Coup de Le ministre britanno-colombien de la Culture vient d’annoncer une série de mesures destinées 4 aider Ie secteur cinématographique et télévisuel de la province. Le but recherché par Ie gouvernement Clark est l’augmen- tation du niveau de Pemploi dans cette industrie en plein développement. 1987 par le gouvernement provincial. [Il a pour mission organisme Bore tor sh Columbia Film a été créé en d@administrer les fonds des- tinés au développement et a la diversification des industries culturelles de la Colombie- Britannique. Les moyens fi- nanciers mis a la disposition de British Columbia Film sont accessibles aux citoyens cana- diens et aux résidents perma- nents ayant vécu au moins 200 jours dans les 365 jours qui ont précédé la formulation de leur demande. La migration interprovinciale dans la population immigrée reproduit celle de l’ensemble de la population. C’est donc dire que si on observait une perte dans une province au sein de l’ensemble de popu- lation, il y avait également une perte nette dans la population immigrée installée au pays avant 1991. A titre d’exemple, la perte nette au sein de la population immigrée du Québec s’élevait, -entre 1991 et 1996, & 16 700, ce qui est & Pimage du solde migratoire négatif de la province dans ses échanges avec les autres provinces et territoires. De méme, dans la population immigrée, 36 300 personnes de plus ont migré en Colombie-Britannique en_pro- venance (autres provinces que le nombre de celles qui Pont quittée, ce qui va dans le méme sens que le mouvement de ensemble de la population. Les seules exceptions a cette situation se sont produites ) V’fle-du-Prince-Edouard et en Alberta. En Alberta, il y avait une perte nette dans la population immigrée, mais un gain net au total, en raison de la forte attraction exercée sur la population immigrée par la Le vendredi 17 avril 1998 5 pouce 4 l'industrie cinématographique « L’industrie britanno- colombienne du film regoit, en ce 14 avril 1998, un sérieux coup de pouce avec l’augmen- tation des sommes d’argent que peuvent obtenir les pro- ducteurs de film. Le pro- gramme va générer de nouvelles productions d’une valeur de 115 dollars et permettra a de nombreux Britanno-Colombiens de suivre millions de une formation dans le secteur cinématographique », a déclaré Ian Waddell. Le programme, qui prend effet en ce mois d’avril comme Yavait promis auparavant le gouvernement Clark, s’oriente dans trois différentes direc- une réduction de 20 % des taxes reliées aux cotits de tions : production afin d’aider les producteurs britanno-colom- biens de film ; des crédits province voisine, la Colombie- Britannique. LES JEUNES ADULTES : LE GROUPE LE PLUS MOBILE Comme c’est le cas depuis plusieurs années les hommes et les femmes Agés de 25 4 29 ans au moment du_ recen- sement étaient le groupe de personnes le plus mobile, 6,7 % de ceux-ci ayant migré dune province & autre entre 1991 et 1996. A partir de ce sommet, la mobilité diminuait de fagon constante avec Page. Pour les personnes dgées de 65 ans et plus en 1996, 1,3 % seulement changé de province ou de territoire. ont Les femmes Agées de 15 & 24 ans étaient plus suscep- tibles de se déplacer que les hommes du méme age ; il s’agit dune tendance qui a été également observée aux recen- sements précédents. Leur plus forte propension & migrer était plus accentuée au sein du groupe d’dge des 20 4 24.ans. Une forte proportion des femmes de ce groupe dge- avaient un partenaire généra- lement un peu plus Agé qu’elles, et qui appartenait souvent au groupe des 25 4 29 ans, groupe le plus mobile chez les hommes. d’impét de 12,5 % pour stimu- ler la production cinémato- graphique dans les régions autres que celle de Vancouver ; des crédits d’impét équiva- lents, au minimum, 4 30 % des salariaux liés a la but de promouvoir le développement e cotts formation dans le de nouvelles compétences dans les industries culturelles. Selon Julia Keatley, pré- sidente de la branche britanno- colombienne de Canadian Film and Television Pro- duction Association, la déci- sion du gouvernement pro- vincial constitue une trés bonne chose pour le secteur cinématographique. « I] s’agit, affirme-t-elle, d’une