i leas ELE SOLEIL Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13. TERRACE 13 PRINCE GEORGE 6 DAWSON CREEK 8 CHILLIWACK ll KITIMAT 13 Programme de la télévision francaise de Radio- Canada PAW LO™ VENDREDI 2 DECEMBRE 1983 Le Moyen-Age tel qu’il était Historienne et romancieére, Jeanne Bourin connait une notoriété phénoménale grace a des livres qui font revivre de fagon trés détaillée la société du Moyen Age telle qu’elle fut vraiment et non telle qu’on I'a. imaginée jusqu’a aujourd'hui. . Dans des livres comme Trés sage Héloise, la Chambre des dames, le Jeu de la tentation, elle démontre qu'aux XIle et Xille siécles |l'amour- passion, qui était une invention de cette époque, se révélait un senti- ment entiérement nouveau dans l'histoire du monde. Et, depuis 800 ans, |'Occident vit sur cette donnée qui est maintenant une caractéristi- + arina Vlad que de notre civilisation. Le monde du Xile siécle était entigrement im- mergé dans la foi et,. pour lui, |’al- liance du charnel et du spirituel se passait sans probleme. Et surtout, il ne faut pas oublier qu’a cette épo- que, la femme jouissait d'une égalité absolue avec l'homme... C’est donc a une version télévisée en dix épisodes de la Chambre des dames que les téléspectateurs de Radio-Canada sont invités, a compter du vendredi 9 décembre a 21 heures, dans le cadre de Hors série. Cette coproduction franco- italienne comptant pas moins de 500 figurants et 220 comédiens, met en vedette Marina Vlady, Henri Virlojeux, Sophie Barjac et Frangois Duval. Ainsi, la Chambre des dames ou chronique familiale des Brunel, nous © ‘fera revivre, au cours des épisodes successifs, «les multiples vérités de ce Moyen Age méconnu». Lors du premier épisode, nous sommes en 1246. Florie, la fille de Mathilde et d’Etienne Brunel, maitre orfévre & Paris, @pouse Philippe Thomassin. Les deux jeunes gens, poétes a la cour de la reine Margue- rite, 6€pouse de Louis IX, se: sont installés dans la demeure de dame Béraude Thomassin, la tante de Phi- lippe.- lls vivent dans le bonheur parfait. - Par ailleurs, dans la grande maison des Brunel, la vie continue. Mathilde partage son temps entre ses en- fants et son travail auprés d’Etienne. Mais elle est jeune encore, beau- coup plus jeune que son mari pour qui elle n’éprouve plus que de la tendresse. Et elle est irrésistible- ment attirée par Guillaume, le cousir de Philippe. ~ ‘Quarit a Guillaume, il s'est pris d'une folle passion pour Florie, et le soir des fétes de mai, il se bat avec Artus le Noir, un ivrogne violent pour protéger sa bien-aimée. Adaptation et dialogues: Fran- coise Verny. Réalisation: Yannick Andrée. Une coproduction de la So- ciété nationale de télévision (TF 1), la Télévision luxembourgeoise (RTL), la Télévision suisse (SSR), la Télévi- sion italienne (RAI) et Technisonor. - L’alcoolisme en série _Le lundi 5 décembre a 23h20, la chaine frangaise de Radio-Canada nous propose le premier episode de la mini-série Katie, un drame psy- chologique réalisé par Vic Sarin,’ d'aprés l’oeuvre de Jeannine Locke, avec Lally Cadeau, Tim Henry et Boot Savage. La premiére émission a pour sous-titre /e Chant des siré- nes, la deuxiéme s’intitule Ja Dé- chéance et la derniére émission a pour sous-titre/es Paradis artificiels. Kate Forbes est l’animatrice d’un talk-show trés populaire. Deux épreuves consécutives: son divorce et la mort de son pére, la rendent dépressive. Elle cherche le réconfort et l'apaisement dans |'alcool et les sédatifs. Dans le deuxiéme épisode, /a Dé- chéance, Kate se rend a |'Institut Brentcliff pour y subir une cure de désintoxication. L'adaptation est pénible, la solitude plus pesante que jamais. Petit a petit, Kate se fait des amis et parvient a contrdler son éthylisme. Dans le troisiéme et dernier épi- sode, les Paradis artificiels, Kate en- treprend sa réinsertion sociale. Elle reprend son émission avec succés, si bien qu’on pense lui offrir la ve- dette d'une autre série télévisée. Mais sa réputation d’alcoolique la précéde et cela compromet le pro- jet. Les remarques de sa réalisatrice lui font perdre sa belle confiance et c'est le début de la fin... Katie met en vedette dans les principaux réles: Lally Cadeau, Irene Maycka, Tim Henry, Boot Savage, Catherine O'Hara et Ken James, dans une réalisation de Vic Sarin. La série produite par la chaine anglaise de Radio-Canada portait comme titre original You’ve Come a Long Way, Katie. Cette mini-série, ce «docu- drame», a été aussi apprécié par les critiques de télévision que par le pu- blic de langue anglaise qui furent unanimes a louer le jeu de |'inter- préte principale, Lally Cadeau, qui a recu le Bijou Award de la meilleure actrice; pour sa performance dans ce rdle de Kate Forbes. La série < remporté la Médaille d'argent de I'International Film and Televisior Festival de New York. L’histoire d’un papa-maman Dans le cadre des Beaux