee national de radiodif*ision rend RS compte au Parlement Lorganisme de Radio-Télévi- i es Olym iougs (ORTO), éeen cee \ _ services et instellati et de télévision ‘BES reportage des ‘eux dans le “ monde. Il a accueilli quelque 8000 radiodiffuseurs qui repré- sentaient 180 organismes de par André PIOLAT - Malgré un début peu favora- ble a son arrivée a l’aéroport, ot, té mis a la mauvaise place, un coup de vent renversa les dra- ss peaux, la visite de M. Helmut Schmidt, Chancelier de 1 Allema® : gne de l’Qvest et son épouse a * Vancouver s’est déroulée sans 2 autres anicroches. - Au cours du diner offert en ministre du Cansda. M. Pierre ; cy, auquel assistaient prés de mille convives, la maiorité d’ori- : _ gine germanique. Me Trudeau -rappela qu’aprés les Francais, avant les Ficossais. les Irlandais et les Anglais, les Allemands furent les premiers colons a ae venir s’établir aun Canada. En : 1750, 300 Allemands quittaient l’Allemagne pour ce qui est main- tenant la Nouvelle Reosse et y eee fondérent la ville de Lunenburg. ' Cette immigration se continua au cours des années et aujour- d’hui plus d’vn million de cito- t= yens Canadiens sont d’origine 5 allemande. “Certains d’entre |} eux”, ajouta-t-il avec un sourire a espidgle, * ‘ont trés bien réussi, tel le Dr. deutch dans les sciences et:un certain George Diefenbaker dans la loi”. Remerciant les Canadiens de leur bienveillant accueil, le — Cha»eelier Schmidt .déclara que C’est ce qui ressort. du dernier YHonorable * termédiaire duqnel le service - radio et de télévision de plus de 100 pays. I’ORTO a terminé ses préparatifs techniques et admi- nistratifs en respectant, les éché- ances et sans dépasser les lim- mites de son hudget On estime a un milliard le nombre de gens qui ont entendu les reportages de l’ORTO. ‘Au Canada seulement. quelque dix-huit millions de personnes ont suivi les reportages quoti- diens des réseaux de langue anglaise et de langue francaise de la Société au cours de la premiére semaine des Jeux. ~ Grace a la planification antici- pée de la production 4 la radio et a la télévision, Radio-Canada a> maintenu la qualité et la quanti- té de ses émissions réguliéres de 1976-1977, tout en consacrant une partie importante de ses ressources et installations au - reportage des Olvmpiques. Quel- que vingt séries ordinaires et séries bréves produites au Cana- da. ont été lancées par la télévi- sion de langue anglaise. y com- ' pour ajouter a la confusion: causée par les cordons de sécuri-- son honnevr par le premier. q Trudeau, a ’hdte] Hvatt Regen- | M. Trudeav n’était prs pour lui un étranger, cette rencontre étant leur sixiéme: il rappela que les échanges entre nos deux pays étaients des plus cordiaux, soulignant la présence de trou- pes allemandes au Manitoba od | elles subissent un entrafnement * Pierre TRUDEAU rigoureux dans un environne- ment et des conditions qui n’existent pas en Allemagne. II -félicita le Canada pour lefficaci- té de son contingent armé au sein de rOTAN. 4 Durant son séjour de trois jours 4 Vancouver. M Trudeau rencontra de nombreuses per- sonnes de la vie politique et financiére. A un diner 4 l’hétel Devonshire, i] exhorta les 20 convives présents A travailler a créer un.climat plus propice aux. _ LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE pris 90 minutes live premiére émission de fin de soirée que le réseau anglais a destinée a un auditoire national De son cété, la télévision de langue francaise a poursuivi la recherche et l’encouragement de nouveaux talents, les auteurs dramatiques surtout, avec la série scénario. Dans le contexte du. débat constitutionne] au Canada, la Société a vu la nécessité de favoriser I’échange entre télé- spectateurs francophones et an- glophones av nivean de linfor- mation. Ainsi, ]’émission An ‘uncertain countrv. Un pays incertain, a été produite en collaboration par les services de langue anglaise et de langue francaise et diffusce séparément par les deux réseanx de télévi- sion, offrant une revue des questions, covrantes a Le service de télévision fu nord s'est efforeé de présenter un nombre accru d’émissions du réseau national qui comportent - Une visite bien remplie... aspirations de leurs concitoyens francophones. Au cours de sa visite sur I’'fle ' Granville, sous le pont du méme nom, ow le ministre de la Justice Ron Rasford et le Maire de Vancouver Jeck Volrich et d’au- tres officiels Ini décrivaient les plans pour Ja rénovation (au cofit de $25 millions) de fle. d’indus- trielle a réeréstive. et de la rive sud de False Creek en site résidentiel, i] passa devant l’en- trep6t de M. Marcel Favreau qui Vinterpella en francais: sortant de son entourage. M Trudeau vint lui serrer Ja main et linvita_ a se joindre # son groupe qui se _rendait déjevner : restaurant Mulvaney. N’oubliant pas la réalité politi- que, M. Trudeau, la veille de son départ, assista.& un pique-nique organisé par Mme Simma Holt, député libéral de Vincouver- Kingsway, au pare Hendrick. A la foule qui était venue l’enten- — dre, il déclara que lunité cana- dienne dépendait de l’accepta- tion de l’apport des différents groupes ethniaues et du fait que plus de 4 millions de Canadiens © -ne parlaient que le francais et ne parleraient jamais autre chose que le francais et qui si les anglophones insistaient. avec raison, pour garder leurs droits au Québec, ils devaient étre préts a accorder ces mémes droits aux francophones AS inte = ea Vendredi 15 Juillet 1977 un intérét partienlier pour les téléspectateurs des régions sep- — tentrionales. Toutefois, il ne dispose pas encore de moyens de production dans Je nord. Parmi les émissions diffusées en lan- gues et dialectes autochtones, on remarque une émission du ré- Une année des plus importantes... seau anglais, Spirits in a land- scape, qui a été traduite en Inuktitut et présentée dans les deux langues anx téléspecta- teurs du nord. Pour leur part. les services radiophoniques de Radio-Canada (Suite p. 2) Le Festival de la mer A la fin de la semaine te plus de 10,000 livres de : saumon grillé ont été servies lors.du jour d’ouverture du Festival de la Mer. Selon les organisateurs, soit la Jeune Chambre de Commerce de Vancouver, ce Festival qui se poursuivra jusqu’au 17 juillet, attirera une foule deux fois plus nombreuse que I!’an. dernier... si la température le permet. Prime de bilinguisme L’honorable Robert Andras, président dv Conseil du Trésor, a reconfirmé l’envagement du gouvernement fédéral 4 l'égard d'une prime av hilinguisme dans la Fonction publique retroactive au ler novembre 1975 MW, Andras a déclaré que le gouvernement avait’ presque terminé son étude des questions reliées 4 la mise en oeuvre du programme sur les langues offi- cielles, y compris les détails de la prime au hilinguisme proposée, laquelle fera l'objet de eonsulta-_ tion avec les négociateurs syndi- caux par l’entremise du Conseil national mixyte. On prévoit la mise en marche des consulta- tions avant le fin de iillet. Quant avx quelques fonction- naires qui refusent de fournir ~ des services eux chémeurs an- glophones, M. Ardras a déclaré que des mesures disciplinaires seraient prises s’ils continuaient de refuser de fournir ces servi- a aw st og eine Lote ve