eee eee eee Tous les budgets ont en ce moment le méme probléme: l’équilibre est rompu du coté de l’alimentation. S’il est vrai que le budget alimen- taire dévore A peu prés le quart du revenu d’une famil- le urbaine, le problémeest grave. D’autant plus qu’il ne semble pas prét de se résou- dre de lui-méme, les'prix des produits alimentaires continuant 4 monter. Il est possible de contro- ler la situation; il est méme = possible de réussir 4 faire des économies (10 4 20%), tout en se nourrissant beau- coup mieux. Il ne faut jamais faire d’a-. chats de produits alimentai- res quand on est 4 jeun et toujours faire ses achats seul. Il est également sage d’acheter dans plusieurs magasins pour pouvoir fai- re des ‘comparaisons de prix, bénéficier ainsi de vé- ritables ‘‘spéciaux’’, sans avoir 4 payer plus cher d’au- tres articles majorés pour la circonstance. La viande représentant 30% du budget alimentaire, il est économique de batirdes me- nus autour de cet aliment de base et de chercher les au- baines 4 ce rayon. A l’achat, toujours lire les étiquettes, pour noter le poids, les listes d’ingrédi- ents et ne jamais se fier 4 l’aspect d’un empaquetage. Acheter en empaquetage ge- ants tous les produits qui se conservent et que 1’on u- tilise fréquemment: sucre, farine, café, céréales, hui- le. Dans les produits péris- sables, ne pas acheter plus que ce que la famille peut consommer dans les trois Manger mieux en _dépensant moins a cing jours qui suivent. Les produits laitiers cou- rants peuvent étre rem- placés dans certains cas par des laits en poudre ou éva- porés que l’on reconstitue au moment de l’emploi. Le lait écrémé en poudre, en particulier, permet de réa- liser des économies appré- ciables. La viande et les protéines sont des aliments indispen- | sables et c’est 4 ce niveau que les achats doivent étre faits le plus judicieusement possible. Les protéines au coat le plus bas sont les lé- gumes secs, le beurre d’a- rachide, le poulet (entier), le lait entier, les oeufs, le foie de boeuf, la dinde, les. sardines en conserve, le thon en conserve. L'histoire-des lunettes Des globes remplis d’eau pour lire le journal. Non, cet ‘‘objet’’ insolite ne fi- gure pas parmiles derniéres -créations d’un couturier ‘cinspiré’’ mais constitue tout simplement les premié- res lunettes de l’Histoire.... Au ler siécle avant Jésus- Christ, le philosophe latin Sénéque utilisait ces globes, faisant office de loupe, pour lire les manuscrits qu’il dé- chiffrait A grand-peine. . . Néron portait 4 ses yeuxu- ne splendide émeraude tail- lée, dont ‘‘l’eau’’ jetait un - voile sur le gladiateur ro- main qui venait mourir 4ses pieds... Aujourd’hui, les gladia- teurs ne meurent plus. . .Et les émeraudes ne jouent plus le rdle de lunettes solaires.. Les modes ont bien changé.. ‘ Par qui, ot, a quelle épo- que les bésicles ont-elles été inventées. Autant de questions auxquelles l’his- toire n’a pas encore repon- dus... Les premiers missionnai- res qui visitent la Chine, mentionnent déja l’usage de cet objet dans le pays. Les _ verres de ces bésicles sont, selon leurs écrits, aSSeZ mal fagonnés, de qualité mé- diocre et démesurément grands. Enchassés comme les ndtres, dans des montu- res de métal ou d’ivoire, quelquefois de bois, ils tien- nent aux oreilles a l’aide de cordons de soie. En Europe, l’usage des lu- nettes n’apparaft pour la premiére fois qu’en 1150 se- lon Du Cange, un érudit fran- gais du XVIIé siécle. Cette -mention dans les textes de Du Cange contredit donc certai- nes .théses qui attribuent, suivant les cas, — l’invention de cet objet au moine an- ' glais Roger Bacon, le o la seule de das province 633 E, Hastings “BOUCHERIE CHEVALINE . bien achalandée | _ des prix imbattables (& _BEST_PI ‘*Docteur admirable’’, un des plus grands savants de l’époque du Moyen Age, au dominicain italien Al Del Spina, au banquier Salvino degli Armati, au physicien vénitien Porta. Les ‘‘ occhia- li’’?, composées de deux loupes, aux montures réu- nies par un rivet permet- tant de les placer 4 cheval sur le nez, sont dépourvues de branches. Bae Au XVé siécle, les verres des ‘‘clouants’’ ou ‘‘expec- tacles ’’ frangais sont tou- jours ronds, quelquefois taillés dans le béril, cette pierre précieuse aux dou- ces teintes de rose et de bleu. Les montures de cui- vre ou de laiton contrastent toutefois avec la richesse des verres etsonten général trés dépouillées. Au XVé siécle, les ‘‘clou- ants’’ cédent la place aux bé- sicles formées de deux lou- pes taillées dans le verre et reliées par un pont formant ressort. : Mais c’est au XVITIé. sié- cle que le sieur Thomin in- vente les lunettes 4 bran- ches qu’il dénomme ‘‘lu- nettes 4 tempes’’.: Le super regard De nos jours, les élégantes de Paris, de Londres et de New York ne cachent plus, par coquetterie, les lunet- tes