18 — Le Soleil de Colombie, vendredi 21 octobre 1983: Cing semaines en Inde Par Jean-Clande Arluison Suite de la semaine dernié¢re Cet aprés-midi, la voiture de la tante ex-médecin et de son mari ex-rédacteur-en- chef est & ma disposition; la voiture... et le chauffeur qui m’emménera ot bon me semblera. [1 m’ouvre la por- tiére... je ne suis pas habitué a ce genre de traitement et je me sens comme un pre- mier ministre. iar En route, donc. Au pro- gramme: !’Alliance Francaise de Madras. Mais d’abord, nous passerons a l’office na- tional de tourisme. La circulation est telle- ment effrayante — tout en étant “pittoresque” — que je me cale le mieux possible et la filme avec ma caméra super 8: autorickshaws (taxis- “scooters”) qui font du slalom géant, vespas, charrettes tirées . par des buffles, oui, le terme est juste... c'est “pittoresque”’. La circulation en Inde n’est certes pas comparable 4 la circulation 42 Vancouver! Nous arrivons au bureau du tourisme ou je demande des dépliants sur les monuments et curiosités de Madras et de la région. Non loin de moi, deux touristes demandent des renseignements; je jette un coup d’oeil sur le livre que Pune a posé sur le comptoir: le titre est en francais. Quel- ques minutes plus tard, j’en- gage la conversation. Elles sont Parisiennes. Elles ne manquent pas d’audace: vo- yager seules en Inde révéle une indéniable force de carac- tére, 4 moins qu'il ne s'agisse de témérité. Le risque le plus courant est de faire “rouler” pour ne pas dire plus claire- ment: voler. Les chauffeurs de taxi en profitent et font de grands détours afin d’augmenter le coat du trajet: méme si le touriste s’en apercoit, que peut-il faire, sinon demander au conducteur de s’arréter, A quoi bon? Le conducteur du second taxi fera de méme... Quand j'ai enfin compris que mon pére avait raison, mon fils était assez grand pour trouver que j'avais tort. Se tromper est humain. Reje- ter son erreur sur quelqu’un d’autre est encore plus hu- main. Qui pose la premiere pierre ne sait pas toujours qui hissera quel drapeau au faite du toit. La vie a beau cotter cher, elle a toujours autant de succés! Les Danseurs du Pacifique Les Danseurs du Pacifique tiendront leur assemblée générale le jeudi 27 octobre a 20h30 au sous-sol de l’église St Sacrement. Venez nombreux. Les Danseurs du Pacifique recherchent toujours des bénévoles pour les aider dans leur prochaine tournée au Japon. Ils recherchent particuliére- ment un(e) coordonna- teur(trice) débrouillard (e) pour la tournée. La troupe ne dispose pas de fonds pour le (ou la) payer, mais if (ou elle) ira au Japon, peut-étre en Corée et en Inde. La personne intéressée doit téléphoner au 325-7396, le soir. Parmi les 2000 danseurs qui danseront ensemble lors de Yentracte de la finale de la Coupe Grey, le 27 novembre prochain au stade de la C.B., les Danseurs du Pacifique _ seront 1a. Autre chose frustrante et insupportable, pour les In- diens eux-mémes, et a plus forte raison, pour les pauvres touristes: les prix sont rare- ment indiqués et un vendeur qui demandera deux roupies a un Indien pour un article, demandera quatre ou cing roupies a un touriste pour le méme produit... Méme dans les. épiceries, les prix brillent par leur .absence. Heureuse- ment, dans les hétels et les restaurants, ils sont donnés. Fermons la parenthése. Ot en étions-nous? Ah oui! Nous avons repris la voiture; objec- tif: l’Alliance Francaise. L’Alliance Francaise de Madras est une grande batis- se: rez-de-chaussée et deux étages. A l’entrée, des affiches de l’office du tourisme fran- cais, des bulletins de nouvel- l'annonce du prochain film francais. Je me rends au bureau et me présente. Un employé s’offre 4 me servir de guide. Il m’emméne voir la bibliothéque qui est bien gar- nie, l’auditorium qui doit bien étre deux fois plus grand que celui de l Alliance de Vancouver. . Il me propose de faire la connaissance de deux profes- seurs et de leurs éléves: une classe de débutants et une classe d‘avancés”. Ancien éléve de ]’Alliance, l’employé qui maitrise parfaitement la langue