_ tian —-- . — ~ ee ee DECES DE M. DANIEL BARIL Le 17 janvier dernier, est décédé A Mesa, en Arizona, M. Daniel (Dan) BARIL. Ces derniéres années, il y pas- sait l’-hiver avec son €pouse. Ses funérailles furent célé- brées le lundi suivant, 24 janvier, en l’église St-Sa- crement de Vancouver, dont il fut l’un des pionniers. Le Pére HenriMEEK, s.-s.s., Curé, chanta la messe des funérailles et pronongal’ho- mélie suivante: ‘J’offre &4 Mme Baril et a sa famille, ainsi qu’aux fréres et soeurs de M. Baril, mes condoléances trés sin- céres. ‘M. Dan BARIL nous laisse un exemple qui sera une inspiration pour sa famille et tous ceux qui l’ont connu. Il fut un homme de foi. A travers les joies et les é- preuves, malgré les soucis que ses entreprises ont pu lui occasionner, il garda cou- jours au sommet de ses pré- occupations sa fidélité A Dieu. Il le fit sans ostenta- tion, mais avec coeur et sans faiblesse. La Paroisse, dont il fut’ un pionnier, garde un souvenir reconnaissant de ce chrétien fidéle. ‘De ses qualités humaines, il est permis de signaler son ouverture & l’amitié, sa cha- leur humaine, son intérét ‘pour les hommes. Il était sans recherche, et cela le rendait attachant. Il avait un brin de malice, sans jamais d’aigreur, et cela rendait sa compagnie intéressante. ‘Ses proches et ses nom- breux amis le regrettent. Que Dieu ait son Ame, et qu’il retrouve en Lui le char- me de ces amitiés qu’il a si fidélement gardées. ‘A nous tous qui lui rendons ce dernier hommage d’ami- tié et de charité chrétienne, sa mort nous rappelle la grande espérance chrétienne qui éclaire nos vies. Nous savons que la mort n’estpas une fin, mais un commence- ment. C’est la vraie vie qui s’ouvre dans la lumiére. Marqué par sa_ vocation chrétienne au baptéme, il atteint la grande ambition de sa vie, quandilentre dans la bienheureuse présence de son Dieu. ‘Que cette messe, of nous trouvons 1’élément de 1’im- mortalité, soutienne notre expérance et obtienne A notre ami de trouver le bonheur et la paix en Dieu.’ ; Le chant, aux funérailles, fut assuré par MM. Roger LAROCHELLE, Victor LE- VEQUE, Mme Francoise MARCHAND, le P. J.-Ls LEMIRE et le Frére Julien HAMEL, s.s.s.- Mme Harold BRINGSLI, organiste de la Paroisse, toucha l’orgue. L’inhumation se fit au ci- metiére Ocean Viey, de South Burnaby. Les Salons Funé-. raires Kearney de Vancou- ver étaient en charge. Immédiatement aprés l’in- humation, un gofter fut servi 4 prés d’une centaine de. parents et d’amis dans la Salle paroissiale St-Sacre- ment. Le service de ce got- ter était sous la direction de M. André MALIBERT, maf- tre d’hdtel 4 Bayshore Inn. QUELQUES NOTES BIO- GRAPHIQUES SUR M.BARIL - M. Daniel BARIL naquit le 3 décembre 1893 A Notre- Dame des Anges, de Québec. - Ilépousa Berthe MARCOT- TE le 21 aoft 1916, en 1’é- glise de Prud’homme, Sas- katchewan. - Pendant 22 ans, il fut gros commercant 4 Prud’homme, ot il tint un magasin général et un garage. - C’est le 16 juillet 1944 que les Baril déménagérent a Vancouver. - A Vancouver, M. Barilex- cella en divers commerces: Theatre Cambie, Hdtel Co- rona, puis élevage de visons a4 Haney. - En 1967 il prend une re- traite bien méritée; c’était l’année qui suivit la célé- bration de ses Noces d’Or, qu’un grand ami de la famil- le, Son Exc. Mgr. Maurice BAUDOUX, archevéque de St-Boniface, Manitoba, tint A venir présider. - La famille de M. et Mme Dan BARIL compte 7 enfants, 19 petits-enfants, et 3 ar- riére-petits-enfants. - Leurs enfants: MM. Clarence, Adrien, Mau- rice et Jean-Paul BARIL; Mmes Marcel VAN UFFEL (Betty), Robert BLAUSTEN (Jeannette) , et Clifford WATSON (Aline). Leurs petits-enfants: - Mme B. (Jacqueline) Mc GARRY, Mme John (Louise) ROSSER, Rita et Lionel BARIL; - MmeS. (Linda)KELLIHER, Mme B. (Gloria) DAVIS, Da- niel et Ronald BARIL, Debo- rah BARIL. - Diane, Raymond, Denise et Michelle BARIL; - Marc et Gordon BLAUS- TEN; - Vivica, Pamela, Slade et Cynthia WATSON. Leurs arriére- petits -en- fants: Carmelle et Jason McGAR- RY; Michelle ROSSER. ) E : fFles amis’ Mademoiselle “Les Amis”’ Si MacKenzie fut l’un des premiers explorateurs blancs 4 nous révéler les us