sepedanvier) oo.

VOL 18 No 40 VENDREDI 14 FEVRIER 1986

FEC.

Le bout du tunnel

Par 8 Bourboulon

La Fédération des Franco-
Colombiens et le Centre francais
de l’Okanagan apercevraient-ils
le bout du tunnel? Rien n’est cer-
tain, mais l’optimiste est a
présent de rigueur chez les
dirigeants des deux organismes.

On se souvient que les diffi-
cultés financiéres du Centre
francais 4 Kelowna avaient con-
duit le Bureau de direction de la
FFC a prendre la décision de
garantir en juillet 1985 une
hypothéque de 80,000$ (en plus
d’un prét antérieur de 20,000$).
Le Centre étant incapable de
refinancer l’hypothéque, la FFC
s'était retrouvée A court de
liquidité et avait da fermer ses

_ portes et mettre ses employés a

pied temporairement. (Pour
plus de détails, voir le Soleil du 27
di | de la FFC avait
depuis 2 mois établi tous les
contacts possibles pour déblo-
quer la situation. Et la semaine
derniére, le Secrétariat d’Etat a
annoncé le versement d’une
subvention exceptionnelle de
85,000$ (qui n’affectera pas la
subvention normale versée an-
nuellement 4 la FFC). Benott

Bouchard, le Secrétaire d’Etat,
en a accepté le principe “a
condition que l’on procéde a une
analyse de la situation financiére
des deux organismes”’.

Redressement

Cette subvention tiendra lieu de
premier point au plan de redres-
sement élaboré par Pierre
Lapointe, le président de la FFC.
En plus de ces 85,000$, il espére
obtenir une aide de la province
d'un montant de 25,000$ prove-
nant du Bureau du Cultural
Heritage (Pierre Lapointe et
Marc Roy, directeur-général de
la Fédération ont récemment
rencontré Bill Bennett, le
Premier ministre, a ce sujet).

Sices 25,000$ sont accordés, M.
Lapointe compte alors demander
la méme.somme.au.ministére-des

‘Communications (dans le cadre

du programme des initiatives
culturelles, celui-ci accorde des
subventions d’un montant égal a
celles des provinces) .

Le quatriéme point de ce plan,
sans doute pas le plus facile:
obtenir 10,000$ de la commu-
nauté francophone de Kelowna
elle-méme. Une fois tout cet

_Sur de bons rails

des Nations. Il pr

argent rassemblé, et alors que la
situation a la Fédération pourra
étre débloquée, Pierre Lapointe
veut passer au cinquiéme point:
que le Centre francais parvienne
a un refinancement de I’hypo-
théque sur un plus long terme.

Questions

On le voit, il reste encore
beaucoup de questions en sus-
pens, méme si a la téte de la
Fédération on affirme étre sorti
de la crise. A l'heure oi ce journal
partait 4 l’imprimerie, on ne
Savait pas encore si les employés
allaient étre rappelés. Marc Roy
était en train de procéder a une
ré€évaluation des liquidités, et un
budget de fin d’année était
élaboré. Aucune décision ne
devait cependant étre prise avant
Bureau de direction. “Je ne veux
pas m’engager a les faire revenir
avant d’en avoir discuté avec tous
les directeurs”, affirmait Pierre
Lapointe.

Tout semble indiquer que l’on
se dirige vers une solution posi-
tive. Mais tout semble indiquer
aussi qu’on n’a pas fini de parler
ide cette affaire.

&

a autre du site de l'exposition, sur une

Avant-Garde

Mouvements

“Par Annie

“Voyages-Qualité” n’existe
plus, elle vient de fusionner avec
une autre agence de voyage
“Travel Masters” mais le service
en francais se fait toujours avec
Jacqus Lévy. Parce que l’agence
n’était plus rentable - pour la
rentabiliser, il fallait vendre pour
60,000 dollars de billets par an,
ce qui n’était pas le cas -
Avant-Garde, la compagnie qui
chapeautait l'agence Voyages-
Qualité a di prendre une déci-
sion. “Déja la premiére année,
l'agence avait perdu 24,000 dol-
lars, ala seconde année en quatre
mois elle avait 10,000 dollars de
déficit”, explique Normand
St-Denis.

Fermés

__M.St-Denis, président d’Avant-

Garde, a pris sur lui la décision de
fermer les comptes de l’agence.
Avant-Garde est la société mon-
tée il y a deux ans pour per-
mettre dans le futur a la
Fédération des Franco-
colombiens de se détacher peu a
peu des subsides du gouverne-
ment fédéral, en s’autofinan-
cant... C’est pourquoi le Conseil

Sommet francophone

des présidents de la FFC avait son
mot a dire dans les décisions
d’Avant-Garde, la FFC en étant
actionnaire.

“Malgré ma recommandation a
la fin de la premiére année de
fermer l’agence, les présidents
avaient voté la décision de
continuer.” Sans demander I’avis
des Présidents, le Conseil de
direction d’Avant-Garde
la décision a la fin du mois
dernier de fermer, en n’oubliant

, au
coin de Bute, Jacques Lévy fait
partie désormais du personnel de
celle-ci, il entratne avec lui toute
laclientéle de Voyages-Qualité et

Garde une commission mensuelle
sur les opérations. :

Positif

Avant-Garde se défait donc
de l’agence de voyage, son bilan
sera désormais positif cette an-
née. Les autres divisions que cette

Suite en derniére page

Pré-discussions

Le premier sommet franco-

~ phone ne s‘était pas encore tenu

(il aura lieu du 17 au 19 février)
qu'on parlait déja du second.

Au moment oi les négociations
sur la place que le Québec
tiendra a Paris semblaient dans
Yimpasse, l'idée de tenir le
prochain sommet francophone a
Québec a surgi de facon inatten-
due. “J'ai suivi le dossier de prés et
je me suis dit: pourquoi pas le
Québec, a déclaré Robert
Bourassa, le Premier ministre
québécois. Je ne sais pas si ca va se
faire, les Africains voudront
peut-étre l’avoir. Mais le Québec
est un endroit logique”.

Flexibilité.

M. Bourassa a soutenu que
c’était pour éviter une autre crise

majeure au sein de la

nie qu'il avaitda faire preuve de
“flexibilité” et laisser Brian
Mulroney parler seul au cours de
la séance d’ouverture. “Déja le
sommet de Paris a été longtem
retardé a cause. du meen
triangle Paris-Ottawa-Québec, a
commenté le Premier ministre
québécois. Si j'adoptais une
attitude rigide et intransigeante,
il n’y aurait peut étre pas d’autre

Inadmissible

Auparavant, Pierre-Marc
Johnson, le leader du PQ, avait
déclaré qu’il lui semblait “inad-
missible” que M. Mulroney soit
seul a parler a la séance inaugu-
rale. “Sans place _particuliére

aurait donné toute sa valeur: la

Volée —
oeelle ah Deut: bas retrouvé la lettre du Prince Charles: dans
laquelle il acceptait ventr inaugurer Expo 86 et qui avait
mystérieusement disparu.

ques estiment qu'elle a été perdue [tout le
monde pense a Postes Canada, mats personne n’ose les accuser,

hypothése. Car

Jusqu’a preuve du contraire, la lettre ne comportait pas ce qui lui

co-signature de Lady Di.
: Oncle Archibald

"Oe li Ra Mh cap CE”

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