de Racine (pourquoi toujours Moliére?) m’apprend quiil y a eu mille éléves au cours de l'année scolaire 1982- 83. Je demande 4 rencontrer le directeur, malheureusement, | il vient de regagner la France. les, la liste des professeurs, rapide de Vancouver. Rendez-vous a la gare. face de la gare du chemin de fer CN, entre 10h et 17h tous les jours sauf les 21 et 22 octobre, et les 4,5,18 et 19 novembre. A suture En voiture! : Vous avez encore jusqu’au 27 novembre pour essayer gratuitement le nouveau systéme surélevé de transport , rue Main, en iv Conseil de ja radiodiftusion et des Canadian Radio-television and télécommunications canadiennes 52% Tek ications C Séquences-annonces des services de télévision payante; Dans I’avis public CRTC 1983-7 du 19 jan 1983, le Conseil a autorisé les titulaires d’entreprises de télévision par cable 4 distribuer, a titre expérimental, du matériel d’autopublicité, y compris des séquences-annonces ne pouvant durer plus de dix minutes. Par la suite, aprés avoir évalué l’expérience ainsi acquise, et & la suite d’observations recues du public, le Conseil a approuvé des demandes ues de titulaires d’entreprises de télé- vision par cable en vue de distribuer, 4 un canal de ammation spécial, du matériel d’autopublicité tout au cours de la période d’application de leurs licences (avis ublic CRTC 1983-111 titre d’agents de leurs entreprises affiliées, demandé au Conseil, et obtenu de ce dernier, l’autorisation de lancer une campagne d’autopublicité d’une durée maximale de trois jours, durant laquelle elles ont présenté, sous la forme de signaux non codés, des longs métrages et d'autres émissions de divertissement pour donner aux abonnés de la télévision par cfible un échantillon du service de télévision payante. Lorsque le Conseil a approuvé leurs demandes, il a souligné que l'appro- bation valait strictement pour cette seule et unique occasion et qu’elle ne devait pas étre considérée comme eréant un précédent pour d’autres demandes a l'avenir. En accordant ces autorisations, le Conseil a été conscient du fait que la télévision payante avait été autorisée a titre de service discrétionnaire. Toutefois, le Conseil se préoccupait aussi du fait de permettre aux nouveaux services de s'établir. A part les cas qui précédent, toutes les demandes de distribution, sous forme de signaux non codés, de longs métrages ou d’émissions de divertis- sement ont été refusées, en raison des préoccupa- tions soulevées quant a leur incidence possible a l'’égard des services de radiodiffusion conventionnels en direct. Dans ces circonstances, avant de se pencher sur toute demande qu'il pourrait recevoir a l'avenir en vue de présenter des séquences-annonces ou tout autre matériel d’autopublicité, le Conseil souhaite pouvoir prendre en considération les observations des parties intéressées portant sur ces questions et d’autres qui leur sont connexes. Les interventions écrites doivent étre envo- oa au plus tard le 15 no 1983, 4 M. Jean-Guy Sangre Secrétaire général, CRTC, Ottawa (Ont) 1 . Tous les documents-du C.R.T.C. sont publiés intégra- lement, dans les deux langues officielles, dans la Partie I de la “Gazette du Canada ge l'on peut consulter dans la plupart des bibliothéques de référence; de plus, on peut acheter des exemplaires de la Gazette dans les librai- ries ot sont vendues les publications du gouvernement canadien. On peut également prendre connaissance de tous les documents du Conseil aux bureaux du C.R.T.C.; et des décisions, aux locaux du titulaire de la licence aux heures normales de bureau. Les groupes de pression uvent se procurer des exemplaires des documents du .R.T.C. en téléphonant aux bureaux du Conseil a: Ottawa-Hull (819)997-0313; Halifax (902)426-7997; Mont- réal (514)283-6607;- Winnipeg(204)949-6297; Vancouver (604)666-2111. (PN-228). Canada u 81 mai 1983). Au début de — "automne, certaines titulaires de télévision payante ont, a. Au sud de la Californie Ces marchands de bonheur et... _ d’illusions Par Jean Tougas Comme beaucoup de touristes qui vont en vacances en