qu’elles ont chaussées pour lire un billet douxé au contraire, cet instrument a conquis ses titres de no- blesse. Les femmes adap- tent les lunettes oculaires ou solaires A leur habil- lement, les assortissent 4: ‘leur robe ou a leur manteau en en changeant volontiers suivant les diverses cir- constances du jour et de la nuit. Les verres se teintent SS SLAVS : ies 4 F 254-7515 ) des couleurs les plus douces aux plus provocantes, des oculaires jaunes *fanti- brouillard’’ aux bleus azu- rés qui conférent ‘‘un super regard’’. La lunette non optique est devenue un accessoire indispensable de la mode. ak “aE Pour les sorties d’aprés- midi, l’on porte cette élé- gante robe-chemisier 4 col cravaté et longues manches bouffantes, en twill polyes- ter imprimé blanc et café. Cardigan en crépe de _ soie assorti. A Rotherham, en Angleterre, George Roddis, balayeur de rues de 84. ans, est-en colére parce qu’on I‘oblige & prendre sa re- traite. I] a déclaré que, edt-il su au moment de son engagement, il y a 60 ans, que l’emploi était temporaire, il ne l’aurait jamais accepté... Diseuse-conseillére_ ‘Mme. Alicia - Tarots, li- gnes de la main - Conseils sur tous les problémes dé la vie - Sur rendez-vous- Téléphoner au No. 872-0594 tt ae aa enna en : 6 demi-poitrines de poulet* 2 c. asoupe de beurre mou Y% c.athé de romarin Y% c.athé d'estragon ou de thym beurre fondu. Le Soleil de Colombie, 3 mai 1974, 13 POITRINES DE POULET ROTIES AUX FINES HERBES (de gout trés fin) Réduire le beurre en créme et bien incorporer roma- rin, estragon, sauce soya et sel. Laver le poulet et l’éponger. Soulever délicatement la peau pour ménager un sac dans lequel on glisse du beurre aromatisé et en enduire également la face coupée. Allouer en tout 1 cuillére 4 thé de beurre par demi-poitrine. Déposer le poulet en-dessus, dans une léchefrite. Sau- poudrer de paprika et cuire 4 couvert, chauffé A 375 degrés F., durant 40 minutes. Arroser avec le fond de cuisson et cuire 4 découvert pendant 10 minutes. Retirer du four et déposer les féves de Lima égouttées entre les morceaux de poulet. Arroser le tout avec le fond de cuisson, ou, a4 défaut, avec du Continuer la cuisson durant 15 minutes ou jusqu’A ce que le poulet soit 4 point et les féves bien chaudes, en arrosant une ou deux fois, au besoin. * On peut remplacer les poitrines par des cuisses, détacher la peau du pilon et la retourner compléte- ment; enduire la chair de beurre aromatisé, puis re- mettre la peau en place. Soulever légérement la peau du haut de la cuisse, comme pour la poitrine. Y2 c. a thé de sauce soya % c.athé de sel 1 boite (19 on) de féves de Lima ¢gouttées au four pré- Lanutrition a votre service! Un bon petit déjeuner Pour bien commencer la journée, le petit déjeuner est essentiel. Que vous soyez maman, travailleur, étu- diant ou adolescent, vousen avez tous besoin pour vous rendre efficace ment jus- qu’au repas du midi sans que votre énergie ne vous fasse défaut. - Un repas substantiel Le bon petit déjeuner est. somme toute un repas ordi- naire, il comprend deux, trois ou quatre — servi- ces, SOit: 1. Une source de vitamines C (jus d’orange frais ou con- gelé, ou en conserve, Ou un demi-pamplemousse, ou un jus de pommes vitaminé, ou des fraises frafches en sai- son, ou un demi-cantaloup. - 2. Une portion de céréales 4 grain entier (gruau, Ou son entier ou blé filamenté, ou mélange de céréales 4 grain entier avec du lait). - . 3. Un oeuf entier ou | oz. de fromage ou 4 cuilléres & soupe de beurre d’arachi- des ou | lait de poule ou du pain doré. - 4. Deux tranches de pain grillé (pain de blé entier ou pain blanc enrichi, ou 1 muf- fin au son) avec beurre ou ~ margarine fortifiée. - 5. Un verre de lait. - Les adolescents Les suggestions ci-dessus sont suffisamment substan- tielles pour les adolescents. Ceux-ci doivent prendre un premier repas qui soit équi- _ libré nutritivement. Les adultes. Souvent, les aauites s’habi- tuent Alatasse- de - ca- fé - du -. matin parce qu’ ils prétendent é@tre trop - pressés. , .C’est loin d’étre une bonne habitude alimen- taire. Plutdt, les adultes de- vraient revenir 4 de bonnes moeurs alimentaires (le ma- tin) en prenant d’abord un jus d’orange, des céréales ou 1 oeuf, ou du fromage, et en venir A manger gra- duellement du pain et du bacon. - Les gens pressés Ceux qui se sont vraiment levés trop tard devraient au moins boire un lait battu a- romatisé aux fraises, 4 la vanille, au chocolat et em- porter avec eux une orange et un morceau de fromage. C’est encore mieux qu’une tasse de café. Autres suggestions Pamplemousse grillé, pain doré A la cannelle, cubes de fromage et bacon d’échi- ne, lait, ou encore jus de pomme vitaminé, lait battu 4 l’érable, brioche aux pom- mes, lait. - SALO Y : Lucien Bellin 1212 rue DENMAN. . VANCOUVER Tél.: 683-4622 ~