Diman- ches, le 4 décembre a 22h20, Radio-Canada proposera a ses té- léspectateurs un film d’André Thé- berge intitulé la Petite Nuit. On y verra en vedette: Francine Ruel, Pierre Curzi, Guy L’Ecuyer et Simon Mathurin Guilbert. A plusieurs reprises, Julien a révé le méme réve... Et un jour, tout a coup, exactement comme dans son réve, la devant sa voiture, alors que son meilleur ami vient de le quitter, un enfant s’avance... Il va traverser la.rue. Un camion risque de le heur- ter. Et Julien va revivre son réve dans la réalité: il sauve l'enfant... Incapable par la suite d'en retrou- ver les parents, peu soucieux de \'abandonner aux mains de la police et aprés avoir vainement tenté de lui trouver un foyer adoptif, Julien dé- cide finalement de le garder et de s'en occuper lui-méme. Avec ce film, André Théberge dit avoir voulu proposer une nouvelle vision de I'homme: une vision de. celui qui assume pleinement sa pa- - ternité. C'est également un regard interrogateur ‘sur la «nouvelle femme», sur celle qui ne se sent pas obligée d'étre mére pour se définir pleinement, pour vivre son iden- tité... C'est un film qui témoigne d'une sensibilité qui s’exprime plus ouvertement chez les hommes d’aujourd'hui. Ce film a-été produit par Louise Carré pour la Maison des Quatre Inc., avec la participation financiére de I'Institut québécois du cinéma, la Société Radio-Canada et la Société de développement de |’industrie ci- | nématographique canadienne. L’‘apothéose de la danse A |l'émission les Beaux Diman- ches le 4 décembre a 20h50, _ Radio-Canada et Premiere Perfor- mance Corporation présentent Pa- vlova, une réalisation de Pierre Morin. Cinquante ans aprés sa mort, Pa- vlova reste la plus vibrante étoile de la danse: grace a elle, le ballet est devenu un art populaire a travers le monde. Le génie de Pavlova, ses magistrales interprétations deve- nues depuis des classiques, inspi- rent toujours les plus grands noms de la danse. L'émission de Pierre Morin est ala fois un hommage a l’artiste et un rappel de la flamboyante superstar que fut Anna Pavlova. Plus précisé- ment, en s'inspirant de l'esprit de l'époque de la grande ballerine, l'émission recrée quelques-uns des meilleurs moments de sa fabuleuse carriére et fait renaitre l'art et la ma- niére de la Divina. Rappelons briévement que née a Saint-Pétersbourg en 1881, Anna Pavlova fut éléve de |'Ecole impé- riale de sa ville et qu’elle eut comme professeurs Gerdt, Marius Petipa et Enrico Cecchetti. Aprés le Theatre Marie (1899), elle fut engagée en 1908 par Serge de Diaghilev; en 1909, elle participe a la premiére a Paris des fameux Ballets russes . qu'elle quittera en 1910. En 1913, Pavlova fonde sa propre compagnie et se produit au New York Metropo- litan Opera, au Berlin Krolh Opera, ih N en Afrique, dans les deux Améri- ques et en Asie, avant de terminer sa carriére 4 Londres en 1930. Les biographies de Pavlova la dé- crivent comme une femme «longue et svelte, d'apparence fréle et déli- cate, qui incarne pour la postérité l'image de la danseuse romantique (la Mort du cygne, créée spéciale- mentpour elle par Fokine; /es Syl- ‘, phides, Giselle)». Ceux qui l’ont connue parlent d’elle comme d'une «tragédienne expressive, aux dons de transformation inégalables» et ils ajoutent «qu'elle a acquis sa célé- brité par sa présence éthérée et immatérielle dans le plus pur des styles classiques». L'émission Paviova met en ve- dette les danseurs Valentina Kozlova, Frank Augustyn, Amanda McKerrow, Hilary Cartwright, Ron Reagan, Marianna Tcherkassy, Ann Marie De Angelo, Patrick Bissell et Jolinda Menendez, dans onze sé- quences adaptées pour la télévision de la production du Pendleton Festi- val. La conception visuelle est si- . gnée Hugo Wuetrich et c'est Gilles-André Vaillancourt qui a des- siné les costumes de cette produc- tion mémorable. Conseiller artisti- que et direction musicale de |'Or- chestre symphonique de Radio- Canada: George Daugherty. Super- vision de la production: J.-Armand -andry. Pavlova est une réalisation de Pierre Morin, animée par Leslie Caron. C.L. Du mini-basket au football- A \'émission les Héros du sa- medi, télévisée le 3 décembre a 11 heures a la chaine frangaise de Radio-Canada, l’animateur Jean Pagé nous présentera un match de mini-basket disputé au centre Pierre-Charbonneau entre les équi- pes Saint-Emile et Saint-Jean- Vianney. Roger Meilleur sera l’ana- lyste de cette rencontre. Réalisa- tion: Raymond Pesant. Réalisa- teur-coordonnateur: J.-Henri Pari- zeau. E ‘Le dimanche 4 décembre a 13 heures, la télévision de Radio- Canada présentera, en direct du Three Rivers Stadium de Pittsburgh, le match du Football de la Ligue nationale qui opposera les Steelers aux Bengals de Cincinnati. Commentateur: Raymond Lebrun. Analyste: Jean Séguin. Animateur: Serge Arsenault. Réalisation: Fran- gois Lavallée. : ; i * ; : : Pi OR an Oa ee ee