Californie, je ‘suis allé visiter plusieurs des attrac- tions que |’on retrouve entre San Diego et Los Angeles. Elles ne manquent pas dans ce secteur et, volontaire- ment j’omettrai les superbes plages, les musées de_ toutes sortes, les nombreuses missions, les parcs d’attractions et les jardins zoologiques, pour toucher plus par- ticuligrement trois en- droits qui émerveillent les touristes, du plus jeune au plus agé, Sea World, Disneyland et les Studios Univer- sal. SEA WORLD La maison de sonda- ges Stanford a dit de Sea World ‘‘Il s’agit du summum en fait de parc d’attractions ma- rines. Trés_ propre, varié, de jolis jardins paysagers, bien amé- nagé et fort bien servi par des employés enthousiastes et cha- leureux.’’ Ceci résume trés bien. |’impression que l’on a de ce superbe parc sauf peut-étre qu’en plus de procurer un sain divertissement aux vi- siteurs, ce parc et également un centre d'études et de recher- ches marines et qu’il sert fréquemment de classes pour divers groupements de jeunes qui viennent sur place prendre quelques le~ cons de biologie. Evidemment je n’ai pu résister. & nourrir les dauphins qui se prétent a@ tous les trucs imaginables pour obtenir quelques petits poissons et qui, en retombant dans leur immense piscine de 30,000 gallons d’eau, ne manquent pas de vous asperger copieu- sement. La grande vedette du parc, qui a méme son stade est sans aucun doute la baleine Shamu qui pése trois tonnes: mais qui fait des bonds: d’une hauteur prodi- gieuse et accomplit des tours incroyables. DISNEYLAND Situé a Anaheim, 4 environ 25 milles de Los Angeles, Disney- land, tout comme |’au- tre de la Floride, est ‘attraction qui plait a tous. Cette amalga- me de féte foraine, de grand bazar, de parc d’attractions est incomparable car, qui n’a pas révé de rencon- trer un jour |’espiégle Mickey Mouse, qui célébre cette année son cinquantiéme anniver-. saire; de voir se prome- ner Goofy, Pluto et toute la troupe des célébres personnages de Disney qui se pré- tent volontiers aux caprices des photogra- phes amateurs. Mais, il a tant a voir et a visiter a Disneyland qu’il faut commencer par pren- dre le petit train qui vous fait faire le tour du propriétaire, avec arrét ot vous le dési- . rez. Vaut mieux cepen-. dant revenir au point de départ et s’aventu- rer au hasard sur la Main Street (rue prin- cipale) ot: les boutiques vous ouvrent les portes toutes grandes, tandis que paresseusement le cheval tire le — petit tram qui fait le tour du parc. LES STUDIOS UNIVERSEL C’est la troisiéme grande attraction que nous vous suggérons dans le sud de la Californie et c’est la que vous apprendrez plusieurs secrets de la production des films et des émissions de télé- vision. Le docteur Wel- by, Columbo, la femme bionique, enfin tous les programmes que Ion produit en série y passent. Une visite ‘guidée de plus de deux heures vous fera passer par toute une gamme _—_ d’émotions; vous fera visiter les montages, parfois dé- cevants, qui sont utili- sés et vous révélera méme comment I'Homme de six mil- dions réussit a courir si rapidement et a sauter si haut. Quelques spectacles ‘par des cascadeurs, par des chiens savants; un musée des véte- ments portés pour dif- férents films ou séries, bref l’ensemble de ce que |’on voit réguliére- ment, méme la voiture de Columbo. _ APRES LE BRAS, LA TETE SPATIALE (SHS) Le premier as- tronaute canadien de- vrait s’envoler a bord de la navette spatiale canadienne d’ici 1990, a déclaré le ministre fé- déral de la Science et de la Technologie, M. Do- nald Johnston, 4 la sui- te d’entretiens avec des dirigeants de l’Agence américaine de laéro- nautique et de l’espace (NASA). Aucun détail n’a été fourni, sauf que ce Canadien sera un scientifique. La NASA s’est souvent déclarée fort satisfaite du bras - spatial canadien, alors pourquoi pas une téte aussi! oa (le 0 Fa ( 0 <0 Dm 0 0am i 's t re cS ; S ( S Appelez Jacques Hastings Travel Ltd La seule agence. de voyage francophone . 144 Ouest Hastings, Vancouver V6C 1A5 i <> 0 <> 0D 0D 0D 0D 0D 0D 0 0 689-0461 0 D> 0) 0 a 0