aneneee paar sete ¢La Colombie-Britannique Une splendeur jamais — diminuée Peu d’endroits dans le monde peuvent donner un sentiment de frontiére comme. la Colombie-Britannique. Bien que la touche cosmopolite de cette province de l’ouest ne puisse étre oublié, cette région s’enorgueillit de posséder |’une des derniéres grandes régions sauvages du monde. quelques minutes de route de Vancouver, site de |’Exposi- tion internationale de 1986, on peut faire de la marche le long d’un sentier escarpé de mon- tagne. En fait, si on voulait continuer plein nord le long des - sommets. enneigés de cette chaine de montagnes cétiére, il est tout a fait possible d’aller jusqu’au Pdéle Nord sans ren- contrer Ame qui vive. Sa magnitude pure et sa majes- té ont réveillé l’enthousiasme des explorateurs courageux de- puis que le capitaine George Van- couver navigua le long de ses cétes en 1792. Aujourd’hui, on peut trouver des foréts primitives et des cours d’eau remplis de truites a courte-distance. des grandes villes; La vie sauvage est abon- dante et pas seulement dans les zones rurales. Le folklore local raconte qu'une joueuse de golf, dans une communauté prés de Vancouver, a été sauvée d’un ours curieux par le pro de golf dans sa petite voiture de golf. Vous parlez d’un_ parcours difficile! A porter au compte des nom- breux mérites de la Colombie- Britannique se_ trouvent quelques-unes des régions les plus spectaculaires du monde quoique peu publicisées, per- mettant de faire du yachting. Au sein de ses eaux cétiéres protégées, vous rencontrerez une faune marine attirante, dont des orques, des otaries et des marsouins. Vous pouvez préparer votre canne a péche pour cinq espéces de saumon — chum, chinook, sockeye, rose et coho. Et il est encore possible de découvrir votre propre plage privée, de ramasser des _ poi- gnées de crabes ou de chercher des palourdes. ~ Les habitants de la Colombie- Britannique représentent une mosaique vivante de peuples — une société avec toutes les nationalités qui, 4 l'exception des peuples autochtones, n’est vieille que de trois générations. Parmi les 2,6 millions d’habi- tants, trois-quarts résident dans les deux villes de l’extré- mité sud-ouest de la province, le port de Vancouver sur le Paci- fique, sur le continent, et la capitale provinciale de Victoria sur l’Ile de Vancouver. Vancouver se prépare a accueillir des millions de visi- teurs a EXPO 86, la plus grande réunion internationale y ayant jamais été organisée, et le reste de la province s’y pré- pare aussi. Dans prés de 100 villages, cités, villes et districts, des programmes sont en oeuvre pour assurer que la Colombie- Britannique sera la destination de vacances numéro 1 en 1986. Ce n’est pas en demander par- ticuliérement trop a cette pro- dont la devise est: «Splendor Sine Occasu — Une: splendeur jamais diminuée». Vue aérienne du centre-ville de Vancouver et du sit! ~ ed’Expo 86 le long de la c6te nord de False Creek. Le pavillon de VIA a Expo 86. ranime 150 ans de rail voyageurs E Canada et le train sont unis par une longue et romantique histoire d’amour. Qui peut rester insensible au hululement d’un sifflet de locomotive - Qu au joyeux vacarme d'un tortillard bondé de voyageurs? Le chemin de fer est le trait d’union humain et géogra- . phique de ce vaste pays, qu’il a ouvert dune cote a I’autre il y a un siécle. VIA Rail, la société de transport ferroviaire des voyageurs au Canada, célébre cette épopée du rail dans un pavillon spécial de EXPO 86. La gare VIA se trouve juste en face de l’entrée principale d’Expo 86. Douze mille pieds carrés de superficie ont été réservés a une rétrospective du chemin de fer canadien depuis 1836. Cette année-la, un train a parcouru les 23 kilometres séparant Laprairie de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Les