= SS: ot Att eael -c8 UF>-~ jaa ——_— ~~ Victoria: 3et 8 Chilliwack: 14 Relsiiie: 21 Kamloops: 50 Prince George: 4 Sauce: 11. VOL. 5 No. 41 VENDREDI 16 AVRIL 1982 | Radio-Canada et l’industrie privée du cinéma Chef du Service cinéma-téléfilms La Société Radio-Canada, telévi- sion publique, semble avoir, vis-a-vis sa programmation cinématographi- que, la méme politique que les sta- tions privées de télévision. Comme ses concurrentes, la Société diffuse & longueur d’année courts et longs métrages dans tous les genres: du meélo a la comédie, en passant par le dramatique, le feuilleton, le docu- mentaire ou les grandes productions fittéraires ou histonques. ~Mais le réle de Radio-Canada ne s‘arréte pas la. Fidéle a sa mission culturelle et éducative, la Sociéte, qui a longtemps fait oeuvre créatrice en réalisant des dramatiques ou des films, veut aujourd’hui étendre davantage encore son champ d’ac- tion en collaborant activement avec l'entreprise cinématographique pri- vée. Dens: SETA 1979, date e la rencontre historique entre ja haute direction de Radio-Canada et l'Association des producteurs de films, la collaboration entre les deux Organismes a été plus constante et fructueuse. Le président de Radio- Canada ayant déclaré publiquement lors de cette rencontre: «ll y a de la place ici pour les indépendants: nous leur Ouvrons grandes fes portes. ..», le mouvement s‘est amorcé du coté jeunesse avec des séries comme /es Amis de mes amis; Daniel Bertolino, lexploration et vous et plusieurs autres Cop oductions. Depuis lors, Radio-Canada fait affaire avec pres d'une cinquantaine d’organismes ou d’individus s‘occu- pant de. cinéma. Les films tournés ont une durée s‘échelonnant entre 24 minutes et une heure et demie. “Ou encore, ils peuvent devenir une série de 13, 26 ou 39 Emissions réparties sur une saison. Quant aux sujets traités, ils sont extremement variés: de ‘Habitation aux Plouffe en passant par Salut, santé, Vivre ici maintenam, J’ai mal au travail, le Messie de Haendel, des \égendes indiennes et de grandes productions inspirées d'oeuvres littéraires du Québec. Varre ici, manienant Programme de la télévision francaise de Radio-Canada ' teur, documentaire de Richard Interview Cette saison __ Déja on a pu voir aux Beaux} Dimanches cette année: /‘Arrache- coeur, réalisation des Films Cybelle inc.; /‘Affaire Coffin, production des| Films Ciné Scéne et, a. d'autres moments de la saison, des réalisa- tions comme Vivre ici maintenant, avec Jacques Languirand, série tournée par les Productions Minos; Une aurore boréale, dramatique réa- lisée par Interimage; Un bieuet ordi- naire, venant de chez Imagidé; les| émissions de la série Salut santé, production de Gilles Ste-Marie et Associés; Jean-du-Sud autour du} monde, documentaire de _ Ciné! Groupe; /es Cloches, production la Chouette; Jean St-Germain, ae Lavoie; J‘ai mal au travail, reportage réalisé par Annick Dousseau; Direc- tion an 2000, documentaire de Jack Zolov; /e Messie de Haendel, concert d‘une heure réalisé par Intervidéo; Décenne 69-79, une heure de reportage venant de Ciné-Mundo, et Daniel Bertolino, l’exploration et vous, production de 26 émissions de Via le Monde. Un Oscar pour «Crac» de Frédéric Back Pour la premiére fois de son his toire, Radio-Canada a vu l'une de se< productions primées par l'Academ) = de Hollywood, le 29 mars dernier. | = S'agit du film Crac de Frédéric Back = vainqueur de Oscar du meitleu: = court métrage d’animation. Crac, un dessin animé sans dialo- gue d‘une durée de quinze minutes nous raconte avec une extraordi naire économie de moyens tout ce = qu'une simple «chaise bercante» < pu signifier au Québec. En effet, une «chaise bercante» es un meuble animé d'une espéce de vie qui, pour nous tous, fait désor mais partie intégrante de notre folk- lore. De sa naissance a Sa mise au ran eart, elle participait a toute la vie d'une famille québécoise, se préian: de bonne grace a toutes les fantai sies de nos nombreux enfants. Bn- sée, réparée, repeinte, rebrisée, elle finit par «revoler» dans un «banc de neiger. Mais la ville a peu a peu rejoint le campagne et la cerne. On y construit un musée d'art moderne et la chaise, récupérée, ‘y devient... le siége du gardien. El, comme en une sorte TEPER «Empire»: une production spéciale a I'horaire de la programmation d‘automne Les téléspectateurs que séduisent les productions amérnicaines aime- ront cette histoire qui nous fait voir les multiples facettes de la vie de James Robertson Munroe, homme d'affaires tres riche, magnat de la finance que I’en qualifie d‘insolent A travers les événements de sa vie, ncus Gécouvrons les caractéris- tiques de I’époque allant de 1929 a 1960. Remplis d’intriques de toutes vedette des enfants qui visilent fe museée avec leurs parents Cependant, ja nuit venue, mélan colique, elle fait revivre son passe. Dans le musée obscur, les