avancée importante qui est & méme d’augmenter la croissance que connait déja Vindustrie local du film. » LES ANGLOPHONES : LEURS DEPARTS DU QUEBEC DEMEURENT RELATIVEMENT STABLES Entre 1991 et 1996, les personnes de langue mater- nelle anglaise (anglophones) ont quitté le Québec en moins grand nombre que durant la période quinquennale précé- dente. Toutefois, le Québec a attiré moins d’anglophones en provenance d’autres provinces et territoires entre 1991 et 1996. En conséquence, au cours de la derniére période quin- quennale, la population anglo- phone du Québec subissait une perte nette de 24 100 au titre de la migration interpro- vinciale, comparativement a 21 700 durant la période quinquennale _ précédente. Cette population a connu une perte nette de 5 000 au cours de Pannée qui a précédé le Rencensement de 1996. Bien que les anglophones représentaient 9 % de la population du Québec, leurs pertes nettes entre 1991 et 1996 équivalent 4 prés des deux tiers du total des pertes nettes de la province (37 400) au titre de la migration interprovinciale. « Avec ce programme, ajoute lan Waddell, nous avons l’ambition de permettre aux producteurs de _ la Colombie-Britannique d’étre compétitifs par rapport 4 leurs ontariens. Nous pendant temps, a tout mettre en oeuvre pairs continuerons, ce pour attirer les producteurs étrangers. > L’industrie britanno- colombienne du film connait, en effet, un développement relativement rapide. Elle a, en 1997, battu un nouveau record en injectant dans l'économie de da province plus de 630 millions de dollars. C’est une industrie qui, par ailleurs, a un important effet multiplicateur sur d’autres activités écono- miques, telles que la location de matériel de tournage, le secteur de l’alimentation... LES ALLOPHONES : LEUR DESTINATION DE PREDILECTION EST LA COLOMBIE-BRITANNIQUE La Colombie-Britannique a été la destination préférée de tous les groupes linguistiques entre 1991 et 1996, particu- ligrement ceux dont la langue maternelle était autre que le francais ou langlais (allopho- nes). La population allophone de la Colombie-Britannique a enregistré, au titre de la mi- gration interprovinciale, un gain net de 27 000, comparativement & 16 000 durant la période quin- quennale précédente. La population allophone de l'Ontario a affiché un gain net de seulement 1 800 entre 1991 et 1996, ce qui corres- pond & tout juste un dixiéme du solde net observé au cours de la période quinquennale précédente (17 100). Le Québec a subi une perte nette de 13 900 dans sa population allophone, compa- rativement 4 8 300 durant la période précédente. " LES EMPLOIS SONT SOUVENT UNE INDICATION A MIGRATION INTERPROVINCIALE La migration interprovin- ciale est fréquemment reliée quinquennale - ’ Les mesures prises en ce mois d’avril _pourraient permettre une augmentation de 10 % du niveau de l’emploi dans le secteur en question ; ce qui correspond &@ la création d@environ 2 500 nouveaux emplois. Par les temps qui courent, le Clark tentent de restaurer sa crédibilité en s’attaquant de front 4 l’épineux probléme du chémage. gouvernement Pour en_ savoir plus veuillez consulter le site Web de British Columbia Film : www.bcfilm.be.ca LipassE NIANG aux possibilités d’emplois. Souvent, des personnes vont se déplacer d’une province a autre parce qu’elles ont obtenu un nouvel emploi ou encore qu’elles espérent en trouver un. Plus des trois quarts des migrants interpro- vinciaux Agés de 15 ans et plus faisaient partie de la population active en 1996, comparativement a 65 % de Pensemble de la population. Les trois provinces ayant connu une activité économique relati- vement importante durant cette période quinquennale, I’fle-du- Prince-Edouard, I’Alberta et la Colombie-Britannique, ont enregistré un gain net dans la population active. La proportion des entrants de sexe masculin faisant partie de la population active parmi tous les entrants de sexe masculin (82 %) était beau- coup plus élevée que la proportion correspondante des entrants de sexe féminin (68 %). Toutefois une pro- portion plus élevée d’entrants de sexe féminin était sans emploi. Pour obtenir plus de renseignements : (613) 951-4636 STATISTIQUE CANADA OTTAWA