2, Le Soleil de Colombie, 18 Octobre 1974 rea aan 0700706" se RA RP RRR RRR note Pareneteraererece, arere ° RS Se LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE: = DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE i BS Conseil d’administration: Bs S A.Piolat J.Baillaut N.Therrien Be BY 1 ee he he oe ae he a he aie oie a oe oie oe oe ae a eo oi oo a is = Directeur: André Piolat Be Be Secrétaire: Marguerite Batut ies x PUBLIE PAR | ie ss LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, Bs R 3213 rue Cambie, Vancouver 9 x s Téléphone : 879-6924 i atet ee BS : OS is Courrier de deuxiéme classe sous ee BS le numéro d’enregistrement 0046 Ba a me Nemes On a enfin mis unterme, a Ottawa, A l’un des conflits de travail le plus stupide dans ce lot toujours’ plus grand qui auront requis 1’ — intervention directe du gouvernement. Les quelque 550 manutenti- onnaires du grainretour- neront a leur travail dans le port de Vancouver, a- prés 2 mois de repos forcé et prés d’un an de conflit. Ils recevront, dés_ leur rentrée, selon la loi spé- ciale rédigée 4 partir des recommandations du mé- diateur Perry, une aug- mentation’ horaire de 87 cents, rétroactive au ler décembre 1974, soit dans moins de 2 mois. Et tout ¢a aprés s’6étre conduits comme des enfants. de choeur, et sans avoir eu eux-mémes 4 déclencher Varrét de travail. On_ne peut dire autant de bien du Ministre fédéral du travail, M. Munro, ou des 5 compagnies d’elévateurs A grain du port de Vancou- ver. M. Munro, au mois de mai, a indiqué 4 l’avance, que si le Gouvernement de- vait intervenir, il le ferait sur la base des recomman- dations du rapport Perry. Quand on pense qu’il a en- suite insisté pour queles pourparlers 4 la table des négociations se poursui- vent normalement, il y a de quoi rire ou pleurer. On ne dit pas comme ¢ a X de s’entendre avec Y, sinon ils devront tous deux accepter la position de X. Pas surprenant a- lors que Y refuse de con- tinuer la discussion. C’est pourtant ce qui s’est pro- duit, et il aura fallu atten- Commentaire par André BRETON . diffusé le 9 octobre 1974 CBUF-FM ,Vancouver conflit. Quand il s’agit de forcer la main des travailleurs, on ne s’en fait pas trop a Ottawa s’il faut convoquer une session speciale. Mais quand il s’agit de faire en- tendre raison 4 l’employ- eur, on yvaplusen dou- ceur. A part la démission du Mi- nistre Munro qui, en plus d’incompétence, a été trouvé coupable de pa- tronnage pendant la campa- gne électorale, on pourrait suggérer 4 Ottawa de re- _ garder un peu ce que l’on fait ici, en Colombie-Bri- tannique, au niveau provin- cial, dans le domaine des relations de travail. Depuis 2 ans, une seule interven- tion du Parlement, et tous les autres conflits reglés par la négociation, avec 1’ habile apport de concilia- tion “du ministére provin- cial du travail. C’est A se demander si c’est une question de mi- nistre ou de philosophie po- litique! a Nos lecteurs : Nos colennes vous sont ouvertes, envoyez-nous dre l’ouverture ‘normaleidwso ipo? Parlement pour régler le EDITORIAL ... pour un plat de lentilles Si on doit croire le reportage de Mary McAlpine, du Vancouver Sun, un certain Bernard St-Jacques, se disant québécois, employe au département de linguis- tique de I’Université de la Colombie Britannique, comme professeur de Japo- nais, aurait, profitant d’un congé sabbatique (un an payé), quitté la sphére olympienne universitaire, pour se promener parmi les masses plebéiennes, et fait, au cours de ses pérégrinations, une découverte sensationnelle. Ce savant professeur aurait découvert que le hbilinguisme était une farce, créée par la Commission sur le Bilinguisme et le Biculturalisme, au coat de $130 millions par an de fonds publics , encouragée et perpétuée par le Parti Libéral pour s’assurer les votes du Québec. Politiquement impartial, il nous assure que les Partis Conservateurs et N.P.D. seraient aussi anxieux de gas- piller la méme som ne pour le méme but s’ils parvenaient au pouvoir. “‘Le hbilinguisme'’, dit-il au cours de sa conférence, toujours selon Mary McAlpine, ‘‘est une faillite, c’est un réve irréalisable, du reste les Péres de la Confédération s’en sont rendu compte lorsqu’ils ont décrété que seul au Quebec le Frangais serait une des langues officielles’’. Espérons que ce savant professeur est plus instruit dans son domaine lin- guistique qu’il ne l’est en histoire. _ ‘ Ss Rappelons-lui qu’en 1870, soit trois ans aprés ce soit disant décret (Art.93, BNA Act 1867) ces m@émes Péres de la Confédération, McDonald, Cartier, etc., créaient par le MANITOBA ACT 1870, la premiére nouvelle province du Canada or l’Article 23 de cet Acte se lit comme suit: MANITOBA ACT 1870, Sec.23 - Les langues anglaise et francaise peuvent étre utilisées indifféremment par une personne quelconque au cours des débats des Chambres de la Législature, et ces deux langues devront étre utilisées pour l’enregistrement des débats et la rédaction des procés verbaux de ces Chambres et l’une et l’autre de ces langues péuvent étre utilisées par toute personne ou pour toute plaidoirie ou procédure, dans tout tribunal du Canada établi sous l’autorité de l’Acte de l’Amérique du Nord 1867, ou dans tout tri- bunal de la Province. Les lois de la Législature devront étre imprimées et pu- bliées dans ces deux langues. Est-ce 14 un acte de politiciens décidés 4 contenir le frangais dans le seul territoire du Québec, ou, plutdt, en créant un Manitoba bilingue, don- naientails leurs interprétations.de ce fameux article 93. Cet érudit professeur termina sa conference en déclarant que, pour le Cana- dien-francais, ce qui compte, c’est l’argent, s’il doit choisir entre sa langue — fae et son chéque de paye; ace sujet, il parle en connaissance de cause, espé- f — rons qu’il aura recu ses ‘‘trente piéces d’argent’’. André PIOLAT La sagesse vient avec l'dge, ce qui ne nous avance pas a grand- chose car Vhumilité vient a peu prés en méme temps. = N’attendez pas plus longtemps! ABONNEZ-VOUS AU ; SOLE ILge Colombie 3213 rue Cambie, Vancouver 9, C.B. Tél. 879-6924 Seulement $7.00 dés maintenant. Veuillez trouver ci-joint la somme de $.......... pour (_) abonnement, IPROVINCE: € )renouveHement -au Soleil de ‘Colomhie. J’inclus aussi la somme de $§....... pour donen aide au journaf. NO M:. ; Remplissez la formule ci-dessous et postez-nous la avec votre chéque} Aina ADRESS Es ILLEs: ZONE: DATE: “, e j teint = an dt