nena eee ee © Oe Care eee nen aaa 6 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 8 novembre 1996 Rien n’est plus fort que l'amour! Twelfth Night PAR BRUNELLE-AMELIE BOURQUE je K chacun sa . VK chacune ou a Gy Z chacune son / chacun? A vous de le de- viner. A la suite d'une violentetempéte, le bateau quitrans- portait l’équipage fait naufrage. Viola (Imogen Stubbs) et les quelques survi- vants se retrouvent donc sur les cétes d’illyrie... Convaincue de la mort de son frére jumeau (Stephen Mackintosh) et déterminée a vivre, elle décide de se faire engager comme garcon de compagnie auprés du Duke d’Orsino (Toby Stephens), quimalgré la guerre civile qui sévit, est éperdument amoureuxd Olivia (Helena Bonham Carter), lajeune et belle comtesse delle, La nouvelle «personna- lité» de Viola/Césario devient plus compromettante lorsque la belle Olivia, refusant les avances d’Orsino, tombe amoureuse de Césario et Césario, du Duke! Parallélement, dans la maison \F \ jo \ x ~ d’Oliviaun complot contre le maitre d’h6- telest entrain de prendre forme. Leretour du frére disparu viendratoutremettre en place et les amoureux pourront vivre heureux... Selonlesconnaisseurs, Twelfth Night est probablement la comédie la plus connue de Shakespeare. On croit qu'elle aurait été écrite au début du 17e siécle (1600-1601). Le film nous est raconté par le «troubadour» de [histoire (Ben Kingsley) qui, a travers les chan- sonsetles poémes, nous dévoile chacun des personnages. Ponctué d’humour, au dénoue- ment ingénieux, accompagné d’une su- perbe musique et de scénes pittoresques de la Céte de l’Angleterre, ce film de Trevor Nunns’inscrit parmi les meilleu- resadaptations cinématographiques des piéces de Shakespeare. La brochette d’ac- teurs assez impressionnante, nous pré- sentedes personnalités fort différentes et colorées. Parmiles autres excellents in- terprétes on retrouve Richard E. Grant, Nigel Hawthorne, Mel Smith, Imelda Staunton et Nicholas Farell. Un film a voir!) pHoTO: ALEX BAILEY Olivia (Helena Bonham Carter), Viola (Imogen Stubbs), et Orsino (Toby Stephens) dans le film “Twelfth Night”, sous la direction de Trevor Nunn. Premiére mondiale a@ Ballet B.C. PAR MARIE-AGNES MICHAUD Ballet B.C. débute sa saison 1996-97 avec une premiére mondiale, “Con- Versation Piece” du chorégraphe Mark Godden. Selon le Qué- bécois Sylvain Senez, danseur de la compagnie de- puis 1991, ce bal- let contemporain raconte l'histoire d'un triangle amoureux: le mari, I’6pouse et la mattresse et leur entourage de gens: mal- veillants... qui possédent eux-mémes leurs petits secrets. Cette création dramatique sera interp rétée sur une musique de Beethoven, le “concerto #5 pour piano”. Mark Godden a d’abord fait carriére au théatre, ce qui - explique probablement le style théatral de l'oeuvre. Egalement au programme, trois pas de deux: “Isle” (1984) de William Soleau, “The Fall” (1989) de Serge Benathan et “Uricht” (1976) de William Forsythe, une chorégraphie que I’on revoit avec plaisir. ; Un ballet lyrique de John Clifford “Dvorak Serenade”, sur une musique de Dvorak, compléte ce programme qui sera sOrement a la hauteur comme les saisons précédentes.C) pHoTo: Davin CooPER Isabelle Itri et Todd Woffinden dans le ballet "Urlicht" d’aprés une chorégraphie de William Forsythe. leur art. _UN MONDE A DECOUVRIR, SOUS LE PONT Ne manquez pas la Foire aux artisans, qui se déroule jusqu’au 24 novembre du jeudi au samedi sur la Place du marché Granville. Voyez les sculpteurs manipuler le bois et le métal pour en faire des montages originaux. Observez les souffleurs de verre former des vases sans pareil et les peintres utiliser l’aquarelle pour faire apparaitre de jolis paysages. Les artisans participants a l’6vénement vous révéleront le secret de leur tech- nique, si unique, qui fait la renommée de MW x Granville: Island Orphan : Une production a voir PAR SARA LEHA Paul Crépeau aime la vie, c’est ce qui fait de lui © un metteur en scéne passionné ee et créatif. Il choi- \/ sit de préféren- ce des textes réalistes traitant, entre autres, du mal de vivre. Orphan de Lyle Kessler dé- peint la vie misérable de deux fréres, un idiot et un voleur sans scrupule. Plus tard dans la piéce, Harold, le pére, un orphelin et un ancien gangster re- penti, viendra se joindrea eux. L’auteur tente de démontrer combien les émo- tions «non contrélées» détruisent la vie. Cette production a tout pour plaire. Il est particuliérement fasci- nant de suivre le jeu de Jim Byrnes. Il est aussi a |’aise que sil était chez lui. I] est attachant et stir de lui, il posséde le charisme d’un grand per- sonnage, mais il joueavecsimplicité. Il n’est pas le seul a avoir du charme, le jeune Bruce Ramsay crée un per- sonnage puissant. Ilincamelerdle du jeune frére, un idiot, qui démontre tout de mémebeaucoup desagesse. Tracey Olson vient compléter le trio en inter- prétant l’ainé qui protége son jeune frére ou est-ce l’inverse? Paul Crépeau sait comment jutter pour survive. Il réussit atracer un tableau intéressant dans Orphan. Le décor se préte 4 la débandade, un vieux divan orangé, sale et défoncé, une table 4 cartes, deux chaises dépareillées et une vieille télévision. Aprés|’arrivée du vieux gangster dans la vie des deux fréres quileur procure- ra un peu de bonheur, le décor sera légérement modifié. Une nouvelle table avec ses deux chaises assorties et un bar bien rempli. On a rarement l'occasion de voir du «bon» théatre; un vrai cadeau. Vous avez jusqu’au 16 novembre pour voir Orphanprésenté au Performance Works de \ile Granville. Renseignements et billets: 873-4337 ou TicketMaster au 280- 4444.0 Dans mon quartier ROGERS cache RDI d la chaine 78. 00 le cache-t-il chez vous? Laissez-nous savoir!