et les coutumes des Cree et des Beaver, les deux com- munautés indiennes implan- tees sur les rives de la Peace River, ce sont des hommes d’origine québé- coise et d’expression fran- gaise qui les premiers vin- rent s’installer dans la ré- gion. Eneffet, craignant pour leur vie, vers 1908, quelques familles qui cherchaient 4 échapper A la justice pour avoir participé 4 la rébel- lion de Riel, s’établirent aux alentours de ce qu’on appelle aujourd’hui, la ville du Mille Zéro. Le nom du chef lieu administratif de la Peace River ‘*Pouce Coupé’”’ té- moigne de ces origines fran- gaises. Il est tout naturel donc qu’un groupe d’hommes et de femmes se retrouvent autour de quelques bons fro- mages et bons verres de rouge pour jouer aux car-~* tes, aux fléchettes et sur- tout bavarder dans leur lan- gue d’origine, le frangais. **Les Amis’’ sont une de ces nombreuses associa- tions de part et d’autre du Canada qui tentent avec plus ou moins de succés de per- pétuer ces vieilles traditions bilinguistes. ‘‘Les Amis’” ont enregistré d’agréables succés ces derniéres semai- nes, preuve en est le pro- gramme d’une heure de fran- gais sur les ondes de C.J-D.C. le dimanche aprés- midi. Dimanche soir, les ‘‘ Amis’’ se retrouvaient pour élire “Mademoiselle les Amis’’ et c’est Mademoiselle Lor- raine Tosczak, 17 ans, qui fut @lue. Elle sera en liste une fois encore le 25 mars, pour le couronnement de la reine du Mardi Gras. Dimanche soir, son pre- mier devoir fut de tirer au sort l’heureux élu de la tombola qui doit permettre A son gagnant d’assister au choc des ‘Canadiens de Montréal’’ et des ‘‘ Canuck’’, Les ‘*Amis’’ se sont re- trouvés pour élire ‘‘Made- moiselle les Amis’’ et c’est Mademoiselle Lorraine Tosczak, 17 ans, qui fut élue. Elle sera en liste une fois. encore le 25 mars, pour le couronnemen: de la reine du Mardi Gras. Son premier devoir fut de tirer au sort l’heureux élu de la tombola qui devait permettre 4 son gagnant d@assister au choc des ‘¢Canadiens de Montréal’’ et des ‘*Canuck’’, le 6 février. Nous souhaitons “A Mademoi- Nous souhaitons 4 Made- moiselle Lorraine un plein succés. Notre correspondant. ~ Mademoiselle Les Amis LORRAINE TOCZAK Suite Ces deux groupes paraissent seuls _ ou s’entremélent comme dans la vie. Les bons moments sont mélés aux Mauvais - la douceur 4 la joie, la vie A la mort. Les cinq scénes s’appellent: Convention Found Breaking Convention Convention Spoiled Destroying Convention et finalement, sur un ton trés positif et eee Convention Desired. Chorégraphie de Neumeier. La seule danse, qui m’a déplu c’était un- Pas de Deux, qui, A mon avis, était inutile. John Corsaire pas de deux. Un jeune homme apparaft, torse nu, enpantalon argenté flottant, avec une plume sur la téte. Je pensais que c’é- tait un guerrier indien. Pas du tout. Il évoluait sur une musique de danse viennoise et fut rejoint par une dan- seuse en tutu qui faisait la méme chose. Ils dansaient trés bien, comme d’ailleurs tous les danseurs du Winni- peg Royal Ballet, mais j’ aurais trés bien pu me passer de ce ‘Pas de Deux’, qui n’avait rien a faire dans l’ensemble de cette trés belle soirée. Parmi les danseurs je vou- drais faire mention particu- liérement de Maria Lang qui, avec une technique par- faite présentait une image -charmante de jeunesse et de beauté. De toute la production, jai préféré ‘Rondo’. Les changements entre musique lyrique et bruits atonals, les gestes gracieuX et les contortions des hommes pris dans l’engranage de notre monde, agissaient comme un bain suédois, alternant l’eau brQlante et l’eau glacee. L’ adrenaline stimulée faisait circuler mon sang et j’ai pu vraiment participer d’un fagon trés immédiate-4 c qui se passait sur la scéne L’extase de Rita Joe étai une expérience extraordi naire de multi media. L sujet était intéressant et 1 exécution par Ana Maria Gorrix (Rita), et Salvator Aiello son ami (Jaimie Paul),} était parfaite. Mais ce n’était qu’une expé-| rience intellectuelle, une il- lustration d’un probléme po- litique et humain, tandis que} ‘Rondo’ était purement émo- tif et, de ce fait, plus sti- mulant. = LE SOLEIL, 18 FEVRIER 1972, VIL