wil me “Tepntentundelh duXVéme ' Siécle, est depuis peu en évolue peu 4 peu pour de- a La Vol. 8 _ bt Id LE. SEUL JOURNAL. DE LA No. 15 | TOURNOI D’ESCRIME FRANCE CANADA Le Tournoi d’Escrime France-Canada vase dé- rouler le samedi 16 aoftt 4 Vancouver, 4 l’Hdtel Bay shore Inn. Notre corres- pondant, André 'Umbriaco nous entretient sur ce su- ete 3 La plupart d’entre nous connaissent les sports professionnels tels que le football, le baseball, le hockey. . -mais relative - ment peu, je crois, sont initiés 4 l’escrime. La cause en est sQrement que cet art, méme si dans les vieux pays son histoire vogue ici. ; Au début, art martial, il Les points hachurés de nos illustrations indiquent les ‘zones de touche qui comp- ‘tent- pour le pointage of- ficiel. - venir un sport trés com- — plet avec des régles pré- cises. C’est loin d’étre, comme certains peuvent le penser, une bataille a- vec deux épées et cela s’éloigne encore plus de nos traditionnels films de Fleuret cape et d’épée. La prati- que en est, si l’on veut,” comme une partie d’é- checs physique of le tout est de déjouer l’adversai- re et finalement le tou- cher. Pour ce faire, les compétiteurs, en,plus d’a- voir .une exceptionnelle souplesse, doivent possé- der une rapidité de pen- sée et d’exécution assez abracadabrante. Tl est inutile de dire qu’une personne prati - quant ce sport réguliére- ment conserve une forme assez surprenante. Et il n’y a pas d’age précis pour accéder A ce sport, bien qu’un bon escrimeur - (voire trés bon) commence 4 faire ses premiéres ar- mes A 1’Age de 9 ans. -Un peu comme le piano, le plus tét vous apprenez, le mieux c’est et la forma - tion n’en sera que supe - rieure. Dans ce sens, on peut affirmer que l’escri- me est.un sport de vie trés bénéfique pour ses adeptes. NGUE FRANGAISE. AASHRERERNAY > BN* ‘COLOMBIE: -. BRITANNIQUE. (Vendredi le 8 aont 1975! . —5ieme Congres annuel du C.LC, Par Marc BELIVEAU Séme Congrés Annuel du CIC 1975, A Vancouver -’ En fin de semaine der - niére, les 1, 2 et 3: aoft, se tenait A Vancouver le 5é, congrés annuel du CIC. Pius de 150 membres - dé- légués de tous les coins du _ Canada s’y sont rendus pour participer aux ateliers de- travail, enplus d’élire leur nouveau Comité de direc- tion pour 1976. On remarquait, parmi les personnalités -présentes; - les députés fédéraux Herb Gray (Windsor, Ont’), au- teur du rapport Gray et Paul McRae (Thunder Bay, Ont.); les docteurs Robert Page, Milton Moore, res- pectivement de Trent Uni- versity et de UBC; M. lan McDougall, professeur de droit. 4 Dalhousie Univer- sity, M. Ross Smith, pré- sident de l’Association The World Federalist of Cana- da, James Cameron, di- recteur national des rela- tions publiques aux Fa- mous Players Theaters, ainsi qu’un nombre consi- dérable de personnes trés compétentes dans divers domaines ayant joué le role de conférenciers et animateurs. - Le CIC avait éetabli un or- dre du jour trés chargé. Une liste de sujets ont eté recoupés par certains thé- mes prioritaires que voici: 1) Etudes canadiennes au sein de l’enseignement - 2) L’investissement du ca- pital canadien - 3) L.industrie cinémato- graphique au Canada - 4) L’énergie: nos sources d’approvisionnements - 5) Le C.I.C. au Québec - Les représentants des di- verses régions du Canada se sont montrés trés ré- ceptifs A ces journées d’é- tude et de nombreuses ré- solutions pour le moins importantes ont été adop- tées. -- Principales Résolutions | Acceptées - Parmi les principales re- commandations qui ont été adoptées, on peut citer l’in- tervention du CIC de deman- der au