es seas eee ee ee Atelier « Francité » a l'école Entre-Lacs de Penticton Toutes les Ecoles francophones de Colombie Britannique sont confrontées a la méme situation : l'environnement linguistique et culturel anglophone rend la pratique du frangais difficile tant au sein des établissements que dans les foyers des éléves. C'est ce qui a motivé la tenue d'un atelier, animé par Lind- say Blais, consultante, le 20 octobre dernier d |'école Entre-Lacs. Parents, en- seignants, personnels pédagogiques et direction de |’école se sont retrouvés pour plancher sur le theme : comment encourager des enfants de milieux hétérogénes a parler frangais avec plaisir et fierté 2 Jean Motard, enseignant, a exposé les grandes lignes du séminaire auquel il a participé & Québec en été 2006 : définir le « frangais » et le « francophone », construire une identité francophone, faire de nos actions nos valeurs, solidifier le travail d'équipe, offrir aux jeunes des produits culturels de leur Gge en fran- cais, aller avec le moderne en s’inspirant du passé et des racines, créer des situations plaisantes en fran¢ais, accueillir les familles exogames, etc. Le«remue-méninges ») quia suivi et quis'inspire parfois d'expériences d'autres écoles était fertile en solutions potentielles : créer une chorale, un club de thédtre/improvisation, un café-philo, une radio étudiante ; organiser des dé- bats, journées beaux-arts en frangais, des concours oratoires ; apprendre des récitations, des poémes ; installer du matériel informatique en francais ; jouer en frangais a la récréation ; mettre sur pied une banque communautaire de DVD, CD, BD, magazines, jeux, etc. ; développer le partenariat école/com- munauté francophone et tenter de trouver des intervenants francophones pour les présentations a |’école (cf. programme Dare) ; organiser des ateliers d'information et de soutien pour les familles exogames ; inviter des personnes d'autres milieux minoritaires 4 exposer leurs expériences, etc. Le 13 février dernier, une deuxiéme réunion s'est tenue pour faire le point sur les premiéres réalisations et planifier la suite. Déja, tous les lundis, une classe choisit une chanson en frangais qui est diffusée dans toute |'école : cela va du succés a la mode de |'été dernier, au rap en passant par le jazz, Robert Charlebois et Céline Dion. Un abonnement 4 la revue Elmer a été souscrit pour les plus jeunes. Un macaron de |'école va étre diffusé. Un ciné-club se tient réguliérement qui attire un regroupement francophone de plus en plus nombreux. Le Livre d’Or des vingt ans du programme francophone a été réalisé. Et ceci ne sont que des exemples parmi tant d'autres. Au programme : pérennisation de la chorale, activités conjointes avec le pro- gramme d'immersion de |'école KVR et le secondaire, « mois des métiers » oU des parents francophones viendront parler de leurs métiers et de |’avan- tage d’étre bilingue, sortie scolaire au centre d'interprétation du désert de la réserve indienne. Cette expérience devrait étre reconduite a la rentrée prochaine pour aller de l’avant dans |'’affirmation de l'identité francophone et diffuser le plaisir d'apprendre en francais. Mai 2007 Clin doeil des communauteés-écoles eee ee eeees es e@eeee All francophone schools in British Columbia are faced with the same [a problem: the Anglophone linguistic and culfural environment makes it difficult to speak French within school and students’ homes. This issue is what motivated the organization of a workshop hosted by Lindsay Blais, counsellor, on October 20th at Entre-Lacs School. Parents, teachers, teaching assistants and school management gathered to reflect on the theme: how to encourage children from heterogeneous backgrounds to speak French with pride and fun? Grade 4 and 5 teacher Jean Motard first presented fhe main points of a seminar he attended last summer in Quebec City: define what is “French” and what is “francophone”, build a francophone identity, transform actions into values, strengthen team work, offer young people cultural products in French adapted to their age, go modern but keep in mind the past and roots, create fun situations in French, welcome exogamous families, etc. The “brain-storming” session that followed gave way to many potential solutions including things that have already been implemented in other schools: creating a choir, a drama/improvisation club, a philosopher's café, a student radio station; organize debates, an art day in French, speech contests; learn poems; implement computer programs in French, organize games in French at recess; set up a community bank of CDs, DVDs, comics, games, magazines, eic; develop the school/francophone community partnership and try to find French speaking persons for presentations (i.e. Dare Program); organize information and support workshops for exogamous families; invite persons from other minorities to talk about their experience, etc. On February 13th, a follow-up session took place fo look at what has already been realized and plan the future. Already, every Monday, a class gets to select a song in French which is broadcasted to the whole school: it goes from the latest summer hit, fo rap music, jazz, Robert Charlebois and Céline Dion. A subscription to Elmer magazine was made for the youngest ones. A school badge will be handed ouf. A cine-club takes place regularly that attracts more and more people from the French community. The Livre d'Or celebrating the 20th anniversary of the francophone program has been released. And these are only some examples among many others. Planning is underway for perpetuating the choir, activities in common with the KVR school immersion program and the secondary program, "mois des métiers” during which francophone parents will present their jobs and the benefit of being bilingual, and a school trip fo the desert interpretation centre of the Indian EE Band. This experiment should be carried on next school year in order fo strengthen the francophone identity in the school and make learning in French a fun thing.