visiteurs revivront les moments palpitants de cette historique journée dil y a 150 ans; ils suivront la cons- truction de notre réseau ferroviaire jusqu’a aujourd’hui, et pourront méme jeter un coup d’oeil sur les trains de l’an 2000. La gare est desservie par les transports en commun. Le pavillon (entrée libre) est ouvert tous les jours de 10h a 22h. Mimes et guides La troupe vancouvéroise Axis Mime Theatre attend les visiteurs! Sous la conduite d’un mime, chaque groupe revivra l’aventure des chemins de fer dans ce pays. Musique, fonds sonores, éclairages spéciaux, costumes d’époque contribueront a ranimer le passé, pour plonger dans |’action et ressusciter l’un des grand éléments de histoire canadienne. Une réplique grandeur nature de la locomotive Dorchester — | "héroine de ce premier voyage ferroviaire en 1836 — sera exposee dans la gare VIA. -Le modéle, construit dans les années 1930 par les apprentis du Canadien National, a été transporté au grand complet du musée québécois de Lachine pour étre présenté a Van- couver pendant l‘EXPO 86. (Ce fameux voyage inaugural, il y a 150 ans, n’a pas été une partie de plaisir, soit dit en passant. Au grand désespoir des responsable de la Champlain and Saint Lawrence Rail Road, la Dorches- ter ne pouvait tirer que deux wagons a la fois. Le reste du convoi dut étre remorqué par des chevaux sur les 23 kilométres du parcours!) L’age d’or du rail La période 1914 — 1945 marque lage d’or du chemin de fer canadien. Par une étrange ironie de l’histoire, les deux guerres mondiales ont provoqué un essor sans précédent des voyages ferroviaires, grace a l'afflux des troupes rejoignant leur port d’°embar- quement ou revenant des combats. Lintérieur d'un wagon de cette époque a été reconstitué spécialement pour l’exposition de VIA. Les trains de jadis, avec leur douches, salons de beauté, salons de thé et électrophones, étaient tres confortables. .. -Il y a aussi le **Train des mil- lionnaires”’ stationné au nord de la gare. Le Trans-Canada Limitée, train de grand luxe du Canadien Pacifique construit en 1929 et méticuleusement restauré, voiture-restaurant et bar- solarium compris, sera présenté du 2 mai au 13 octobre grace a l’obligeance ‘ du Musée ferroviaire de Cranbrook. Ce somptueux témoin des fastes d’antan accueillera les invités des diners, déjeuners et réceptions de gala pendant l’'EXPO 86. Pourquoi ne pas essayer le mini- train? Hy en aura deux juste au nord de la gare VIA pendant I’ EXPO 86. D’adorables petits wagons tirés par une locomotive de style 1860 feront confortablement passer en revue les locomotives grandeur nature de Iexpo- sition. Pour le plaisir des enfants, il faut prendre le mini-train. Les billets sont vendus au kiosque- gare miniature proche de la gare VIA. Des retraités des chemins de fer conduisent les locomotives. I] ne faut surtout pas oublier de visi- ter les deux kiosques de VIA, dans la gare et pres de la voie du mini-train. I] y aura toutes sortes de souvenirs pour les enfants de | a 99 ans: épingles, tasses, casquettes de mécaniciens, T-shirts, sifflets de train en cedre de la Colombie-Britannique. . . Le Café de la Gare borde lentrée principale de la gare VIA. Le cadre d’époque de ce restaurant en plein air rappelle le theme historique de lexposition VIA; les attrayants meu- bles de jardin disposés sous un grand dais invitent au farniente. Tout comme l’exposition VIA, le restaurant est ouvert de 10h a 22h tous les jours. Le 21 juillet sera spécial Le 21 juillet renfermera une foule de bonnes surprises: ce jour a en effet été déclaré Journée nationale du rail voya- geurs et VIA célébrera l’événement avec éclat. « CAHIER NATIONAL SUR L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE VANCOUVER, PRINTEMPS 1986 — 7