gouvernement de promouvoir, augmenter méme le pourcentage d’ou- vrages canadiens contenus - dans les bibliothéques sco- laires. En m@éme temps, on ‘voudrait que le gouverne - ment central, conjointe - ment et en collaboration a- vec chaque province assure la distribution de volumes d’intéerét canadien, voir un centre d’od l’oncréérait un réseau favorisant la con- naissance, l’accés au matériel canadien produit, et ce, Atous les _ niveaux scolaires. : : En ce qui regarde les in- vestissements canadiens,le CIC s’est. fortement pro-' noncé en faveur d’un sys-. téme de participation au capital-action du marché’’ qui vise avant tout l’em- -ployé canadien. Aprés quelques légéres modifi- cations a4 la loi de l’impdt sur‘le revenu, il pourrait se constituer une corpora- tion de financement qui dé- finirait davantage le profil canadien de 1’industrie -au niveau de son appartenance 4 long terme. : Quant A l’industrie ciné- matographique, 3 résolu- tions ont été adoptées 4 1’u- nanimité: 1) que le gouvernement de de la loi de sorte qu’un ré- seau de distribution et de salles d’exposition soient d’intéréts financiers cana- diens, quitte 4 intégrer des investissements étrangers dans une industrie vérita- blement canadienne - _2) que les gouvernements provinciaux définissent des quota de temps quant aux produits cinématographi - ques Canadiens présentés dans les cinémas. En quel- que sort, c’est garantir le ~ droit des Canadiens 4 voir des productions fabriquées chez eux. ‘3 - Que des lois provin - ciales permettent de pren- dre un pourcentage moné- -taire sur les revenus- des cinémas et réinvestir ces sommes pour la production de films canadiens, ce qui Suite: Le C.I.C. , p. 12 Le Concert CLAPTON - SANTANA Par Pierre VERONNEAU. Vers 18h30, les gens fai- saient déja la queue pour acheter les derniers bil- lets. 18h50, les _portes s’ouvrirent et les fouilles commencérent. . .les a- gents locaux fouillaient tous les gens qui péné - traient dans le Colisée; la fouille était particu - liérement minutieuse lors- | .qu’il s’agissait de gens de couleur ou 4cheveux longs. Aprés ce spectaclede mau- vais gofit, je me suis diri- gé vers les estrades aux: sons de la musique de Paul Simon. Suite: Le concert Clapton- Santana, p.9 | QUALITE DE LA VIE A VANCOUVER Par J.-P. BOURQUIN LA POLLUTION La situation de Vancou- ver est idéale avec. -ses ressources, illimitées, d’eau et d’air marins.Vin- dustrie, chez nous, n’a pas encore atteint les propor- tions d’autres régions, et l’environnement a, pour la plus grande part, pu satis- faire 4 nos demandes faites Aa ses ressources. Hélas!, nous devons nous rendre compte que, comme le pétrole, l’eau et méme l’atmosphére sont limitées et doivent étre utilisées a- vec prudence. Des faits alarmants du passé nous montrent clai- rement les dangers que nous devons affronter dans - le futur, je veux parler des accidents de pétroliers le long de nos cdtes, de l’as- séchement de la région de lV’Athabasca, dQ ioe: FY construction d’une digue, _de la fermeture de toutes les plages de Vancouver, du degré élevé de mercu- re, mettant en danger les poissons de la région, etc.. etc. . Aujourd’hui, avec des €- tmissions de nouvelles Ala radio toutes les heures pour satisfaire la soif de catastrophe du public, toute nouvelle sensationnelle est la bienvenue, et si elles ne sont pas assez sanglantes chez nous, on va les cher- cher A l’autre bout du mon- de. Il nous faut le con- _frontement immédiat et personnel des événements et mesures draconniennes pour réaliser le danger et la situation instable de notre environnement. ii lo