tableaux s‘animent au rythme dynamique des «récls» dans une ronde eftrénée ou revit le «bon vieux temps» Crac, en une remarquable conci sion, nous raconte un peu Mhistowess d‘attirance fatale, elle devient lz de l'évolution és rapide de notre’ milieu el se révele une facon-on ne peut plus personnelie de faire tevivre ~ yun passe savoureux U'Oscar du meilleur court métrage ~d’animation est la sepuéme récom- pense internationale dévolue a Crac, considGé a juste tlre comme [un des chels-d" oeuvre du cinéma dant mation canadien Réunissant leurs efforts, les réseaux anglais et francais de Radio Canada se sont réunis pour offnr une séne filmée de six épisodes d’une heure Empire. sortes, les divers personnages de cette série nous font connaitre les mésaventures d'une famille aux pri- ses avec les problémes typiques de Sa Classe. Aprés avoir vu son empire finan- cier menacé, James Munroe connait fes angoisses de la querre a cause de ses enfants. Larry, son fils, s‘engage contre son gré dans l‘armée et sa fille Amy adhére au parti fasciste local. D’autres problemes surgissent fors- que son fils Jimmy placé par son pere a la direction d'une usine d’ar- mements, se voit confronté a des problemes syndicaux Puis d'autres événements vien- nent encore perturber la vie de notre heros qui arnve a present a lage Ou homme est souvent tenté par ce que |’expression consacrée nomme le démon de midi A chacun des épisodes, nous le retrouvons vieilli, et C'est ainsi que nous le présente le dernier Episode, alors qu‘agé de 76 ans, il revoit ses enfants a quelques reprises a l’occa sion du déces de sa femme dont il était séparé. Mais une derniére fois, il prouvera a tous sa force de carac- tére et le dynamisme qui l’anime encore, en engloutissant Ses forces dans un-immense projet. Empire a nécessité beaucoup de travail. L'impressionnante liste des collaborateurs suffit a nous faire comprendre l'ampleur des énergies investies dans ce projet. Mark Blan- ford, qui avait réalisé la série Duples- Sis est le producteur délégué de cette nouvelle séne et il en est également l'un des trois réalisateurs. Douglas Jackson et Denys Arcand partagent cette tache avec lui. Parmi les princi- pales vedettes, nous retrouvons Kenneth Welsh, Martha Henry, Jen- nifer Dale, Peter Dvorsky, Mitch Martin, Joseph Zeigler et Gabriel Arcand. Cette production de Paul Risacher est due au texte de Paul Bowie. Agriculture et ressources naturelles renouvelables La Semaine verte le dimanche, 16h00 Un grand magazine - «La Semaine verte» Faut.il préciser que ce public fidéle atteint les 500 OOO téléspectateurs et qu’il représente plus de la moitié de I’auditoire que peut atteindre le réseau a Cette heure d‘écoute. D’ail- leurs, la Semaine verte est |"une des rares sénes de la télévision de Radio- | | Paul-Henri Lavoie, chef du Service des émissions d’agriculture et des ressources naturelles renouvelables, nous dit que tous les membres de l'équipe qu’il dirige poursuivent le méme but, c’est-a-dire mettre |’ac- cent sur I"événement et les gens qui fe vivent. L’arrivée cu pravties fournira également I’occasion aux commen- tateurs de la Semaine verte de nous inviter a regarder un beau reportage sur lille Sainte-Thérése, située prés de Montréal, au milieu du Saint- Laurent. Et parmi les sujets écologi- ques que I‘animateur Yvon Leblanc nous présentera, il faudra regarder deux:documents importants sur les pluies acides et sur la facon de dispo- set. des déchets toxiques dans la pro- vince d’Ontario. C'est dire que tous les sujets choi- sis le sont parce qu’ils traduisent ou = gqu’ils illustrent les préoccupations des téléspectateurs de la Semaine verte. C'est d’ailleurs une des plus importantes raisons. du succés de "emission, parce que tous les sujets traités dans les actualités, les chroni- ques Ou les dossiers sont pour ainsi dire pres des gens, des sujets qui touchent cet auditoire qui augmente de 20000 téléspectateurs en moyenne par émission. En plus Canada a ne jamais faire relache. Et d’éviter de présenter 3 l‘émission des sujets qui l’ont été un peu par- tout. Sans compter sur l’inédit a tout prix. Yvon Leblanc nous présentera au cours des prochaines semaines, il y aura des reportages sur les péches cotiéres et hauturiéres a Terre- Neuve et I’élevage du boeuf en Alberta et au Montana, |’élevage bovin étant de loin le plus important dans cette région, tant au Canada qu’au nord-ouest des Etats-Unis. On prévoit également deux repor- tages, l'un sur la culture de fa pomme de terre en Idaho et l'autre sur les Etats-Unis, greniers du monde. Et on'prépare actuelliement une monographie compléte Sur l'agriculture dans le comté de Nico- let. On achéve le montage des séquences de film et nous verrons Li cette shipacip dt en mai Ou en juin. ae a eee. : 0 AAR ec aE AN SE SIN TS ie ASIN OOo coe SSCA SOSE US I ORS IOC OSS Ts NOS OS Su SoS | { i